Bonjour à tous,
afin de démarrer la semaine sur une note positive, je vous propose humblement un nouveau sujet: parler de vos plus belles vacances naturistes.
Votre / vos meilleurs souvenirs, un lieu, une première fois, etc.
Au plaisir de vous lire
bonne semaine à tous
Pierre
Je vais me permettre de ne répondre que partiellement, non pas raconter des vacances (ça prendrait des pages), mais des moments que j'ai particulièrement appréciés dans la pratique du naturisme.
C'est cet été à la NEWT (Naturist Europäiches Wander Tour, ou Naturist European Walking Tour, Randonnée naturiste européenne) en Autriche. Le fait de randonner nu, et de croiser le plus simplement du monde des gens habillés, mais qui nous saluent avec la plus parfaite amabilité, pas offusqués du tout que nous randonnions nus, pas même un petit rire ou un regard détourné, et même parfois des "vous avez raison, c'est la meilleure tenue pour randonner".
Comme ils entendaient parler plusieurs langues, plusieurs nous ont demandé d'où nous venions, pourquoi avoir choisi l'Autriche etc.
J'aimerais tant, en France, pouvoir croiser du monde en me disant "pourvu que ce ne soit pas quelqu'un qui va nous traiter de fous ou de pervers".
Les participants à la NEWT m'ont dit que la seule fois où quelqu'un les a insultés, c'était des Français :-(.
(En revanche, cette année, on se disait "Servus, Servus" (j'ai appris qu'on ne disait plus Grüssgott, ils ont laïcisé le salut), et une fille a demandé "qu'est-ce que ça veut dire, Servus". Ce fut donc moi le seul Français (il y avait aussi 3 alsaciens...) qui ai pu lui répondre "ça veut dire bonjour".
Une fille de 8-9 ans, et ses parents, pas plus étonnés que ça donc.
Je vous rejoins. Le respect et la courtoisie entre textiles et naturistes est en soi une experience qui fait du bien!
Pour ma part j’ai beaucoup de bons souvenirs naturistes. J’aime penser que les meilleures vacances seront les prochaines, surtout le moment magique ou le dernier vetement tombe et la liberte est retrouvee.
Mais sinon, deux souvenirs que j’aime particulierement:
- la premiere fois avec ma future femme. Petite amie a l’epoque et premiere vacances avec elle dans le Morbihan. Premier essai naturiste pour elle... et premiere reussie
- il y a 10 ans en famille en Croatie a Valalta. Avec mes parents aussi. Trois generations de naturistes ensemble!
Pierretflo, ça compte si ce n'est pas des "vacances" mais juste un moment dans une journée ?
Si oui : les fous rire en randonnue quand, surpris par un véhicule, on n'avait pas pu dégainer le pagne et l'on s'était jetés dans les ajoncs ... j'avais raconté ça quelque part ici, je ne sais plus où - Gilles, au secours, je crois que ce texte serait à propos.
Ya beaucoup d'autres bons souvenirs mais souvent ce sont soit des contemplations seule dans la nature, soit des conversations plaisantes.
Je suis étonnée que, vu le nombre de membres ici, il n'y ait pas plus de souvenirs évoqués. Comme le dit Pierre, ça mettrait une "note positive" qui n'est pas du luxe.
Sinon et Flo, quels sont ses souvenirs ?
Gilles, au secours, je crois que ce texte serait à propos
En utilisant la fonction recherche du mot clé "ajonc" et tri par membre : 3 posts sont trouvés à ton pseudo donc https://www.vivrenu.com/forum-du-naturisme/nudite-naturisme-le-rapport-avec-les-autres/quelle-la-pire-situation-qui-vous-soit-arrive-nue-/page/5/#post-2365264
Merci Gilles mais je pensais à un article sur LVS (en 2008 je crois) que j'avais écrit, et je n'ai pas retrouvé avec cette fonction. Mais ce n'est pas grave, j'ai fini par retrouvé ce texte dans mes fichiers :
"Qui a peur de la randonnue ? C’est pas nu, c’est pas nu !
(à chanter sur l’air des Trois p’tits cochons)
La découverte et l’euphorie, puis la prévention et la distanciation : il s’agissait du parcours m’avait amenée à ce rendez-vous avec de parfaits inconnus qui m’avaient contactée par mail. "Découverte" d’une activité naturiste autre que des trucs statiques genre vautrage au soleil et trempage dans l’eau de mer : la randonnue. "Euphorie" de découvrir par des photos les lieux traversés, à savoir cette forêt landaise si familière pour moi, et une brochette de gaillards réjouis à la mine sympathique. "Prévention" provenant de diverses sources, des lois floues concernant cette activité pénalisable au catastrophisme de certaines âmes bien intentionnées qui m’avaient prédit mille dangers à rencontrer lesdits gaillards en solo. "Distanciation" mentale, on se dit que les entités humaines qui m’attendent au point de contact sont des êtres qui n’ont qu’un objectif : avoir du plaisir à marcher dans la forêt.
