25 avril 2024
Belezy a été rachet...
 

Belezy a été racheté par capfun

32 Messages
12 Membres
15 J'aime
4,385 Vu
gilles
Messages: 12517
Admin Parrainé
Premier message du sujet
(@gilles)
Membre
Inscription: Il y a 21 ans

Info vue sur facebok et vérifiée à https://www.societe.com/societe/belezy-provence-707120267.html  

Nicolas Houe de Cap fun est le dirigeant de Belezy

 

Donc à ma connaissance et ce n'est sans doute pas près de s'arrêter cap fun dispose déjà des 3 plus beaux campings

La sablière

Arnaoutchot

Belezy

Tags du Sujet
31 Réponses
PhilE
Messages: 14432
Confirmé Parrainé
(@phile)
Membre
Inscription: Il y a 17 ans

Ce qui veut dire que, n'en déplaise aux catastrophistes, il y a très peu de chances que Cap Fun ait l'intention de les textiliser, ce serait plutôt le contraire, Capfun investit dans le naturisme, sans doute un créneau porteur.

Que des affreux capitalistes fassent ainsi de sales profits, voilà qui nous permet de voir l'avenir avec plus de confiances, parce que si les centres naturistes n'étaient pas rentables, ils disparaitraient un à un.

 

 

Répondre

Vente de videos vivrenu-tv, WNBR randonues

FabienB
Messages: 1103
Confirmé Parrainé
(@fabienb)
Membre
Inscription: Il y a 16 ans

Article intéressant 

https://www.decisions-hpa.com/actualite/interview-de-pierre-houe-fondateur-de-capfun-en-achetant-des-campings-je-limite-le-pouvoir-des-ota/69131/

C’est une boîte familiale apparemment... et visiblement son cheval de bataille est contre les grosses machines du net (OTA) broyeuses de petites structures.

 « Nous avons essayé de garder dans chacun de nos campings l’identité du propriétaire antérieur. Nous n’avons pas tout cassé pour plaquer un modèle unique. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a progressé. Les ambiances sont différentes d’un camping à l’autre en fonction de leur région et de leur histoire. Ce qui est important pour nous, c’est que le client veuille renouveler l’expérience de ses vacances Capfun, dans un autre camping Capfun.

»

ils veulent donc véritablement créer un segment naturisme dans leur catalogue... noter qu’il ne cible que des campings France4... pour l’instant. Ce qui est judicieux car ils peuvent utiliser la base de clients commune

 

Répondre
2 Réponses
Denis
Moderator
(@denis)
Inscription: Il y a 11 ans

Membre
Messages: 7683

@fabienb

Article très intéressant, le bonhomme tient la route, il a une vraie vision mais ça reste un homme d'affaire et pas une seule ligne de cet article assez long n'évoque même de loin le naturisme. Si pour un camping donné il pensait que l'orienter vers les textiles le rendrait plus performant il n'hésiterait pas à le faire. Maintenant, peut-être que dans son équipe qui semble familiale il y en a qui ont cette fibre (parmi les enfants?).

 

Mais l'utilisation du jargon m'agace: j'ai appris ce qu'était une OTA...

 

Répondre
DELEST67
Assidu
(@delest67)
Inscription: Il y a 20 ans

Membre
Messages: 869

@denis je suis bien d'accord avec l'agacement sur le terme OTA. Il y a une solution simple : dans mon activité professionnelle, pour les rapports, études etc... On indiquait d'abord le nom en entier suivi entre parenthèse de l'acronyme. Ensuite on pouvait utiliser simplement cet acronyme. Donc j'ai été voir sur le net car je ne connaissais pas : Online Tourism Agency (OTA).

En ce qui concerne Belezy, nous allons nous y rendre pour la deuxième fois. 

On verra bien s'il reste bien naturiste à la longue. 

Je ne savais pas qu'Arna avait aussi été racheté. 

Mais tant que c'est rentable et qu'il y a de la demande, il ne devrait pas se risquer d'abandonner ce créneau particulier alors qu'il semble que justement la demande augmente et surtout vers les plus jeunes.

