25 avril 2024

L'Origan (Alpes-maritimes)

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pierrotlefou
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(@pierrotlefou)
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J'ai prévu de passer une dizaine de jours à ORIGAN cet été avec ma famille, au mois d'août, pour la première fois. Certains membres de ce forum ont-ils déja fréquenté ce domaine. Quel est leur avis sur ce lieu et est-ce que la nudité est respectée ?
Enfin, quelles opportunités touristiques et sportives offre-t-il ?
Merci à tous !

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taisy
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(@taisy)
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Bof...
Nudité plus ou moins respectée; à l'époque de mon séjour (j'y suis allée seule avec ma fille en 1997 ou 1998) toutes les activités étaient payantes, je crois que maintenant, beaucoup sont incluses dans le forfait.
Il y a une ou deux petites balades naturistes intéressantes en haut du camping (le long d'une corniche si je me souviens bien; joli point de vue sur la vallée, on peut descendre jusqu'au var et prendre un bain de boue; attention il y a du passage sur la rivière et (sauf changement car mes informations ne sont pas récentes) ce n'est plus en zone naturiste.
Les opportunités touristiques ne manquent pas dans cette région, quant au sport, je ne saurais dire car je me suis limitée à la piscine, à la marche et aux sorties organisées; quant à ma fille qui à l'époque avait 8 ou 9 ans, elle a aussi fait un peu d'escalade (peut-être organisé par des estivants??) et du tir à l'arc.

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Site easy-rencontres naturistes

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 duke
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(@duke)
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Centre Origan

06260 Puget-Théniers France

Téléphone : (33)0/4.93.05.06.00

Télécopie : (33)0/4.93.05.09.34

http://www.club-origan.com/

Le Centre Origan est situé à 2km de Puget-Théniers, petite localité au charme méridional, au confluent du Var et de la Roudoule.

Orienté plein sud dans un vaste Domaine de 35 hectares, il domine le Var et vous offre un panorama de qualité. Il vous offre autour de grandes terrasses, un centre de vie harmonieusement dessiné.

Piscines, terrasses, bar, restaurant, sont autant de lieux de rencontre propices au repos, aux discussions animées, à la pratique du tennis (gratuit), du tennis de table, de la pétanque ou encore d'une des nombreuses soirées organisées.

Tous les services sont disponibles de Pâques à septembre en dehors du mini-club, ouvert lui en haute saison. Une formule d'animation complète vous est ouverte au gré des saisons.

Message édité par : gilles

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pierrotlefou
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(@pierrotlefou)
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Merci à toi Taisy pour tes renseignements et tes remarques, même si effectivement le séjour est assez lointain...
Je ne manquerai pas de donner mon sentiment sur le domaine après ce séjour s'il se déroule bien comme prévu.
pierrot

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Bronte
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(@Bronte)
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Inscription: Il y a 18 ans

Mon copain m'a proposé de passer un week-end à l'Origan l'été prochain. Nous n'avons jamais été dans un centre naturiste mais mon copain est très attiré par cet expérience. Nous avons visité le site internet et il semble très bien organisé.

Par contre, j'hésite un peu car j'ai peur de me sentir obligée à rester nue 24 heures sur 24. Pour ma première fois dans un centre naturiste j'aimerais mieux garder la liberté de décider quand rester nue. Connaissez-vous ce centre ?
Est-il un bon centre pour la première fois dans un centre?

De plus, ça fait 2 semaines que je suis complètement epilée, donc je n'ai pas d'expérience à propos d'épilation et de réactions dans un lieu naturiste. Je peux être mal vue dans un centre naturiste? Je risque d'attirer les regards des autres?

Excusez-moi pour ces questions mais avant de décider si aller au centre l'Origan j'aimerais bien être rassurée.