Paradoxalement, j’avais passé un temps exceptionnel à choisir les tenues appropriées. Tenue de sport avant l’arrivée sur le lieu même de promenade : un ensemble de jogging composé d’une brassière strech et d’un pantalon long, baskets et mini chaussettes. Il avait fallu aussi penser à de quoi se couvrir rapidement en cas d’alerte, c’est à dire le fait de croiser des gens non-naturistes. J’avais finalement trouvé une serviette de sortie de bain munie d’un scratch, qui couvrait du dessous des épaules jusqu’à mi cuisses, et qui donnait envie d’être enlevée dès que possible vu la couleur criarde vert " salade " et la dégaine de sac à patate ! Ayant l’impression d’avoir fait le tour des difficultés, c’est le souffle calme et l’esprit apaisé que j’arrivais au point de rendez-vous.
Dès l’instant lors des salutations où je saisis leurs regards bienveillants, je me sentis immédiatement à l’aise au milieu de ces futurs compagnons de randonnue. Il y a toujours un flottement d’indécision lorsqu’on n’est pas un vieux routier du naturisme comme moi et qu’on ne sait pas quand exactement il faut enfin se mettre en tenue finale. En effet, trop tôt on a peur de choquer par un empressement inapproprié et trop tard on craint le ridicule de passer pour chochotte. J’observais donc soigneusement l’instant où les compagnons mirent la "main au chiffon" et je suivis le mouvement. 14°C le matin. Certains avaient conservé un tee-shirt ; on adopta un rythme soutenu et j’eus vite carrément presque trop chaud, le dos suant collé au sac à dos.
Mes compagnons gazouillaient comme des hirondelles; comme toujours j’étais aux aguets et il me semblait qu’à cette occasion je me devais de l’être encore plus : la perspective d’une rencontre humaine non naturiste m’inquiétait quand même et je tenais ma sortie de bain à portée de main. Je percevais le vent qui fait balancer les grands pins, le soleil par ci par là dans ce sous-bois, les petits grillons qui en sautant font crisser les feuilles mortes, les chênes, les fougères aigle déjà hautes, le chiendent dont j’aime bien mordiller la tige, mais aussi les ajoncs, les ronces, les orties, les minuscules tiques, les moustiques et les mouches plates. Ces dernières recherchent les endroits du corps les plus chauds : cou, haut des cuisses, et l’objet de son repas ne se rend pas forcément compte de leurs présences. Ainsi, chaque randonneur qui remarquait la clandestine avertissait la personne concernée; ça nous évita quelques boutons à gratter. Il faut aussi reconnaître que le randonneur nu offre une "surface d’exploitation" bien plus large que le randonneur habillé. Pour moi, nature ne rime que trop peu avec douceur.
Certains de mes compagnons connaissaient comme moi le milieu, me parlaient champignons (je regrettais de ne pouvoir ramasser les nombreuses girolles), traces de sabots qui trahissaient des chevreuils et espaces de terre retournée qui témoignaient de la présence de sangliers. Au bout d’une petite route départementale rectiligne suivie d’un virage raide, on consulta la carte des chemins de randonnées. Personne n’entendit le véhicule qui déboula ; seul réflexe : sauter dans les bois de chaque côté de la route goudronnée, barrés d’ajonc épais. Aïyeuh, celui qui tenait la carte fut le seul qui n’eut point de rayures et de piqûres : il s’en était fait un pagne. Il y eut quelques autres "alertes" mais moins spectaculaires. C’est là que je m’aperçus que j’étais loin d’être la Lucky Luke du camouflage !
Des compagnons avec lesquels je me sentais intégrée, un plaisir de marcher dans cette nature familière, une adrénaline menant à des situations cocasses, un partage du pique-nique … Pas d’impression particulière de "liberté" puisque j’étais convaincue depuis longtemps qu’elle se situait surtout dans la tête … mais il y avait un truc qui s’était passé, quelque chose d’essentiel pour moi que j’avais bien l’intention d’identifier et pour cela il n’y avait qu’un moyen : recommencer."
Merci Cendrinox! Pour répondre à ta question le meilleur souvenir de Flo c’était nos vacances à Arna. Son centre préféré! On y est allé trois ou quatre fois déjà
Difficile de dire quelles sont les plus belles vacances naturistes 🤔
Mais un moment extraordinaire fut d'aller camper sur la plage de Piemanson avant que cela ne soit plus autorisé : l'accueil sans jugement des permanents, la tente au bord de l'eau, la baignade avant de déjeuner, la longue ballade jusqu'à la pointe 😀 . Un grand sentiment de liberté mais qui a disparu... peut-être pour la bonne cause, mais quand même, ça fait bizarre.
Pour moi mes plus belles vacances naturiste, se son mes vacances en Espagne (randonnue à la Guara de Sierra entre autres) dans l'aragon, cette année, plus précisément à Alquézar
Aussi à Riglos de malos l'année passée
Super groupe avec nôtre ami Thierry Cassant
Pour nous nos vacances 2019 à Aphrodite que de bon souvenirs avec nos amis
Bon soleil patrack 😉