Un groupe de femmes argentines s’est déshabillé mardi devant la Casa Rosada, siège de l’exécutif, à Buenos Aires, en Argentine, pour dénoncer les violences sexistes dans le pays. Ils l’ont fait sous le slogan « le fémicide est un génocide » dans une action de la Force artistique du mouvement de choc communicatif.
Une jeune fille a rapporté via un mégaphone la situation dans laquelle les femmes se trouvent dans le pays. Il a également été discuté sur les « disparues » et les « assassinées ». Alors qu’un groupe de plusieurs femmes se déshabillaient et se faisaient passer pour des corps sans vie sur le sol, cette jeune femme a prononcé un discours.
Son intervention a commencé comme suit :
« Louons-les tous: assassinées, disparues, abandonnées, battues, discriminées, expulsées. Nommons-les toutes : travailleuses, chômeuses, malades, en bonne santé, folles, sans artifice. Nommons-les toutes : vivantes et mortes. Dites mon nom, le leur. Nommons-les toutes et cela nous l’exigerons toujours.
Toutes les manières de tuer une femme: couper son cou, une mort instantanée. Enfermée sans eau, une mort pendant trois à sept jours. Enfermée avec de l’eau mais sans nourriture, quinze à quarante jours. Étranglée, une à 15 minutes. Brûlée, huit minutes. Saignée, trois minutes à une heure. Congelée, 90 à 100 minutes. Gazée, dix minutes. Frappée avec un objet contondant sur le pariétal, instantanément. Poignardée dans le cœur, dix secondes. “
Pendant qu’elle parle, le reste des femmes exécutent la performance choquante. À la fin de l’action, le lever. « Nommons tout le monde et nous existerons toujours », conclut cette intervention. Les femmes terminent leur action par un cri qui se termine dans un silence sépulcrale.
Sources pour cette édition 2017 http://anccom.sociales.uba.ar/2017/05/31/femicidio-es-genocidio/ et https://www.pagina12.com.ar/41038-femicidio-es-genocidio
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