“Gymnase” et “gymnastique” viennent du grec “gymnos” qui signifie “nu”.
La plupart des scènes figurant sur les amphores montrent des athlètes concourant nus.
Le gymnase édifié à l’époque hellénistique (IIème siècle avant JC) était destiné à l’entraînement de la course et du pentathlon, (épreuves du disque, du saut, du javelot).
Au début, le gymnase est un terrain en plein air, avec un sol plan pour les courses, des pelouses et une rivière pour prendre un bain après les exercices physiques. Peu à peu, le gymnase devint un édifice architectural composé trois parties : la palestre, le gymnase découvert, le stade.
Le gymnase découvert est un vaste rectangle, à l’air libre, encadré de portiques. On y trouve des pistes (longues de un stade), des pelouses, des arbres. En cas de pluie, les athlètes peuvent s’entraîner sous les portiques.
Or au gymnase, on vient apprendre plus que des mouvements : l’athlète y développe le goût de l’effort, recherche la beauté du geste parfait et cette harmonie qui doit unir corps et esprit.
Le masseur professionnel (l’alipte) frictionne l’athlète d’huile pour assouplir ses muscles avant l’effort et le masse pour le détendre après.
Deux “must” de la trousse d’un athlète : l’aryballe, sorte de gourde qui contient l’huile pour l’entraînement, et les stragiles, lames courbes qui, après l’effort, serviront à se racler la peau avant de se laver avec une éponge.
S’enduire d’huile est la première étape de tout entraînement sérieux. Le jeune athlète nu se recouvre ensuite de poussière : boueuse pour se protéger de la chaleur, d’asphalte pour se préserver du froid, de terre jaune pour accentuer la beauté du corps.
Dans la société grecque le corps fait l’objet d’un attention particulière parce qu’il n’est pas dissocié de l’esprit. Il n’est pas entaché de la faute originelle comme dans la religion Judéo-Chrétienne.
S’enduire d’huile est la première étape de tout entraînement sérieux. Le jeune athlète nu se recouvre ensuite de poussière : boueuse pour se protéger de la chaleur, d’asphalte pour se préserver du froid, de terre jaune pour accentuer la beauté du corps.
Dans la société grecque le corps fait l’objet d’un attention particulière parce qu’il n’est pas dissocié de l’esprit. Il n’est pas entaché de la faute originelle comme dans la religion Judéo-Chrétienne.
La nudité n’est nullement répréhensible. Et c’est sans le moindre vêtement que les athlètes effectuent leurs exercices dans la palestre. C’est nu aussi qu’ils soumettent leur corps aux rigueurs de la compétition.
NU OU PRESQUE NUS ???
Les adversaires du suspensoir avancent cependant un autre argument. Ils s’appuient, si l’on ose dire, sur un muscle : le crémaster. Ce muscle provoquant la contraction des testicules en cas de chaud, de froid ou de stress permettrait à l’athlète de courir, sauter ou lancer sans gêne ni inconfort.
Beaucoup de spécialistes de l’Antiquité pensent que le débat se situe à un autre niveau que le crémaster. La nudité a un aspect religieux. “Elle permet de s’identifier aux héros et au dieux, qui sont représentés nus”, explique JP Thuillier. Pausanias raconte d’ailleurs que c’est un athlète du nom d’Orsipppos de Mégane qui, le premier, en – 720, perdit accidentellement le vêtement (pagne ou caleçon, on ne sait) le couvrant. Y voyant un signe des dieux, les Grecs auraient alors adopté la nudité totale.
Que cette anecdote soit réelle ou inventée, elle témoigne du lien entre religion et nudité …
Leur attitude est reconnaissable : le corps est légèrement incliné vers l’avant, les bras se balançant vigoureusement d’avant en arrière, paumes ouvertes.
L’amplitude des foulées est caractéristique du sprint !
Dans l’antiquité, la course s’accomplit sur une distance de 600 pieds à Olympie, soit 192,28 mètres. Une des grandes différences avec les couses d’aujourd’hui concerne les départs. Il n’y avait évidemment ni starting-blocks, ni position accroupie. Le coureur antique part debout. ses pieds sont posés sur le “bâter”, ligne de départ matérialisée par un dallage de pierre. Le coureur en position de départ, les bras tendus à l’horizontale, paumes vers le sol. Le signal de départ est donné par la trompette ou une voix de l’officiel.
Pas facile de courir pieds nus sur un sol ameublie où les appuis sont fuyants.
Il n’y a pas de notion de record, ni du poids, ni du temps (pas de chronomètre), seule compte la première place. Pour les Grecs la victoire était très importante, et devait être acquise de manière juste.
