Bonjour Dr TORENU, n'étant qu'un pauvre docteur de l'université (pauvre en relation avec le mépris avec lequel les hts fonctionnaires issus de leurs petites écoles nous traitent en particulier pour les primes... mais la reine COVID va peut-être changer la donne !) j'avais pensé que, sur ce forum suivit notamment par des médecins, des pharmaciens, il y aurait quelqu'un capable de répondre à ma question qui était plutôt une provocation. Je ne voudrais pas répondre à ma question de mémoire de peur d'introduire des bêtises donc je vais lire un peu de sciences et j'essais de vous mettre quelques lignes sur le sujet pour Noel. Si notre modérateur le veut bien j'ouvrirais une autre thématique, par exemple : arguments scientifiques en faveur du naturisme.
Bonne semaine
J'ai bien compris le caractère provocateur de la question... mais ne me suis pas défilé pour la réponse.
Tout à fait d'accord pour la thématique "arguments scientifiques en faveur du naturisme." Je ne manquerait pas de participer dans la mesure de mes modestes connaissances et de mon expérience.
J'ai beaucoup lu ces derniers temps la littérature ancienne du 20em siècle, très instructive et à mon avis encore assez pertinente au 21em siècle. (Dr Fougerat de Lastour, Kienné de Mongeot, etc...) Elle a été sortie de l'oubli par de nombreux auteurs, dont Julien Wolga, dont j'encourage tout les utilisateurs du site vivrenu à aller consulter les blogs.
La "nécessité écologique" (pas nouvelle : René Dumont 1974) devient de plus en plus impérative, et, à mon humble avis, le naturisme devrait y prendre une part grandissante, si les humains dépassent leurs œillères éducationnelles. C'est difficile de les dépasser, même pour moi. Nous sommes des êtres sociaux et nous ne pouvons pas vivre uniquement et égoïstement dans une bulle naturiste.
Il y a également un élément très important : le moral. Ce n'est pas le seul, et dans certains cas on a beau l'avoir, ça ne vous empêche pas d'aller ad patres si le corps est arrivé au bout de sa résistance, dans certains types de cancers notamment. Mais dans le cas du sida par exemple, ceux qui, contaminés dans les débuts de la pandémie, dans les années 80 et au début des 90, ont survécu sont ceux qui se sont fait leur petite philosophie de la vie : nous sommes tous mortels, nous ne savons pas quand le grand voyage commencera, en attendant carpe diem, etc. Et entre les pessimistes, qui sombraient dans l'alcool ou la drogue quand ils ne se révoltaient pas, et les optimistes, qui continuaient à faire des projets, trente ans après on voit bien qui a survécu.
Celui qui en revanche disait "eh bien moi, dans 5 ans, ce sera mon centième anniversaire et je compte sur vous", lui, en général il était là.
C'est bien pour ça que je commence à préparer mon centenaire. Je t'inviterai, Philippe.
Je t'inviterai aussi, mais ce n'est quand même pas pour tout de suite!
Je parlais l'autre jour de Jeanne Calment, et mon interlocutrice me disait qu'elle n'avait pas forcément envie d'être comme elle, forcément diminuée.
Mais on a connu Jeanne Calment qu'une fois qu'elle était doyenne de l'humanité. Si à 118 ans elle était encore alerte comme elle l'était (et ce n'est que dans les deux dernières années qu'elle est devenue rabougrie), ça veut dire qu'à 110 ans elle devait péter la forme et grimper aux arbres.
Dans la rue de ma mère est mort il y a quelques années un bonhomme de 107 ans. Je le voyais passer, marchant d'un bon pas, je me disais "il se porte bien pour un nonagénaire". Non, il avait dépassé les 100 ans bien comptés. Ancien champion de France de course à pied il y a de cela un siècle, et il avait toujours continué à courir puis marcher.
"Pour vivre vieux, il faut commencer jeune".
Un article indien sur les bienfaits de la vitamine D (traduit en français)