Au plaisir de vous lire,
Irène

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pierrotlefou
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Premier message du sujet
(@pierrotlefou)
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Inscription: Il y a 20 ans

Le fait que tu sois épilée ne me semble pas être une raison qui empêcherait un séjour à ORIGAN ou ailleurs. C'est un courant actuel, semble-t-il come celui des bijoux intimes qui se rencontre dans les centres nat.
Quand à savoir si ce sera bien accepté ... c'est une autre histoire. En général oui, ce sera plus acceptée, j'espère plus accepté que le fait de rester habillée pendant la journée en tout cas.

Rien ni personne ne t'obligera à être nue 24 heures sur 24, si tu lis des témoignages de ce qui se vit dans les séjours en centre nat, en fin de journée, les gens se rhabillent pour la grande majorité, surtout pour aller au restau ou pour boire un coup. Mais rien ni personne ne t'obligera à te rhabiller si tu veux connaitre le doux frisson de sentir tomber la fraîcheur du soir sur ta peau sur un hamac en regardant les étoiles apparaître ou encore de te coucher nu et de te lever le lendemain matin nu et d'attaquer la journée sans devoir passer aucun vêtement, ou encore d'aller se doucher puis de se doucher et de revenir à son lieu de villégiature, le tout dans la même tenue.

En tout cas, ce ne doit pas être cela qui devrait t'empêcher de passer un séjour (un week-end c'est bien court quand même pour profiter d'un centre) à ORIGAN.

Voilà, tout ça pour te dire de ne pas te priver de cette découverte en te souhaitant un bon séjour à ORIGAN, peut-être s'y croisera-t-on cet été car j'y passerai 2 semaines.
pierrot

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desinscrit29
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(@desinscrit29)
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Bonjour,

Je connais assez bien Origan puisque j'y séjourne chaque année depuis à peu près 10 ans.

A mon avis, il n'y a aucun pb lié au respect de la nudité et c'est tant mieux. Je suis en effet très perplexe de lire certains messages relatifs à ce pb notamment dans les centres de la cote atlantique où j'aurais bien aimé séjourner mais à présent je choisirai une autre destination (notamment les tribulations de notre webmestre qui essaie de faire respecter la nudité en collant des affichettes sur son vélo, c'est proprement affligeant, surtout de la part des responsables de ces centres).

Pour en revenir à Origan, tout est correct. Certes le prix est un peu élevé, l'épicerie esr réduite au minimum et la plage sur la rivière le Var n'en est pas vraiment une.

Mais ce qui me gène le plus est au fur et à mesure des années la "sarcellisation" du centre ou de certaines parties, avec des bungalows qui sont vraiment trop proches les uns des autres et qui ne permettent aucune intimité.
Il en est de même des emplacements de camping qui sont maintenant intégrés parmi ces bungalows ou autres residences fixes.

Coté ballades, la seule qui soit naturiste surplombe le centre. A ne pas manquer pour ceux qui séjournent du 15/7 au 15/8 l'organisation de randonnées quotidiennes dans les environs et qui sont grandioses.

J'y serai certainement encore cette année.
Bon séjour

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Bronte
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(@Bronte)
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Pierrot, tu as bien compris mes inquiétudes. En fait, j'ai peur de tomber sur des "extrémistes" et de ne pas me sentir à l'aise.

Je crois que la nudité et surtout le naturisme est d'abord la liberté d'être nu. C'est un choix plus qu'une obligation. J'ai hâte de passer des journées en totale liberté sans avoir peur d'être jugée ou incomprise.
Donc, j'espère passer des bons moments à Origan et si tu seras là je serai heureuse de faire ta connaissance.

Irène

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pierrotlefou
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(@pierrotlefou)
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Inscription: Il y a 20 ans

Bon, ben peut-être à cet été à ORIGAN
pierrot

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desinscrit29
Messages: 23
(@desinscrit29)
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Inscription: Il y a 18 ans

Ayant consulté leur site internet recemment pour une reservation 2007,j'ai constaté que le site avait été entièrement refait avec des plusieurs présentations video tres bien faites: village,région et activités

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Vente de videos vivrenu-tv, WNBR randonues

pierrotlefou
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(@pierrotlefou)
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Après un séjour de deux semaines à Origan cet été j'en garde plutôt une bonne impression.
Je le conseille à ceux qui veulent découvrir un centre dans l'arrière pays niçois ( n'y allez pas pour la mer : même si à vol d'oiseau elle n'est pas très loin, il faut tout de même 1 heure de route en voiture ( pas en oiseau) pour s'y rendre.