NU OU PRESQUE NUS ???
Les coureurs de l’Antiquité étaient-ils complètement nus ou bien cette nudité ne tenait-elle qu’à un fil ?
Ce débat divise depuis des années de graves et dignes universitaires.
Certains pensent en effet que les athlètes attachaient leur sexe au moyen d’un suspensoir, c’est-à-dire tout simplement une petite cordelette, un peu à la manière des étuis péniens de certains peuples dits primitifs. Les partisans d’une nudité intégrale font remarquer que les représentations d’athlètes avec suspensoir sont très rares. Mais selon Jean-Paul Thuillier, directeur du département des sciences de l’Antiquité, cet argument n’est pas totalement recevable dans la mesure où “les représentations que nous donnent les vases à figure noire ou rouge présentent souvent une volonté d’idéalisation”.
Les adversaires du suspensoir avancent cependant un autre argument. Ils s’appuient, si l’on ose dire, sur un muscle : le crémaster. Ce muscle provoquant la contraction des testicules en cas de chaud, de froid ou de stress permettrait à l’athlète de courir, sauter ou lancer sans gêne ni inconfort.
Beaucoup de spécialistes de l’Antiquité pensent que le débat se situe à un autre niveau que le crémaster. La nudité a un aspect religieux. “Elle permet de s’identifier aux héros et au dieux, qui sont représentés nus”, explique JP Thuillier. Pausanias raconte d’ailleurs que c’est un athlète du nom d’Orsipppos de Mégane qui, le premier, en – 720, perdit accidentellement le vêtement (pagne ou caleçon, on ne sait) le couvrant. Y voyant un signe des dieux, les Grecs auraient alors adopté la nudité totale.
Que cette anecdote soit réelle ou inventée, elle témoigne du lien entre religion et nudité …
LA COURSE,
LA VITESSE PIEDS NUS,
A tout seigneur tout honneur, c’est par les courses du stade que s’ouvrent les JEUX.
Les coureurs sont au corps à corps.
LA VITESSE PIEDS NUS,
A tout seigneur tout honneur, c’est par les courses du stade que s’ouvrent les JEUX.
Les coureurs sont au corps à corps.
Leur attitude est reconnaissable : le corps est légèrement incliné vers l’avant, les bras se balançant vigoureusement d’avant en arrière, paumes ouvertes.
L’amplitude des foulées est caractéristique du sprint !
Dans l’antiquité, la course s’accomplit sur une distance de 600 pieds à Olympie, soit 192,28 mètres. Une des grandes différences avec les couses d’aujourd’hui concerne les départs. Il n’y avait évidemment ni starting-blocks, ni position accroupie. Le coureur antique part debout. ses pieds sont posés sur le “bâter”, ligne de départ matérialisée par un dallage de pierre. Le coureur en position de départ, les bras tendus à l’horizontale, paumes vers le sol. Le signal de départ est donné par la trompette ou une voix de l’officiel.
Pas facile de courir pieds nus sur un sol ameublie où les appuis sont fuyants.
Il n’y a pas de notion de record, ni du poids, ni du temps (pas de chronomètre), seule compte la première place. Pour les Grecs la victoire était très importante, et devait être acquise de manière juste.
pas de record, pas de chronomètre, évidemment… C’est bien différent d’aujourd’hui. La compétition dans les J.O., moi, je n’aime pas. Après, on s’étonne qu’il y ait eu autant d’affaires de dopage. Et même s’il n’y a plus de dopage, le sport de haut niveau est devenu tellement professionnel, sérieux, qu’au lieu de m’inciter à faire du sport, ça m’en éloigne. Un sport pratiqué nu, quand c’est possible, je trouve que ça aide à rompre avec cette image de compétition, qui ne m’intéresse guère.
C’est quelque sorte un témoignage du passé je trouve. Cela montre qu’être nu n’est pas forcément indécent comme c’était le cas à l’époque.
lors des dérniéres olympiades arte avait fait une émission dans laquelle des athletes avaient été remis dans les conditions des premieres olympiades .
c’etait une émission entre télé réalité , docu fiction ,
le seul bémol et limite ridicule c’est que les ahtletes portaient un slip revisité à notre mode qui n’avait rien d’époque .la nudité sera toujours balancée entre pudibonderie et exhibitionnisme
et c’est dommage de vivre à a l’encontre de sa vrai nature
cela date des romains il etait pas gener avec les vetements
plus pratique pour le corps et en plus ont voyer les muscles.