 

Répondre
gilles
Messages: 12517
Admin Parrainé
Premier message du sujet
(@gilles)
Membre
Inscription: Il y a 21 ans

oui interessant, j'archive le texte ici :

Petite précision OTA signifie "Agence de voyage en ligne"

 

Interview de Pierre Houé, fondateur de Capfun : « En achetant des campings, je limite le pouvoir des OTA »

 
Le groupe de direction Capfun en brainstorming : Pierre Houé (en jaune), son épouse Marie (2e à gauche) et ses enfants Nicolas, Marion (5e et 6e) et Rémy (9e).

Pierre Houé, fondateur de Capfun a fait l’acquisition d’une vingtaine de campings depuis le début de l’année, portant à 149 le nombre d’établissements Capfun en Europe. C’est de loin le premier groupe intégré de campings, du jamais vu dans le secteur de l’hôtellerie de plein air. Issu de l’informatique, cet entrepreneur a fait ses premières armes dans la Résidence de Tourisme où il a fait l’amère expérience des intermédiaires de réservations avant d’abandonner cette filière pour celle du camping. Dans cette interview exclusive, il nous parle de sa découverte des campings au début des années 2000, de la conduite de son entreprise au côté d’une équipe de direction soudée, des raisons de son combat face aux OTA et de sa gestion de la crise sanitaire.

 

Décisions HPA : Vous venez de faire l’acquisition de treize des seize campings Oléla, lesquels s’ajoutent aux huit campings acquis en janvier et février. Cela représente un total de 149 campings Capfun. Cette accélération est-elle le fruit d’opportunités qui se sont présentées, ou est-ce la réalisation d’un objectif que vous vous êtes fixé ?

Pierre Houé : J’avais déjà acheté deux campings à Thierry Pacteau, l’un des deux associés de la société Campella qui gérait la marque Oléla. Quand ils ont décidé de vendre la société, Thierry m’a naturellement appelé. Des campings m’intéressaient plus que d’autres, mais c’était tout ou rien, donc on a tout pris. Mon objectif n’est pas le nombre de campings, c’est de proposer des campings de qualité qui soient complémentaires. Et il est évident que plus le volume de produits est important, plus la marque est facile à faire connaître, si elle fait du bon travail.


Vous avez d’autres projets d’acquisitions dans les mois qui viennent ?

Bien sûr. C’est une année très particulière en raison du Covid qui a amené un certain nombre de patrons de campings à devenir vendeurs. Les opportunités d’achats sont donc plus nombreuses.

Mais attention, 2021 risque d’être plus complexe à gérer que 2020.

Justement, cette situation particulière que nous traversons ne vous inquiète pas ?

Dans ce type de situation, ceux qui s’en sortent sont ceux qui ont envie de faire face à l’événement. L’an dernier, malgré la crise, nous avons fait une saison très correcte. Une baisse de CA à périmètre constant de 9%. La clientèle a été différente, mais au rendez-vous. Si les vaccins fonctionnent, on va refaire un été correct. Nous sommes plutôt optimistes car les gens ont envie de vacances. J’ai mes trois enfants avec moi. Ils veulent faire progresser Capfun et sont encore plus à l’attaque que moi. A chaque fois qu’il y a eu des circonstances difficiles, nous nous sommes battus, et ça nous a plutôt réussi.

Comment voyez-vous l’évolution du secteur dans un proche avenir ?

L’avenir du produit dépend de l’adhésion des clients à ce produit. Et aujourd’hui en période de crise sanitaire les clients y adhèrent totalement parce qu’on leur offre du grand air. Pour l’instant ils sont confinés, mais dès qu’ils le pourront, ils viendront dans nos campings.

Comment avez-vous géré la crise l’an dernier ?

Nous avons mis en place un contrôle sanitaire, mais nous avons surtout réagit très vite à chaque fois qu’il y a eu des cas de Covid. Sur les 1,2 million de vacanciers que nous avons reçus, il y a eu 41 cas de Covid, ce qui représente 19 familles. C’est donc très peu. En général ils sont arrivés avec le Covid, l’ont détecté pendant leur séjour, et sont repartis immédiatement. Nous avons eu le cas d’une petite fille qui est arrivée avec le Covid le samedi. Elle a été testée le lundi et a reçu le résultat le vendredi soir. Entre temps, elle s’est continuellement baignée dans les piscines. Quand j’ai appris cela, j’étais très inquiet sur les retombées que cela pouvait provoquer dans les semaines suivantes. Et il n’y a rien eu. Elle n’a contaminé personne. Les piscines sont vraiment désinfectantes !