Ce que j'annonce est personnel et donc sujet à contreverse :
ce que j'y ai aimé :

* la piscine
* l'ambiance familiale ( bravo et salut à Michel et à sa femme et à son fils)
* le club des enfants animé par Roger un adorable retraité écrivain et mélomane
* le cadre et les possibilités de randonnées pédestre / escalade / via ferrata
* l'arrière pays niçois aux villages perchés et aux cultures en terasse : superbe !
* l'initiation à la plongée en piscine
* les randonnées organisées
* la nudité bien respectée

Ce que j'ai moins aimé :
* les tentes meublées en location serrées les unes contre les autres
* la météo capricieuse
* la présence de personnes " à l'année" ou " d'habitués" qui se sentent un peu trop chez eux
* la présence certains jours ( week-ends) d'individus bizzares fréquentant le centre à la journée
* peu d'animation pour les enfants pré adolescents / adolecents ( à croire même qu'ils sont "indésirables")
* l'absence de surveillance piscine / toboggan : les enfants y font ce qu'ils veulent ...
pierrot

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trovaz
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(@trovaz)
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Une journée à l'Origan

Le froid m'éveille. La tente n'est plus dans l'obscurité, sans qu'il fasse jour encore. Je distingue, sans percevoir la trame du tissu, la toile qui nous entoure et diffuse une lumière grise et bleutée. Je me love au fond du duvet à côté d'Amélie. De retrouver la chaleur me rendort pour un temps.
C'est le rire franc et guttural du voisin allemand, établi sur la terrasse en-dessous, qui me réveille. Celui-là a le chic de rassembler avant huit heures son clan familial pour le petit déjeuner et lancer à l'envi des plaisanteries qu'on peut supposer très drôles. Lui en tous cas en est manifestement certain.
Il fait encore plus froid. L'air frais m'entre dans la gorge et mes épaules frissonnent quand je me relève et fais tomber le duvet sur mon ventre. La tente est maintenant éclairée d'une tendre lueur blanche, signe que le soleil s'est élevé au-dessus de la colline boisée.
En quelques instants, l'air tiédit, puis devient presque étouffant.
Je repousse l'enveloppe, me mets accroupi en tentant de garder l'équilibre sur notre matelas à moitié dégonflé comme au bout de toutes les nuits, passe une première jambe au-dessus de ma compagne, glisse la double fermeture du panneau de chambre, et passe directement la deuxième jambe sur le tapis de paille qui recouvre le sol de l'entrée. Curieusement, la température y est toujours fraîche. Au-dehors le soleil règne dans un ciel sans nuages, et dessine en ombres vert foncé les reliefs tourmentés de la vallée du Var, comme les plis d'un tapis qui défilent en houle végétale jusqu'à l'horizon.

