Les Textiles, Film français (2003). Comédie. Durée : 1h 32mn. Date de sortie : 09 Juin 2004 Réalisé par Franck Landron Avec Barbara Schulz, Alexandre Brasseur, Magali Muxart Plus…
Vidéo Bande annonce
Voir sur ce forum le commentaire négatif de notre membre « bonobo » . Le film ne semble pas donner une une bonne image du naturisme ! Les non-naturistes n’auront pas encore une vision juste de notre mouvement.
Peut-être qu’en été 2005 nous pourrons apprécier la sortie du film de fiction « Les Naturistes ». On peut toujours rêver.
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Suivant ce que le film sortira, ce sera un bon moyen de poster des messages de critiques ou félicitations sur le site d’allocine par exemple
à l’adresse suivante :
http://www.allocine.fr/critique/postcritique_gen_cfilm=57032.html
Ces remarques seront lus par le grand public en général
Gilles
Un jour à New York, je me suis trompé en prenant le métro à Central Park, j’allais 199ème rue Est et j’ai pris « direct line » 125ème rue Harlem. J’étais le blanc dans le wagon. J’avais 25 ans. Pour la première fois, j’ai pris conscience de ma couleur de peau. Ce jour là, j’ai senti l’intolérance des autres hommes, parce que je n’étais pas comme eux.
Dans mon film, Sophie est toujours habillée, habillée dans un camp naturiste, il suffirait qu’elle se déshabille pour ne plus sentir le regard des autres sur elle.
Sophie comme cette femme dans le tableau d’Edouard Manet : « Le déjeuner sur l’herbe », n’est pas comme les autres, et cela fait scandale.
L’histoire de Sophie. L’histoire d’une femme que son mari ne regarde plus. L’histoire d’une femme regardera comme il ne l’a jamais vue.
Il faut parfois faire un très long voyage à l’autre bout du monde pour pouvoir regarder la ville dans laquelle on vit avec un oeil neuf, c’est ce voyage que fait Sophie…
Et qu’elle nous propose de faire avec elle.
J’ai longtemps hésité à faire l’image, la lumière, le cadre. Concentré par l’attention que l’image demande, j’avais peur de n’être plus capable de diriger les comédiens, de devenir sourd, c’est toujours un peu le risque quand on cadre. J’avais envie d’être plus proche des comédiens, d’être avec eux, de na pas être voyeur. En mettant en scène et en cadrant, j’arrive à une complicité avec les acteurs qui ne passe plus par le discours. On les sent, on sait quand ils bougent avant qu’ils n’agissent, on ressent leurs difficultés, comme ils ressentent les nôtres. Quand chacun a trouvé ses marques, cela devient magique. Cadrer des corps nus change toutes les habitudes, tous les repères à un centimètre près. C’en est trop ou pas assez : plan américain ! censuré ou Japon ?
Le rapport au corps change suivant les pays. J’ai voulu rester le plus pudique possible sans devenir pudibond. Rester sur la corde. J’ai préparé le travail sur l’image avec les repérages, le choix des décors, de leur couleur, ainsi que leur orientation.
Fenêtre au nord pour toutes les scènes d’hiver. Couleurs monochromes, froides, le vert, le bleu pour les costumes.
J’ai choisi une lumière fluo verte pour le fournil de la boulangerie. Afin de s’identifier facilement aux personnages, j’ai utilisé une image très naturelle, proche de la réalité de la vie, réaliste.
Fenêtre au soleil pour les scènes d’été. Couleurs chaudes, orange, jaune.
La journée se termine, le bleu de la mer devient mystérieux. Le film se termine, le soleil va se coucher, il enveloppe les corps de cette lumière chaude des fins d’après-midi d’été.
Je suis allé voir le film vendredi séance de10h10 UGC Bercy et je dois dire que je n’ai trouvé que très peu de rapport entre les propos de Franck Landron dans le communiqué de presse, la bande annonce et ce que montre le film.
Des naturistes je n’en ai pas vu. Les personnages montrés dans le film sont des échangistes, des voyeurs et autres obsédés du sexe qui détournent le naturisme pour justifier leur nudité publique. On ne peut même pas parler de caricatures.En tant que militant naturiste je me sens insulté. Si dans un centre ou une plage, je constatais des comportements équivalents, mon premier réflexe serait d’appeler la gendarmerie et de porter plainte pour exhibition sexuelle.
On me répondra et le Cap d’Agde. Je n’y suis jamais allé et ne suis guère attiré par ce lieu. Mais toutes les personnes crédibles que je connais et qui fréquentent ce lieu s’accordent à dire que la part de barjots et autres obsédés du sexe est marginale mais malheureusement voyante et surtout prompte à se laisser filmer par des télés en mal d’audimat.
