(à chanter sur l’air des Trois p’tits cochons)
I) La découverte et l’euphorie, puis la prévention et la distanciation : voilà ce que ce matin là, roulant à tombeau ouvert sur l’une des longues routes départementales girondines, les ouies immergées dans la dancefloor, je récapitulais. Ce parcours m’avait amenée à ce rendez-vous avec de parfaits inconnus qui m’avaient contactée. » Découverte » d’une activité naturiste autre que des trucs statiques genre vautrage au soleil et trempage dans l’eau de mer : la randonnue. » Euphorie » de découvrir par des photos les lieux traversés, à savoir cette forêt landaise si familière pour moi, et une brochette de gaillards réjouis à la mine sympathique.
» Prévention » provenant de diverses sources, des lois floues concernant cette activité pénalisable au catastrophisme de certaines âmes bien intentionnées qui m’avaient prédit mille dangers à rencontrer lesdits gaillards en solo.
» Distanciation » mentale face au premier contact, telle la concentration face à une épreuve sportive ou un examen ; on oublie les risques en se disant que les entités humaines qui m’attendent au point de contact sont des êtres qui n’ont qu’un objectif : avoir du plaisir à marcher dans la forêt.
Paradoxalement, j’avais passé un temps exceptionnel à choisir les tenues appropriées. Tenue de sport avant l’arrivée sur le lieu même de promenade : un ensemble de jogging composé d’une brassière strech et d’un pantalon long, baskets et mini chaussettes (afin de ne pas être ridicule une fois en tenue de naturiste) et une culotte opaque taille basse. J’avais réfléchi longuement aux sous-vêtements parce que je tenais à ne pas distraire mes compagnons par la vue de fantaisies trop voyantes.
Le seul bijou que je ne pouvais pas enlever étant le témoin d’une vie parallèle en Danse Orientale, à savoir un percing au nombril, j’avais choisi une » banane » sobre et m’étais abstenue des strass et pendants habituels. Il avait fallu aussi penser à de quoi se couvrir rapidement en cas d’alerte, c’est à dire le fait de croiser des gens non-naturistes. J’avais finalement trouvé une serviette de sortie de bain munie d’un scratch, qui couvrait du dessous des épaules jusqu’à mi cuisses, et qui donnait envie d’être enlevée dès que possible vu la couleur criarde vert » salade » et la dégaine de sac à patate !
Ayant l’impression d’avoir fait le tour des difficultés, c’est le souffle calme et l’esprit apaisé que j’arrivais au point de rendez-vous.
(à suivre)
Je lance un avis à tous ceux qui vont se trouver à Euronat ou au CHM Montalivet (ou ailleurs dans le coin) en juillet et début août : je serai à Euronat et suis très intéressé par une randonnue dans le coin.
(Je le fais déjà seul ou avec ma femme, mais en groupe, c’est mieux).
Je vous invite à me contacter à l’adresse suivante : engammarep (arobase) yahoo (point) fr.
A bientôt peut-être.
Vu la question récurrente, je réponds en public : NON, ce n’est pas moi en photo. Je souhaiterais que cet article plaise autrement que par la paire de fesses de la poulette en photo …
Oui j’ai mis cette photo pour etayer l’article de cendrinox, je m’excuse auprès d’elle pour les indésirables qui cherchent autre chose que du naturisme
Wé d’un autre côté, fallait s’en douter, Gilles … ce n’est pas pour rien si les publicitaires mettent en valeur leurs sites nat avec les éternelles pin-up.
Bonsoir,Faut pas être parano non plus et voir le mal partout.Personnellement j’ai posé cette question à Cendrinox mais… pour une raison bien précise.Je pratique chaque saison des randonnues et cette photo ne correspond en rien à une randonnue, elle est totalement artificielle, c’est mon point de vue cela n’engage que moi.Désolé Gilles mais effectivement on est là, plutot, dans un esprit « pub ». Un groupe de naturiste de dos n’aurait-il pas eu le même impact sans remuer de vagues? D’autant plus que Cendrinox n’était à priori pas seule mais que « Ce parcours l’avait amenée à ce rendez-vous avec de parfaits inconnus qui l’avaient contactée« …Le texte lui même est également trés poétique, je veux bien admettre que c’est la façon d’écrire de Cendrinox… Si c’est sincère c’est charmant, ça laisse rêver nous ne sommes plus dans la forêt mais presque au paradis…Quoiqu’il en soit il faut admettre qu’il y a un certain talent dans l’écriture.Amicalement. Alexandre.
Si c’est sincère … ah ben voilà l’argument de la spontanéité – à savoir des paroles pondues telles quelles- qui forcément, elle, est « sincère » … mais dès que l’on fait l’effort de choisir ses mots, on est suspecte … Je suis un peu lasse de trouver ce genre d’objection depuis que je fréquente la blogosphère, en début 2005.
Et puis zut, franchement je ne vois pas pourquoi je m’interdirai d’écrire ainsi pour « faire sincère ». J’écris des scénars et des histoires à base de vécu parce que selon moi il n’y a que dans la précision que l’on peut bien décrire les choses. Ceci dit, je me réserve le droit de ne pas faire d’autobiographie. Eh oui, les univers que je décris, je les veux beaux parce que c’est comme ça que je vois le monde, nat ou pas d’ailleurs. Si ça ne plait pas, je n’y peux rien.
Bien vécue !
et pour une « débutante », quel courage…
pour le retour qui fut plus rapide que l’aller, ce n’est qu’une question de vision du temps déformée par la présence de psychotropes puissants dissiminés dans le corp du randonneur.
Ha, il était « grave » bon ce picnic !!!!
C’est très bien écrit et très sympa à lire.. Dommage que l’auteur ne soit pas aussi sympa et accueillante qu’elle veut bien le faire croire dans son récit…
Pathétique de se donner une si belle image de la sorte et renvoyer bouler qqun qui la croise par hasard sur le net et qui la reconnait dans un jeu comme studioquizz.com (très bon par ailleurs) et lui dit juste bonjour, le plus naturellement du monde. Enfin pour ce que j’en dis moi… peut-être que je ne parle pas français à cause d’une ou deux fautes de frappe 😉
(Voilà l’exemple du com inutile et gratuit de quelqu’un qui se défoule sur quelqu’un d’autre -sans modération of course- derrière un écran sans que l’attaqué comprenne de quoi il s’agit. Gerbant.)