Le voisin a terminé son petit déjeuner et l'autre voisin, le belge, est déjà plongé dans l'étude de ses cartes routières. Je prends le porte-monnaie, mets mes sandales et pars de suite. Je croise plusieurs campeurs, tous encore habillés comme craignant le froid, alors que le soleil chauffe allègrement tout mon corps dans toutes ses courbes et ses plis. Je remonte l'allée où, le soir venu, des enfants se rassemblent pour observer les lucioles, monte la passerelle en raccourci de la route, tourne juste après le lampadaire sur la butte décorée de moellons et fleurie de capucines, remonte l'allée des Pionniers et arrive à l'épicerie. Avant de rentrer, j'inscris Trovaz pour la commande habituelle d'un pain au chocolat et d'un croissant.
Puis je souhaite le bonjour à l'épicière, celle qui me paraît un peu gênée de parler aux hommes en très petite tenue et celle aussi qui anime le karaoké. C'était édifiant l'autre soir de l'entendre clamer « Non, rien de rien, Non, je ne regrette rien » à la manière d'une Diam's qui aurait malencontreusement voulu revisiter, avec son physique et sa voix, les chansons d'Edith Piaf.
En redescendant mes achats faits, j'ai de nouveau la singulière sensation d'être la seule personne nue, nue dans un camping qui n'accueille plus depuis ce matin et sans avertissement préalable, que des textiles. Le soleil qui glisse sur ma peau, un petit souffle de vent qui caresse tous les contours de mon corps sont pourtant des impressions sensorielles envoûtantes. En arrivant à proximité de notre tente, je constate avec soulagement que le belge est maintenant plongé dans un épais guide routier, nu cette fois-ci. A y regarder, d'autres voisins attablés sont eux aussi nus.

Bientôt, nous profitons des excellentes viennoiseries de l'Origan, au feuilleté léger et craquant, et de son pain onctueux et délicat. Pour nous assis à l'ombre du cyprès, du pin et du saule, c'est une douceur qui commence agréablement la journée, un petit bonheur .
Comme d'habitude, nous n'avons pas eu le courage de faire la vaisselle hier soir. Le circuit est réglé d'avance. Les sanitaires sont nichés au-dessus de la « La Source » . On y accède par ce qui semble un ruisseau à sec, au-dessus duquel, par jeu, on passe sur de gros blocs formant gué. Tout, toilettes, éviers, lavabos et douches, est concentré sur quelques mètres carrés. Il est quand même insolite, quand ( en début de circuit) , on fait ses besoins du matin, d'entendre juste de l'autre côté d'un simple panneau de bois, une petite famille entrechoquer les verres et les assiettes, récurer les casseroles et rincer à grande eau.

Nous avons décidé de partir ce matin en randonnée. « Randonnée Naturiste crête d'Aurafort 2h00 » annonce les panneaux.
En quittant les allées du Centre, nous passons à proximité du cimetière des caravanes, dont l'allée est barrée d'une chaîne portant un écriteau « Accès Privé ». Nous entamons un petit sentier aux nombreux détours, où chaque virage ou presque est agrémenté d'un fléchage et où l'envie nous prend parfois de nous écarter pour suivre un des nombreux chemins qui divergent du circuit principal. Je remarque un vieux panneau plastique détruit à côté de son support en bois. Sur des fragments on devine un texte. J'en veux témoignage de l'histoire profonde et du caractère de notre camping, les mots les plus lisibles, épargnés des mains destructrices, sont « amour » , « opposants à la chasse », « ici commence » .

Nous sommes bientôt à la même hauteur que « le Château », partie en butte du camping qui domine tout le reste. Puis nous nous engageons dans une montée en lacets entre flancs secs parsemés de pins, de buis, de plantes odorantes, et pentes ravinées où le chemin s'enfonce dans la roche friable, où les graviers roulent sous le pied, où on hésite parfois à sortir de l'ornière pour retrouver un pas plus sûr. Plus haut nous découvrons le rectangle bleu de la piscine, une bonne centaine de mètres en contrebas. Le sentier paraît hésiter, s'engage sur une arête de grande pente au rocher pourri, puis part sur le flanc de la montagne, qu'il ne quittera plus. En-dessous ce ne sont que pierres, où les écoulements d'eau ont tracé de longues arêtes de roche dure, une série de lames parallèles crénelées, un tissu aux rayures de pierres descendant dans l'abîme.
Nous cheminons plus tard sur un petit sentier qui surplombe à travers bois le camping, restant sensiblement à la même altitude. Comme un peu de repos au bout d'une longue montée. J'adore sentir alors sur ma peau successivement l'ombre et le soleil, l'air statique et surchauffé, les souffles du vent. Puis à la fin d'une montée douce et avant de changer de pan de montagne, nous découvrons derrière nous, magnifique, auréolé du soleil, le grand V de verdure formant la vallée vers Plan du Var avec au loin, on la devine sans la voir, la jonction avec la vallée de la Vésubie.