Campagne visuelle dans le métro parisien.

Comment êtes-vous arrivé dans le secteur du tourisme ?

J’ai fait des études courtes et très techniques puisque j’ai été dans les premières promotions de BTS Informatique. J’ai été diplômé en 1974 et à l’époque l’informatique c’était du b.a.-ba. J’avais envie d’entreprendre, de créer mon entreprise et je me suis trouvé dans un contexte qui m’a permis de le faire. Dans mon premier métier, j’installais des ordinateurs et je faisais des progiciels pour des experts-comptables, des négociants, des services de paie, des administrateurs de biens, des gérants de locations de vacances. En approchant ces différents secteurs, j’ai appris comment gérer une entreprise. Pour l’anecdote, j’ai même passé une soirée à côté de Bill Gates, qui était encore un parfait inconnu à l’époque et qui venait de contracter avec IBM.  En 1978, j’ai donc monté ma société et créé un progiciel qui équipait les administrateurs de biens, les agences immobilières et les agences de location de vacances. J’ai notamment équipé une agence, qui est devenue Odalys par la suite, et dont j’admirais la méthode de fonctionnement. En 1992, un concurrent de cette agence était en redressement judiciaire et domicilié à côté de chez nous. Je me suis donc intéressé à cette entreprise qui s’appelait France Location et je l’ai reprise. Elle gérait cinq résidences de tourisme pour 250 appartements. C’était un premier pas dans le tourisme. En 2000, nous gérions 45 résidences et 2500 appartements.

Qu’est-ce qui vous a fait basculer de la résidence de tourisme au camping ?

Les résidences de tourisme sont des immeubles que je gérais en majorité pour le compte d’autrui. Que la saison soit bonne ou mauvaise, je devais payer des loyers et ce, dans un contexte hyper compétitif. Pour vous donner une idée, on était dans les années 2000, le premier fournisseur de Carrefour Vacances en France dont on a été partenaire dès 1996. On a connu un nombre de tour-opérateurs phénoménal, c’était de la folie. Dégriftour a commencé avec des commissions à 10%. C’était fantastique parce que pour 10% ils vous amenaient des clients grâce à la richesse de leur catalogue. Ils vendaient uniquement de la dernière minute. Et puis la commission est passé de 10 à 15% puis à 20, puis à 22%. On s’est rendu compte alors qu’on travaillait pour eux et qu’ils pouvaient nous assécher. Si on les laissait faire, ils seraient passés à 25%. C’est là qu’ont émergé des sociétés qui ont pris les marchés comme Booking.com. J’étais fondamentalement contre cette vampirisation. A partir de 2001, j’ai cessé peu à peu de gérer des résidences de tourisme en ne renouvelant pas les baux. J’ai commencé à regarder les campings vers 1999.

Comment avez-vous trouvé l’offre camping ?

En 2001 j’ai acheté mon premier camping Le Sagittaire situé à Vinsobres dans la Drôme. Ce terrain m’a plu. Il coûtait très cher, mais il fallait que j’y aille. J’ai été surpris de la puissance de vente du camping. Lorsqu’on vend un produit correct, le client vient l’acheter. Tout simplement. J’ai donc continué à acheter des campings parce que là, je rendais des clients heureux. Et puis on vendait tôt, c’était bien. J’ai ainsi abandonné les résidences de tourisme et n’ai gardé que les cinq qui nous appartiennent. Nous ne souhaitons plus rien gérer pour les autres. Nous voulons travailler pour nous, développer notre marque.

Comment faites-vous pour acheter autant de campings ?

Nous avons un business modèle qui fonctionne. Nous avons capitalisé de l’expérience dans tous les domaines. Nous sommes autonomes sur tous nos travaux, dans la gestion des ressources informatiques, la commercialisation, les ressources humaines. Et puis nous créons un lien particulier avec les vendeurs qui, souvent, restent travailler avec nous. Nous avons 150 campings et 300 directeurs que j’appelle pratiquement tous par leur prénom. Je leur fais une très grande confiance. Je visite chaque camping une ou deux fois par an. Nous voyons ce qui est fait et nous réfléchissons ensemble à l’évolution des produits.

