La federation belge de naturisme est toujours en demande d'une seconde plage naturiste sur le littoral, mais c'est toujours la crainte d'y voir la "porte ouverte" à des lieux de débauche dans l'environnement immédiat, qui fait obstacle à toute nouvelle autorisation.
Ils devraient savoir qu'une autorisation officielle du naturisme n'est habituellement que la consécration d'un usage, suivi d'une tolérance.
Bredene est une exception, pas un modèle.
La liberté ne s'octroie pas, elle se conquiert.
Ils devraient savoir qu'une autorisation officielle du naturisme n'est habituellement que la consécration d'un usage, suivi d'une tolérance.
Bredene est une exception, pas un modèle.
La liberté ne s'octroie pas, elle se conquiert.
Oui, pour un pays comme la France, où les tolérances ou autorisations ont en général entériné une pratique préexistante.
Mais la Belgique a ceci de particulier que son littoral est totalement urbanisé, et qu'aucune pratique naturiste n'y existait.
Pas de crique à l'écart, pas de plage suffisamment vaste où, après avoir marché 1km, on ne trouvait plus personne.
Donc, pour la Belgique, la seule solution est de demander une autorisation.
Et on peut espérer trouver des bourgmestres ouverts.
Mais la Belgique a ceci de particulier que son littoral est totalement urbanisé, et qu'aucune pratique naturiste n'y existait.
Pas de crique à l'écart, pas de plage suffisamment vaste où, après avoir marché 1km, on ne trouvait plus personne.
C'est certain qu'il n'y a pas de criques, le littoral est quasiment rectiligne sur 67 km.
Totalement urbanisé, c'est un peu exagéré. Il y a une "station" (à l'origine une halte du tram vicinal) tous les 4 km environ, et la digue (front de mer) fait de l'ordre d'1 km. Ajoutons 500 m de part et d'autre pour ceux qui veulent être à l'écart plutôt que les uns sur les autres, ça fait chaque fois quelque 2 km. où quasi personne ne s'installe (même si la promenade de 4 km d'une station à l'autre est un classique.
Les endroits où le naturisme se pratiquait, avant Bredene, sont plutôt discrets et tenus secrets. C'est surtout les extrémités, à proximité des frontières.
Il y a(vait) souvent des ensembles de carrés de plantations, à la fois pour retenir le sable, et pour se protéger du vent - mais aussi des regards et le bronzage intégral n'y était pas rare.
Certes, l'urbanisation a parfois été excessive, jusqu'à "conurber" deux stations voisines. Mais il y a toujours plus de longueur de dune que de longueur de digue.
Rebonjour. L'endroit envisagé et presque acquis est proche d'une zone militaire et l'édile de la station est très enthousiaste... Il est tout à fait vrai que tout le littoral n'est pas outrageusement bâti et que seul le "tram de la Côte" jouxte certaines de ces étendues de sable. Espérons que les fuites dans la presse écrite néerlandophone ne mettent pas à mal ce projet...et qu'un petit oiseau protégé ne serve pas à nouveau de prétexte pour décevoir nos espoirs :# !