La météo annonçait un très beau temps; il faut en profiter. Je pars, seul, pour Andon, à 1h30 en voiture de chez moi.
Au matin, à l’ombre, il fait froid, le sol est gelé. Mais après un quart d’heure de montée, je trouve le premier rayon de soleil, et c’est le déshabillage…
Pour ce jeudi 15 février, la météo annonçait donc un très beau temps. Je vais donc pratiquer le naturisme en liberté à l’Audibergue.
Il s’agit d’une crête de près de 6 kilomètres de long, culminant à 1642 mètres, située dans les Alpes Maritimes, au dessus de Andon (IGN 3542 ET).
La face sud est une falaise calcaire, la face nord un plateau en pente douce (!), boisée sur le bas, herbeuse en haut. Il y a une petite station de ski –mais cette année la neige manque.
C’est aussi l’occasion pour faire des photos. Pendant ce repas, le vent s’est calmé, je peux repartir vers la crête. Quelques nuages voilent le soleil, puis disparaissent aussi vite qu’ils étaient venus. Maintenant, c’est le temps idéal, le soleil est chaud –il doit faire 10 à 14 degrés. Le paysage est magnifique. D’un coté les montagnes, du Mercantour au Haut Verdon, de l’autre les collines, des préalpes à la mer. (J’ai beau connaître, à chaque fois je suis émerveillé.)
Vue sur le Mercantour.
Il va falloir penser à faire demi tour. Là, je peux rester sur la crête jusqu’au bout.
Il n’y a personne. Tout juste si en mangeant j’ai aperçu deux silhouettes et un chien, loin, qui partaient en s’éloignant.
Au total, j’aurai marché 6 heures, dont 5h30 nu. Mais à cause du vent du matin, je n’ai parcouru que la moitié de la crête.
Attention, ce qui est possible en semaine, en hiver, peut ne pas l’être en week-end ou en été: le télésiège de la Moulière remonte les VVTs et la montagne est fléchée pour les VVTistes.