Le sentier semble hésiter aller vers les sommets puis, d'un coup, bascule pour descendre sur la vallée. A la boucle d'un lacet on découvre une vigne qui surplombe le fleuve, puis, à l'arrivée, nous sommes accueillis par des ânes curieux et heureux de trouver un peu d'animation.

Manger nous fatigue, et nous restons à l'ombre allongés un bon moment sur nos transats. Sortant de somnolence, nous choisissons d'essayer le sauna, une première pour Amélie. Nous traversons une bonne partie du camping pour arriver à un petit chalet aux teints frais et à l'entrée accueillante.
Il me semblait que le sauna, c'est plutôt quelque chose de joyeux. Quand je demande aux deux hommes et à la femme qui nous accompagnent à quoi correspondent les graduations du sablier, je n'obtiens aucune réponse, et quand j'essaie d'engager une conversation à propos de la lumière apportée par le soleil directement sur l'estrade où nous sommes assis, je n'ai pas plus de succès. Je comprends qu'aujourd'hui, la fréquentation du sauna, c'est plutôt « je médite qu'on me foute la paix » et me fonds dans le silence ambiant. Après une bataille avec la porte de la douche qui a la fâcheuse tendance de sortir de ses glissières, nous nous dirigeons vers la piscine. J'adore y aller quand l'après-midi est bien avancée, quand le soleil est moins chaud et que les plantations qui nous entourent jouent avec lui une mosaïque d'ombres et de lumières.

Les terrasses aux gros blocs arrondis et sensuels, sur lesquels j'aime poser les pieds quand ils ont bien chauffé au soleil, les arbustes et les fleurs, le lavandin et les lauriers-roses, les palmiers et les cyprès forment une composition théâtrale et colorée. Se dorer un moment en profitant de ce cadre, se lancer dans la fraîcheur de l'eau et glisser en apnée jusqu'au bout de la piscine, là où le bassin est alimenté comme par une source courant sur des pierres aux formes troublantes, est alors mon plaisir.
La piscine, c'est l'endroit où l'on cause. Il y a les groupes d'amis répartis sur les terrasses et, en première périphérie du bassin, un mélange de familles et de couples pour lesquels les enfants sont un facile premier sujet de conversation. Nous avons rapidement reconnu le grand-père obèse qui envoie régulièrement dans les airs sa dynamique petite fille, elle qui, courageuse et heureuse, nage toujours vers ses bras une fois difficilement remontée à la surface. Et le sympathique couple aux deux garçons, avec le petit malheureux, le deuxième, qui se trouve souvent, impuissant, dépouillé de ses jouets par d'autres enfants, et dont le père était avec lui un jour écroulé de fatigue dans le train à vapeur qui nous ramenait d'Annot.
La température baisse nettement quand le soleil se cache derrière la colline et la falaise qui surplombe la piscine, assombrie tout à coup avant qu'elle ne s'éclaire majestueuse pour la nuit, paraît presque menaçante.

Nous avons décidé de délaisser l'animation du camping et faisons une escapade à Puget Théniers. Nous nous y régalons des tourtes aux blettes, à l'anis et au rhum du pâtissier local, et nous croisons, accompagnées de leurs grands-parents, d'espiègles fillettes au tee-shirt décoré d'un jeune loup du Mercantour. Elles porteront tout à l'heure fièrement leur flambeau, marchant allègres aux rythmes de la fanfare locale. Avant le feu d'artifice qui, une fois brutalement éteints les éclairages bleu métal du pont neuf, illuminera de mille éclats d'or la ville et la foule.

De retour à l'Origan, la valse du bal populaire encore dans la tête, à demi figés par la fraîcheur de l'air et l'obscurité des allées, c'est une nuit magique où, le pas léger et hésitant, nous entendons la respiration des feuilles et nous parlons aux étoiles.

Le 7 août 2007
Trovaz

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