par Ca fait plusieurs jours qu’il fait mauvais dans les Alpes Maritimes, il y a de la neige partout et en grande quantité au dessus de 1100m. Jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas pu me libérer pour mon activité de naturisme en liberté, la météo a prévu un dimanche beau et chaud. Il est 10h30 quand j’arrive à la balise 156 sur la route D5 entre Andon et Canaux. Il y a déjà cinq voitures sur le bord de la route.
Je pars raquettes aux pieds depuis la voiture, la neige est excellente et la pente douce. Je suis parti de chez moi avec un pantalon de ski et une polaire, que je quitte très vite, la chaleur est insupportable.
Ce pantalon de ski est bien adapté à la raquett’nue, c’est un vêtement étudié pour la compétition, il s’ouvre sur les côtés pour l’enlever facilement sans avoir à déchausser les skis. Ça permet d’avoir un vêtement chaud au cas où le temps se gâte.
Je reste encore un petit peu de temps en short, mais dès que je ne vois plus la route je le range dans la poche de côté de mon sac.
Au début je fais ma trace dans une neige vierge parsemée de buis. Mais très vite je rejoins d’autres traces récentes, tout le long de la montée je surveille pour ne pas me faire surprendre, mais je ne vois personne.
Sur le plateau je longe des piquets de clôture d’un parc à animaux, ils sortent à peine de la neige, il doit y avoir au moins un mètre de neige.
J’arrive au bord de la crête, au dessous de moi la vallée de Canaux Magnifique ! devant la montagne de Thiey, légèrement à gauche la Colle du Maçon, et vers l’Est le plateau de Calern.
Je me dirige vers la partie la plus haute en suivant la crête qui domine le village, c’est exceptionnel, il fait un temps à mettre un naturiste dehors! Je suis presque arrivé quand je vois deux têtes dépasser, ce sont deux amoureux qui contemplent le paysage, je remets mon short et me dirige vers un rocher un peu plus loin pour ne pas les déranger.
J’ai devant moi toutes la chaine des Alpes, grandiose! Pendant tout le repas je ne me lasse pas de contempler cette vue. Il y a deux personnes sur le sommet, et deux autres un couple aussi arrive au moment du café.
Après manger j’entame la descente vers un petit creux ou je suis rapidement hors de la vue des deux groupes, je me remets en habit de peau. Toute la descente je la passe à admirer le paysage et à repérer les prochaines raquett’nues.
Entre deux buis j’aperçois un monsieur, je m’apprête à remettre mon short, mais il ne m’a pas vu et continue à monter face à la pente, quand j’arrive à la hauteur de ses traces, je vois qu’il n’est pas seul, mais tous les deux ne se retourneront jamais, je suis donc resté nu. Je ne suis plus très loin de la route, mais il est encore tôt, alors je profite du soleil pour divaguer dans cette neige vierge.
Je crois que j’ai pris un léger coup de soleil sur le front et sur le reste du corps aussi. Je me promets de revenir, demain ou après demain.
Jean paul
Génial !
Je n’ai jamais pratiqué mais si tu en organises une autre, pouvant prendre assez facilement le train, je ferai le déplacement spécialement depuis Nancy avec mes raquettes qui n’attendent que ça … elles s’ennuient dans mon placard ! 😉
Merci de nous avoir fait profité de ta super ballade,
Simplement
Xav
:b Le naturisme en liberté, c’est toute l’année !
😮 Mais comme il faut le voir pour le croire, ton récit illustré est une ode à notre art de vivre
qui est en harmonie avec nous même, avec les autres et avec la nature.
Jacques du 91 (Essonne)
Ça fait plaisir de voir qu’il existe encore des espaces vierges surlesquelles on peut évolué le plus naturellement possible. Merci à Poulpe de faire partager ces moments de bonheur à ceux qui ne connaissent que la grisaille du mois de décembre : ça met du soleil dans les coeurs, surtout quand on habite Paris.