Comment se passe la vie du groupe ?

Nous faisons des séminaires et de la formation régulièrement. Notre équipe de direction est très soudée. Elle est composée d’une douzaine de personnes qui managent la totalité des campings. C’est une Ferrari. Cette équipe est composée de mes trois enfants Nicolas, Rémy et Marion et de personnes qui, globalement, ont été recrutées dans les campings ou à travers France Location. Il y a beaucoup de promotion interne.

Y a-t-il une identité Capfun dans chaque camping ?

Nous avons essayé de garder dans chacun de nos campings l’identité du propriétaire antérieur. Nous n’avons pas tout cassé pour plaquer un modèle unique. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a progressé. Les ambiances sont différentes d’un camping à l’autre en fonction de leur région et de leur histoire. Ce qui est important pour nous, c’est que le client veuille renouveler l’expérience de ses vacances Capfun, dans un autre camping Capfun. Il faut savoir que 50% des clients reviennent sur un même camping, les autres sont des itinérants et c’est eux qu’il faut savoir retenir en leur offrant des expériences nouvelles.

On reconnait vos campings par la particularité de leurs équipements ludiques.

Nous sommes associés à 48%, avec un partenaire Allemand, qui fabrique pour nous, des jeux extraordinaires d’inventivité. Nous avons l’exclusivité. Ces jeux ont une identité qui colle parfaitement avec l’univers enfantin, et donc à notre cible, la famille.

Le camping l’Hermitage à Sérignan, dans l’Hérault, est équipé de l’une des nombreuses structures ludiques fabriquées en exclusivité par une société allemande pour Capfun.


Vous comptez aussi vous développer en Europe du Nord ?

Nous avons pris la décision de nous introduire sur le marché néerlandais. Nous avons pour l’instant douze campings aux Pays-Bas. L’idée est de prendre une fraction significative du marché néerlandais. Les campings néerlandais ont bien fonctionné l’été dernier, avec une manière différente de gérer le covid. Actuellement, pendant que les Français sont confinés, les campings aux Pays-Bas sont ouverts et accueillent du monde.

Aujourd’hui il existe beaucoup de marques de campings. Peut-on parler de guerre des marques ?

Il y a forcément une guerre des marques, mais elle n’est pas vive comme dans d’autres secteurs d’activité. S’il y a une guerre c’est avec les agences de commercialisation en ligne, les fameuses OTA. Le problème deviendrait réel si une OTA s’imposait sur le marché du camping.

Dans le secteur de l’hôtellerie de plein air, vous aviez donné l’alerte en 2008 sur le risque de laisser les OTA prendre le contrôle de la commercialisation des campings…

Oui et ça a bien marché. Avec les autres groupes et chaînes, nous avons créé le Comité des chaînes en 2008 pour réfléchir justement à cette problématique de vampirisation de notre commercialisation par des OTA. Les chaînes ont bien compris la problématique. Elles ont freiné leurs adhérents qui travaillaient avec les OTA. C’était une période où on parlait beaucoup de Booking.com. Il y a eu une certaine prise de conscience. Mais notre raisonnement n’est pas encore compris par tous. Si on prend l’exemple d’Oléla dont on vient de racheter 13 campings, c’est une marque qui travaille beaucoup avec l’OTA Campings.com. Avec nous, ça va cesser.

Parfois j’entends des propriétaires me dire que nous bloquons les OTA à notre bénéfice.

Ce raisonnement est complètement faux. Lorsque nous achetons un camping, nous valorisons l’affaire, mais aussi sa clientèle. Acheter un camping rempli de clients OTA ne coûte pas le même prix qu’un camping qui a développé sa clientèle directe. Et le propriétaire ne tirera pas le même prix de son affaire. Quelle que soit sa taille.

Il est fondamental de ne jamais oublier qu’une composante majeure de la valeur d’un fonds de commerce, c’est sa clientèle !

