29 mars 2024

Randonue sur Orionde près de Grenoble

Naturisme en liberté dans la chaîne de Belledonne.

La crête d’Orionde est un petit sommet très secondaire ménageant de magnifiques vues tant sur la haute chaîne que sur la vallée du Grésivaudan. Facile d’accès en début d’hiver, en raison de sa faible altitude (2040 m), de pentes modérées et de la proximité de la route du col des Mouilles, il constitue un objectif recherché des randonneurs Grenoblois.

Ce 10 janvier 2007, la météo nous annonçait un temps exceptionnellement chaud et un bon ensoleillement. J’avais fait une proposition sur la liste, mais il ne s’est trouvé personne de disponible pour m’accompagner.
C’est donc seul que je me retrouve au parking de Pré Marcel ( la neige est quasi absente de la route).
Il n’y a qu’une seule voiture sur cet espace bondé l’été.

Après 5 minutes de marche rapide je commence à suer sous mon pull et c’est donc au pré Michu que je tombe les habits un peu à l’écart du chemin principal.

De là deux itinéraires sont possible :  Suivre le grand chemin qui monte en direction du refuge Jean Collet (en forêt et à l’ombre et à priori plus fréquenté) ou rejoindre vers le Nord par un piste forestière la large arête de la montagne de Barlet.

Dans mon idée c’est ce dernier itinéraire que j’avais retenu en raison d’un meilleur ensoleillement.

Mais dès les premiers mètres, je tombe sur des traces dans la neige très fraîches qui m’indiquent que quelqu’un me précède de peu.

Je choisis alors le premier itinéraire d’autant plus que dans cette direction aucune trace récente n’est visible.

Le grand chemin est doublé sur plus d’un kilomètre par un sentier plus discret que je vais donc emprunter.
Malheureusement pour moi, le soleil se cache derrière des nuages accrochés sur les sommets et la température est franchement froide. Bien que je monte vite, lorsque j’attaque une série de lacets au fond du vallon, j’envisage de plus en plus de me rhabiller. Finalement, le soleil qui éclabousse à ma gauche la crête d’Orionde qui se dévoile de temps en temps entre les cimes des épicéas me redonne un peu de courage. Maintenant, il faut abandonner le sentier tracé pour rejoindre une moraine à travers une neige profonde. Le soleil joue toujours avec les nuages et des rochers dentelés. Encore un effort et je suis sur la crête de la moraine où le vent a soufflé la neige ce qui facilite grandement ma progression. Cerise sur le gâteau, le soleil se décide à venir l’effleurer et d’un coup l’ambiance change du tout au tout.


Les traces d’un gros chamois m’indiquent l’itinéraire qui dans une traversée ensoleillée va rejoindre la croupe d’Orionde.

La neige est détrempée et ne porte pas, ce qui rend la progression sans raquettes pénible. Un peu plus loin je passe à proximité d’un bachat alimenté par une source bienvenue.

Le sentier se poursuit déneigé, puis le versant change d’orientation et je me retrouve à nouveau dans la neige profonde, piègée par un épais tapis de rhododendrons.
Au bout d’une assez longue marche dans ces conditions , je viens à dominer de quelques mètres le sentier que j’avais prévu de prendre au départ. J’amorce une traversée descendante enfoncant jambes nues dans 50 cm de neige mouillée quant un skieur déboule à une dizaine de mètres sous moi. Il s’arrête éberlué, puis repart sans rien dire. Il a du me prendre pour un fou !
Encore un effort et j’atteins la croix d’Orionde.

Au delà la neige est trop profonde et sans raquettes je dois renoncer à poursuivre jusqu’au sommet.
Des traces toutes fraîches de ces ustensiles y conduisent d’ailleurs. Je scrute la crête, mais ne voit personne.

Ce point est un belvédère exceptionnel sur la haute chaîne et sur la vallée du Grésivaudan et la Chartreuse au delà.

Vers le Nord, la station de ski des 7 laux manque cruellement de neige.

Je descend de quelques mètres pour grignoter un mars à l’abri d’une bergerie.

A ce niveau de ma balade, la peau baignée de soleil, j’ai atteint un bien-être auquel je ne n’ai nullement l’intention de renoncer, et au mépris de tout risque de rencontre je m’engage sur le sentier de descente pourtant parcourus de nombreuses traces récentes.
Il rejoint assez rapidement la crête en forêt parsemée de clairières ensoleillées.

La piste forestière que je n’avais pas voulu prendre à l’aller me ramène au bout d’une agréable descente au point où je m’étais déshabillé.
A cette heure la praire bien verte est maintenant ensoleillée et j’en profite pour faire une pose et avaler mon deuxième mars.

De là, en quelques minutes, je suis à ma voiture sur un parking déserté.

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