Après avoir découvert le naturisme l’été 2007 sur l’île de Krk, je récidive à nouveau en Croatie, pour découvrir le plaisir de la randonue, ce dimanche 8 mars 2009.
Le temps est magnifique et le boulot me laisse cette opportunité que je dois absolument saisir ! Depuis le temps que je lis sur les forums naturistes quel plaisir il y a de marcher nu dans la nature, il faut que je m’y mette aussi !
Une petite recherche sur internet et je vois que le camp FKK Konobe de Punat (sur l’île de Krk également) pourrait être le point de départ de mon expédition. Grand, éloigné de la ville de Punat, facilement accessible, je me doute qu’un dimanche à 10h, il n’y aura pas foule.
Arrivé sur place, une seule voiture est garée sur le parking, tout est fermé mais l’accès au site est laissé libre. Je découvre un très beau site qui vient se noyer dans une eau translucide. De beaux emplacements ombragés laissent imaginer le plaisir d’y passer des vacances. Par contre, l’accès aux plages me semble assez difficile pour des jeunes enfants, celles-ci étant composées essentiellement de petites criques pour 2 ou 3 personnes.
C’est alors l’heure pour moi de laisser tomber le pantalon, je ne garde que le t-shirt, l’air étant encore un peu frais. Quel plaisir ! Enfin, pour la première fois de l’année, je peux être nu, en plein air, sans avoir froid. Je profite quelques instants de ces premières minutes de détente et commence ma randonnée, à l’assaut de ces plages de rochers blancs, au milieu des moutons.
C’est un nouveau plaisir pour moi, une réelle découverte. Je me sens complètement libre, serein, même si l’idée de me retrouver nez à nez avec d’autres marcheurs, dans un pays dont je ne connais ni la langue ni la législation, gâche un peu mon bonheur. Le soleil me chauffe doucement et c’est complètement nu que je vais découvrir les installations du camping. La plage principale débouche sur le chemin des douaniers qui longe la côte au milieu de pâturages.
Je vais alors pouvoir marcher une heure et demi avant d’entendre les bruits familiers de discussions humaines. A contre cœur, je décide alors de mettre fin à cette première randonue mais pas à ma journée de naturisme. Je trouverai une petite crique isolée au sein du camping Konobe et en profiterai jusqu’à ce qu’un petit vent me déloge…
Ce fût ma première randonue, et j’espère trouver du temps à mon retour en France, pour rejoindre le groupe de randonueurs dans les calanques de Marseille.
J’ai eu l’occasion de faire un court séjour sur l’île de KRK il y a fort lontemps,à la fin des années 70 ! Et oui,ça commence a faire un peu “ancien combattant”…à l’époque c’était encore l’ancienne Yougoslavie.Je ne me souviens plus du nom du camping mais il y avait pas mal d’Allemands.Le bord de mer était rocheux et envahi de murènes.
“Ne connaissant ni la langue ni la législation”.
Alors,
– la législation: la Croatie ne poursuit pas la nudité simple.
– la langue: sur l’île de Krk, si l’on rencontre des promeneurs, la probabilité la plus forte est qu’ils parlent allemand, secondairement anglais, néerlandais ou français. La probabilité qu’ils parlent serbo-croate est assez faible…
De plus, ces derniers, tourisme oblige (cela peut-être couplé à ce que l’ancienne Yougoslavie était le pays de l’est (il était hors du bloc soviétique) le plus ouvert sur l’étranger et favorisant réellement l’étude et la pratique des langues. Je me souviens m’être trouvé à Gorizia, ne parlant pas un mot de Serbo-Croate, et demandant aux gens s’ils parlaient allemand, anglais, italien ou français: “les 4, alors choisissez” m’ont répondu plusieurs.
(J’en avais hâtivement déduit (ayant entre temps été en Roumanie où une très grande partie de la population es francophone) que pays de l’est = polyglottes, et à Moscou, chaque fois que j’essayais, je prenais en retour un “niet, roussky” J’avais dû interroger des dizaines et dizaines de passants pour trouver quelqu’un qui puisse m’indiquer mon chemin).
Merci pour l’info sur la législation PhilE. Si le temps se maintien, je vais essayer de découvrir les environs de Baska aujourd’hui, au départ du camp Banculuka.
Pour la langue, je parlerai anglais, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui le parlait.
A suivre…
A droite, en regardant la mer, c’est la station estivale, très fréquentée, de Baska.
A gauche, tu suis la côte, avec au début des criques, puis, plus personne sur des kilomètres…même en été.
Tu aurais du jeter un oeil sur mon site avant ton départ.
http://www.bionudism.eu
Merci pour ce beau témoignage qui me rappelle de bons souvenirs. Camping naturiste avec les parents dans les années 70 et 80, à l’époque de l’ex Yougoslavie. Énormément d’allemands, de quoi se perfectionner en langue.
J’y suis retourné bien plus tard, en famille, notamment à Valalta. Dont une fois avec mes parents aussi (3 générations de naturistes!) Des eaux toujours aussi belles
La Croatie a donc une place spéciale dans mon cœur
Pierre