Est-ce que le fait d’acheter de plus en plus de campings, c’est aussi une façon de limiter le pouvoir que les OTA peuvent avoir sur les campings ?

C’est évident. Et moins les OTA auront de produits représentatifs, mieux ce sera pour la profession.

Il faut se souvenir de Camping Chèque. A l’époque, Camping Chèque a banalisé le prix de la basse-saison à 15 € la nuitée, pour deux personnes et un véhicule. C’était le premier « Booking.com » des campings. Il est arrivé en douceur, porté par l’amitié qui prévalait entre son créateur et les gérants de campings. Il s’est développé facilement. Le secteur a eu la chance que Camping Chèque soit vendu au groupe Vacalians (actuel Vacanceselect) qui a cessé l’activité. Mais le mal était fait.

Donc à cette époque-là, les campings n’avaient pas conscience du risque de mainmise commerciale de Camping Chèque sur leur activité ?

Absolument. Tout comme nous, avec Dégriftour, sur nos Résidences de Tourisme à la fin des années 90. Nous n’avions pas vu venir le danger. Ce canal de distribution marchait bien… trop bien !

Capfun est aujourd’hui le plus gros réseau de campings. Les campings indépendants ne pourraient-ils pas craindre aussi que Capfun fasse la pluie et le beau temps en termes de prix ? Que vous détourniez la clientèle des campings indépendants plus chers que vous ?

Le marché est large. Yelloh Village, ECG-Homair, Vacanselect-Tohapi, Sandaya, Siblu, Flower, et Huttopia sont des enseignes très démarquées. Une dizaine de sociétés se démarquent par une démarche globale. C’est le cas dans chaque marché. C’est très rare de trouver un marché où il n’y a pas de marque forte, comme c’était le cas quand je suis arrivé dans le camping.

Pensez-vous que cette situation de crise sanitaire va pousser les campings vers les OTA ?

Nous étions bien sortis de la tentation d’avoir recours aux OTA, mais la crise a redistribué les cartes. L’année dernière, les campings ont subi des annulations importantes. Ils ont entendu les sirènes des OTA leur promettant des clients. Or, plus de la moitié des clients que ramènent les OTA sont des clients du camping. L’OTA n’apporte rien.

L’autre moitié des clients que les OTA apportent est donc nouvelle…

Le client va s’habituer à aller sur une plateforme où il trouve un vaste choix de campings et ne passera plus jamais en direct dans les campings. Les campings pourront donc définitivement faire un trait sur 20% de leur chiffre d’affaires qui reviendra aux OTA. Au-delà du détournement de la clientèle des campings, il y a aussi le problème de leur méthode de commercialisation.

Pour vous donner un exemple, j’avais pris l’OTA le plus puissant qui était à l’époque Voyages Loisirs. Ceci pour m’aider à commercialiser l’un de mes premiers campings, Le Boucanet, seul camping pieds dans l’eau du Gard. Je lui ai donné un allotement de six mobil-homes en haute saison et il était « no limit » en basse saison. Quand j’ai fait mes comptes à la fin de la saison, la commission que je lui ai payé sur les six mobil-homes (qu’il a parfaitement commercialisé pendant la haute saison) était plus élevée que le chiffre d’affaires qu’il m’a permis de faire en basse saison. Donc le partenariat n’était pas équilibré. L’OTA vient prendre la laine sur le dos du mouton, il n’apporte rien. Quand un internaute passe par une OTA, il cherche un prix, il n’est pas client de l’OTA. La concurrence amène l’OTA à mener une politique de prix qui consiste à vendre moins cher que le moins cher. Et chaque année ils vous demanderont de baisser les prix. Regardez Airbnb : j’ai un ami qui était Airbnb à Marseille. Quand il a commencé il y avait peu d’Airbnb dans cette grande ville. Il vendait la nuitée un peu plus de 50 euros. Deux ans après, Airbnb l’a rappelé en lui expliquant qu’il vendait moins bien et qu’il faudrait qu’il baisse son prix à 45 €. Un an et demi après, le nombre d’offres Airbnb à Marseille a encore augmenté et il a dû encore baisser son prix à 40 euros s’il voulait espérer vendre des nuits.