Je ne sais pas comment ont été recrutés les figurants du films mais j’ai du mal à imaginer que des naturistes aient pu accepter de participer à des scènes qui sont à l’évidence à l’opposé de notre mode de vie. Peut-être que certains par naïveté ont pu se laisser entraîner au jeu. Je pense qu’ils ne doivent pas être très fiers du résultat.
Pour la promotion du film, Barbara Schultz est intervenu sur de nombreux plateaux pour dire c’est qu’elle pensait naturisme. Je la crois sincère lorsqu’elle dit qu’elle ne le connaissait pas avant, mais après avoir vu le film, je comprends mieux sa réaction. Si mon premier contact naturiste avait été le même je ne serai pas là à écrire et à militer pour un mouvement qui prône un véritable projet de vie.
Vous comprendrez donc qu’il est totalement impossible d’associer le nom de la Fédération Française de Naturisme avec une quelconque action de promotion de film à l’occasion de la journée du naturisme du 19 juin.
Je pense qu’il aurait été possible en partant de la même idée de base d’écrire un scénario où la confrontation de Sophie avec la nudité, le regard de son mari et le regard de l’autre dans un contexte naturiste aurait permis des développements plus profond et surtout en conformité avec les intentions proclamées de Franck Landron.
Le film se situant dans le registre de la comédie, il y avait là matière à développer des situations prêtant à rire ou à sourire, même quitte à grossir parfois le trait comme le nécessite la caricature. Mais là, nous ne sommes pas dans le registre de la caricature, mais dans celui de la désinformation.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués.
Jean-Michel Grange
Chargé de la communciation externe
en effet , on y focalise un peu trop sur certaines dérives des grands centre naturiste … Mais au moins dans ce film , dans ce centre fictif , les naturistes ne sont pas en textile ! ce qui semble etre le combat défendu par ce site et auquel j’adhère !
Je viens de louer ce film.C’est un trés gros navet!!!
Il ne refléte en rien « le naturisme », il ne parle que de c…
Je suis vraiment déçu, je cherchais par ce film un moyen d’inciter mon amie à aller dans un centre naturisme (nous ne pratiquons pr l’instant qu’à la plage). Si je lui montre ce film, je sens venir le refus catégorique.
Cependant le lieu à l’air trés sympa, où a été tourné ce film? *** Note du modérateur: voir discussion dans les forums de Vivrenu ***
J’ai vu ce film récemment et je pense qu’au lieu de donner une véritable image des naturistes au contraire il montre tout à fait ce que n’est pas un naturiste avant tout : un voyeur ou un exhibitionniste. Tout au long du film, nous n’avons pas l’impression de voir la véritable philosophie du naturisme qui est surtout le respect des autres et la liberté de vivre nu sans arriére pensée en étant tous égaux, puisqu’avec la nudité tous les signes de richesse ou de pauvreté disparaisent, laissant place seulement à la nature véritable des êtres et des corps. Un naturiste n’est pas un obsédé ni même un pervers, c’est un homme ou une femme qui a compris une chose : nous sommes tous égaux dans notre vraie nature.
J’ai vu ce film récemment et comme la plus part de ceux qui ont envoyé leurs opinions, je suis déçu du fait qu’il contient beaucoup d’aspects négatifs lorsqu’il s’agit de promouvoir l’amour pour la nature et la nudité saine qui n’est pas tachée de sexe. Malheureusement, en ce qui me concerne, je crois que ces éléments de sexe et voyeurisme ont été introduits pour commercialiser ce film. Je crains que pour le directeur et le producteur, l’idée de s’en tenir à faire un film proprement dit naturiste, les spectateurs auraient vu ce film plutôt comme un documentaire. Malheureusement, ce qui vend de nos jours c’est le sexe et non les idées fraîches et belles d’une nudité pour ainsi dire innocente.
Je viens de voir ce film sur Ciné Cinéma;quelle tristesse! et quel dommage que le réalisateur ne se soit pas intéressé à son sujet et à ses personnages; le résultat: un navet indigne d’une sortie cinéma… Le sujet pouvait pourtant donner prétexte à une comédie de moeurs intéressante en introduisant le débat avec les textiles, les enfants, le respect des autres, de la nature, …
je suis très très déçu par ce film qui s’annoncait plutôt sympatique comme comédie, il véhicule une très mauvaise image du naturisme avec une grande part faite au libertinage, aux voyeurs, avec des gens qui semblent d’une totale intolérance très loin de l’esprit naturiste. Je l’ai acheté 90 centimes et bien il ne les vaut pas, chacun se fera son opinion dessus, personnellement j’ai perdu mon temps.