Aujourd’hui, la commercialisation dans l’hôtellerie de plein air est une question importante que la crise sanitaire a tendance à cacher. Il faut savoir que la plupart des OTA sont venues renégocier leurs contrats linéaires, au printemps dernier à des conditions inacceptables, que beaucoup de campings ont dû accepter.

Répondre

Filmé en 2010 lors de la plus belle des wnbr de brighton en HD le film sort fin septembre 2022

trovaz
Messages: 42
Assidu
(@trovaz)
Membre
Inscription: Il y a 17 ans

Je connais un camping du Calvados racheté il y a quelques années par Capfun pour y avoir séjourné une semaine, après cet achat. Je pense donc avoir " l'expérience de ses vacances Capfun"

Bien sûr le discours de Pierre Houé est très peaufiné et convaincant, notamment quand il l'appuie sur les déboires qu'on peut attendre des OTA. Je crains que toute reprise par Capfun n'amène les conséquences que j'ai pu alors constater : densification des parcelles,  personnels parfois peu aimables ( peut-être sous pression ?), animations à base de musique et de vidéo enregistrées pouvant resservir ailleurs, diminution du nombre des emplacements ( nus !) au profit des locations.

Répondre
1 Réponse
timbuktu
Assidu
(@timbuktu)
Inscription: Il y a 5 ans

Membre
Messages: 2655

@trovaz

densification des parcelles,

oui.

personnels parfois peu aimables ( peut-être sous pression ?),

oui.

animations à base de musique et de vidéo enregistrées pouvant resservir ailleurs

oui.

diminution du nombre des emplacements ( nus !) au profit des locations.

oui.

Répondre
PhilE
Messages: 14432
Confirmé Parrainé
(@phile)
Membre
Inscription: Il y a 17 ans

"diminution du nombre des emplacements ( nus !) au profit des locations." : tendance générale, quel que soit le type de camping (naturiste ou textile, de club ou associatif ou commercial ou municipal).

 

Sur Facebook, je reçois plein de messages sponsorisés de campings Capfun.
Je leur demande si Capfun a des campings naturistes, et ils me répondent que oui.
Je les connais déjà, ces campings, mais ma question a pour but de montrer qu'il y a une demande, une clientèle qui existe et une clientèle potentielle. C'est ma petite pierre à l'édifice pour éviter que les campings naturistes se textilisent quand ils sont repris.

Si nous tous nous avons ce réflexe, ils vont finir par se dire "mais c'est pas possible, tous les Français sont naturistes ou quoi?" (bon, je sais, j'extrapole un peu; mais ça ne peut pas faire de mal).

Répondre
1 Réponse
timbuktu
Assidu
(@timbuktu)
Inscription: Il y a 5 ans

Membre
Messages: 2655

@phile

Je les connais déjà, ces campings, mais ma question a pour but de montrer qu'il y a une demande,

Ce que tu fais ressemble à de la manipulation et tu voudrais qu'on suive ton exemple ?

Le terme « agitprop » est aujourd'hui utilisé par extension pour toute forme de médias de masse» qui vise à influencer l'opinion à des fins politiques, commerciales, etc., et particulièrement s'il tente de les persuader en « agitant » les esprits à l'aide d'une rhétorique émotionnelle.

Répondre

Amazon, gratuit pour vous et entre 2% et 4% pour le site

gilles
Messages: 12517
Admin Parrainé
Premier message du sujet
(@gilles)
Membre
Inscription: Il y a 21 ans

La direction a communiqué sur le sujet du rachat avec ce document

 

Répondre
jpb
Messages: 51
 jpb
Payant 03
(@jpb)
Membre
Inscription: Il y a 20 ans

Je comprends les motivations de Pascal et Madelon à vendre Belezy. Les structures commerciales de cette taille , necessitant un fort investissement financier et personnel , ne tiendront qu a l interieur de Groupes structurés comme CapFun. Les temps des stuctures familiales ne se pretent plus ni a l époque, ni aux aspirations de la "nouvelle clientèle" naturiste. Les jeunes viennent plus nombreux ( et c est une bonne chose) mais aussi avec des nouvelles exigences d'animation et de confort. Pour Cap Fun, c'est visiblement juste une diversification dans un creneau spécifique, un investissement dans un business rentable et en croissance. Il restera toujours des petites structures familiales, plus sauvages et moins equipées que ces grands centres. Voir par exemple le Champ de Guiral ou Haut Chandelalaar que nous connaissons et recommandons

On verra dans le durée ce qu'il adviendra de l'esprit naturiste des pionniers ( Gaby en tête) ….Est ce que la Sabliere a changé parce qu il y a un tobogan? Je suis sur que les enfants , eux, seront contents...Tout change, tout passe, tout se transforme. Mais l esprit naturiste se renforce : il y a  plus de demande pour ce type de vacances et cela n a sans doute pas echappé a Cap Fun

A nous de continuer à faire vivre un naturisme sain et familial. Dans des grands centres ou des petits. En montrant l'exemple entre autre

Nous serons a Belezy des le 12/06 :d  

Répondre
1 Réponse
PhilE
Confirmé Parrainé
(@phile)
Inscription: Il y a 17 ans

Membre
Messages: 14432

@jpb ".Est ce que la Sablière a changé parce qu il y a un toboggan? " La première fois que je suis allé à la Sablière, il n'y avait que des emplacements pour les tentes ou les campings cars. (Et je n'avais d'ailleurs pas de voiture, donc j'avais un équipement très sommaire!)

Puis j'y suis retourné quelques années après: le camping était devenu un parc de mobil homes.

Tendance générale, dans tous les campings. Donc oui, la Sablière avait changé. Et est quand même restée la Sablière.

 

Quant au message de Timbuktu, délirant, débile, grotesque, ridicule, je vous laisse choisir le mot. Je ne savais pas que j'étais trotskyste.

 

Répondre

Souscrire abonnement pour accès articles et vidéos du site vivrenu

jean-mi77
Messages: 4079
Confirmé
(@jean-mi77)
Membre
Inscription: Il y a 13 ans
Posté par: @timbuktu

Ce que tu fais ressemble à de la manipulation et tu voudrais qu'on suive ton exemple ?

Ben oui, il faut montrer qu'on existe.

Répondre
FabienB
Messages: 1103
Confirmé Parrainé
(@fabienb)
Membre
Inscription: Il y a 16 ans

 Vont peut être rendre la Grande Cosse aux naturistes?...🤔

Répondre

Soutenez vivrenu quand vous achetez par l'intermédiaire d'amazon, cliquez c'est gratuit

PhilE
Messages: 14432
Confirmé Parrainé
(@phile)
Membre
Inscription: Il y a 17 ans

Plus les grands groupes de tourisme, la grande distribution etc. proposeront des destinations naturistes, au milieu des destinations textiles, plus le naturisme acquerra un caractère de normalité, gage pour nous d'une pratique naturiste sereine sans être considérés comme de doux dingues (ou pire), et gage aussi de développement économique du naturisme, car encore une fois, les terrains naturistes soit sont rentables, soit ferment.

Timbuktu peut se considérer dispensé de réagir.

Lidl Voyages

Bonjour Philippe, oui nous avons quelques offres de campings naturistes dans le sud de la France N'hésitez pas à nous contacter en MP pour obtenir plus de renseignements ou un devis 🙂 Bonne journée. L'équipe Lidl Voyages.
 
Répondre
1 Réponse
timbuktu
Assidu
(@timbuktu)
Inscription: Il y a 5 ans

Membre
Messages: 2655

@phile

Bonjour Philippe, oui nous avons quelques offres de campings naturistes dans le sud de la France N'hésitez pas à nous contacter en MP pour obtenir plus de renseignements ou un devis 🙂 Bonne journée. L'équipe Lidl Voyages.
 
Les naturistes qui veulent rester discrets, ne font jamais de reservations auprès d'agences comme Leclerc ou Lidl voyages, mais directement auprès des centres de vacances où il est inutile pour eux de demander si "c'est naturiste".
 
Répondre
Denis
Messages: 7683
Moderator
(@denis)
Membre
Inscription: Il y a 11 ans
Posté par: @timbuktu

Les naturistes qui veulent rester discrets, ne font jamais de reservations auprès d'agences comme Leclerc ou Lidl voyages, mais directement auprès des centres de vacances où il est inutile pour eux de demander si "c'est naturiste".

Tu ne veux pas plutôt dire "les naturistes qui n'assument pas et qui ont honte de poser la question"??

 

Répondre
4 Réponses
KoalaTek
Confirmé
(@koalatek)
Inscription: Il y a 13 ans

Nudien
Messages: 1473

@denis  les naturistes qui n'assument pas sont-ils vraiment naturistes ? J'ai du mal à comprendre. Avant de découvrir VN et l'APNEL je n'assumais pas non plus quand je me dénudais dans mon jardin les nuits de pleine lune en été… j'avais un peu honte, comme si je faisais quelque chose de répréhensible… Ensuite j'ai compris que c'est moi qui étais "normal" 😀


hors-sujet je sais

Répondre
PhilE
Confirmé Parrainé
(@phile)
Inscription: Il y a 17 ans

Membre
Messages: 14432

@koalatek ce que c'est que le conditionnement!

Quand j'ai arrêté (vers 12 ans) de mettre un pyjama, j'avais tellement peur qu'on me juge mal que je le mettais au panier à linge. Et un jour ma mère m'a dit "ça ne sert à rien de le mettre à laver si tu ne l'utilises pas". Ah bon, c'est tout? J'avais peur qu'on me passe un savon. Et pourtant, je sais que ma mère a toujours dormi en chemise de nuit et mon père en pyjama.
J'avais donc intégré l'idée que pyjama = normal, pas de pyjama = anormal (donc déviant).

Timbuktu, c'est autre chose, c'est un parti pris négativiste systématique. Si je dis que la terre est ronde, il va me dire qu'elle est plate, si je dis que le Sahara est chaud il va me dire que c'est froid. Mais c'est vrai, quel besoin de rester discret, et où serait le problème de réserver via Lidl ou autres?

Nous ici, les centres naturistes, nous les connaissons, par Vivrenu on peut avoir plein d'adresses, des avis de ceux qui y sont allés etc. Mais le grand public, ça peut leur être utile qu'on leur propose des destinations naturistes. Je prends l'exemple de ceux qui vont ici ou là sur des plages naturistes, et qui verraient de tels campings: plutôt que de séjourner dans un camping textile et d'aller à la plage naturiste, ils peuvent se dire "tiens, un camping naturiste, pourquoi pas?" et cela, pas forcément au bord de la mer. Il y en a même qui viennent directement au camping naturiste, sans passer par la case plage, tels cette famille allemande que j'ai vue il y a deux ans à Castillon de Provence (ils n'avaient simplement pas noté que c'était naturiste, alors même que c'est la première chose qu'on voit sur leur site), ou ceux que j'ai vus à la Sablière l'an passé ("on avait vraiment besoin de se déconfiner, alors tant qu'à déconfiner le corps, autant le faire totalement". C'était non seulement leur premier séjour naturiste, mais aussi leur première pratique du naturisme "sauf des bains de minuit dans la piscine d'amis").

 

Répondre
KoalaTek
Confirmé
(@koalatek)
Inscription: Il y a 13 ans

Nudien
Messages: 1473

@phile je dirais que la terre est très légèrement ovoïde et que Timbuktu aurait raison pour le désert dont les nuits sont plutôt glaciales 🙃

J'aime beaucoup ce qui pourrait être un slogan :

"Déconfinez votre corps"

AMA la visibilité "naturiste" d'un lieu peut induire ou faire germer l'idée d'essayer, d'autant que le documentaire naturiste à la télé devient un marronnier (dont on connait maintenant l'origine du terme 😉). 

Répondre
PhilE
Confirmé Parrainé
(@phile)
Inscription: Il y a 17 ans

Membre
Messages: 14432

@koalatek Ou aussi le tract du CGF Villecresnes (94): découvrez votre vraie nature.

Répondre

Vente de videos vivrenu-tv, WNBR randonues

Page 1 / 2
Partager :
Site du portail naturiste francophone VivreNu.com   :  rencontres-naturistes.com   lenaturisme photos nudismlife.com   tousnus.fr   photos.naturistes   Revues Naturistes Vintage   World Naked Bike Ride WNBR Cyclonudistes   tv-naturiste  VivreNu TV  o2switch