25 avril 2024

Histoire du naturisme dans la région marseillaise

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BrunoSaurez
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(@brunosaurez)
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Bonjour à toutes et à tous,

En 2011, à la création de l'Association Naturiste Phocéenne, je me suis intéressé à l'histoire du naturisme sur Marseille, je me suis vite pris au jeu et j'ai voulu en savoir plus. J'ai entassé un certain nombre d'informations et de documents, du coup, j'ai voulu mettre par écrit toutes ces données inconnues du grand public et même largement sous-estimés de la part des naturistes locaux, voire même des anciens.

J'ai commencé à écrire un projet de livre mais au début j'ai tellement brodé que j'ai supprimé tout ce que j'ai écrit la première année. Mon projet aujourd'hui a bien progressé et j'espère finir l'écriture en décembre 2019. Le livre fait actuellement 490 pages (!!! :# :-D), pour qu'il ne devienne pas une encyclopédie, des passages seront supprimés ou résumés.
Comme dans beaucoup de projet, s'il voit le jour, se sera aussi grâce à des aides externes précieuses (se reconnaitront ceux qui sont concernés).

Durant ce topic que je compte alimenter régulièrement jusqu'à la sortie du livre, je vous mettrais quelques anecdotes et photos d'époque.

En attendant, voici l'introduction que j'ai depuis supprimé de la version finale.

****************************************

INTRODUCTION

« L'homme n'est pas seulement guidé par ses passions, mais encore par la crainte de ce que l'on peut dire de lui. Il dépend moins de sa raison que de l'opinion d'autrui. Et cette remarque n'est pas à sa louange. »

Ce conformisme est encore vrai aujourd'hui. En extrapolant un peu, on pourrait même dire que ce livre s'inscrit dans cette tendance : tenter de légitimer une pratique moderne par une recherche historique.

Car, indéniablement, l'ancienneté d'une activité entraîne sa reconnaissance et s'intègre ainsi dans le paysage local. L'inconscient collectif s'approprie cette culture en la faisant sienne. Peu de Marseillais ont des cabanons ; pourtant, on peut admettre que tout le monde sait qu'ils existent, cet usage fait partie du patrimoine local. Cette culture est ancienne et continue à être pratiquée, de fait, elle n'est pas oubliée. La comparaison avec d'autres spécificités locales peut aussi être établie, comme la pêche artisanale, la plongée, ou l'escalade dans les Calanques.

Dans notre région ensoleillée, le naturisme est une exception et échappe à cette règle. Tout le monde ne sait pas que le naturisme est pratiqué dans les Calanques, et ceux qui le savent ne sont pas au courant que cet usage existe depuis le début du XXe siècle.
A trop vouloir passer inaperçus, pour ne pas déranger ou ne pas choquer les esprits, ils se sont fait oublier. Certains vont dire que les naturistes sont par essence respectueux : il semble qu'à Marseille, ils l'aient trop été. Mais il est quasiment certain que cette discrétion n'est pas l'unique raison. Bien d'autres critères entrent en jeu, ce qui rend cette recherche historique particulièrement intéressante, car il y a une combinaison de plusieurs éléments qui, au final, provoquent un résultat bien dommageable pour le mouvement naturiste dans la région : on a effacé de nos mémoires que les naturistes étaient présents aussi bien autour que dans Marseille.

Peu de passionnés des Calanques se rappellent que toutes les criques, sauf celles qui sont habitées, étaient fréquentées par les naturistes. Même les naturistes eux-mêmes, avouez que c'est cocasse ! Bien sûr, il y a des exceptions : il y a des Marseillais, amoureux de la nature, qui se rappellent avec nostalgie de ce passé ; mais ils ne sont pas nombreux, et souvent âgés.

Est-ce qu'on se respecte quand on tourne le dos à des libertés chèrement acquises ? Est-ce que les libertés des naturistes sont inférieures à celles des autres pour se soumettre à l'accroissement du tourisme ?

Les naturistes aujourd'hui ? Ils ont gagné le droit de s'isoler ailleurs, dans les centres fermés, sur des criques dangereuses, ou de remettre un maillot pour rentrer dans les dogmes imposés par la société. Mais le vent tourne depuis une dizaine d'années, il y a comme un air de dynamisme qui se rapproche de nos glorieux ainés, et que je ne manquerai pas d'aborder.

Quel a été le passé naturiste de la région ? Comment s'est-il développé ? Quelle est sa situation aujourd'hui ? Ce sont des questions auxquelles je vais tenter de répondre.
Le conformisme implique qu'on oublie nos différences, nos aspirations, nos idéaux et qu'on se plie à ceux de la majorité. Si vous regrettez cette tendance, si vous êtes curieux de connaitre le passé naturiste de la région marseillaise, ce livre va vous surprendre. Il est parfois étonnant de constater qu'une pensée minoritaire se transforme en art de vivre pratiqué par une majorité dès que le lieu s'y prête, comme cela fut le cas autour de Marseille.

Vous allez apprendre qu'il était coutumier d'être nu dans les Calanques, et même parfois sur les sentiers, dès les années 20. Que cinq centres naturistes ont existé à moins de 60 kms de Marseille et qu'il y en a encore.

L'Association Naturiste Phocéenne a choisi de mettre en lumière ce passé, propre à notre culture régionale, pour contrer la médisance de la société envers une pratique saine et naturelle. Il semble que cette histoire ait été volontairement oubliée car elle gêne, même chez ceux qui en ont écrit une partie. La peur du jugement de nos semblables est lourde. Ce passé déplait parce que c'est une alternative de vie, un choix qui n'est pas forcément celui de la majorité. On a peur aussi de gêner des populations qui ne sont pas forcément capables de comprendre cette philosophie. Alors, on efface de nos tablettes que Marseille a abrité un centre naturiste à proximité du centre-ville durant dix-huit ans.

Tout ceci va être abordé dans les chapitres suivants et des tentatives d'explications vont être avancées. Je ne détiens pas la vérité mais le fait d'en parler permet déjà d'y voir plus clair.

Pour ne pas dresser un portrait complètement négatif et ne pas rester ancré dans le passé, nous allons voir également que la société a dans le même temps évolué de manière positive en acceptant mieux la différence des autres. Le naturisme dans la région a un bel avenir, à condition de ne plus rester caché et inerte.

Regarder le passé, apprendre à connaître nos aïeux, leurs aspirations et leurs démarches permettra de mieux nous projeter vers l'avenir. Les véritables pionniers, ce sont eux ; nous nefaisons que récolter les fruits de leurs semences. Aussi, il en va de la responsabilité des naturistes de la région PACA de s'unir pour que la récolte soit bonne et pérenne.

Ceci n'est pas un « devoir de mémoire » mais le fruit d'une recherche passionnante dont on ne pourra jamais mesurer la portée, ni savoir si celle-ci est bien terminée tant les documents sont difficiles à trouver. On me pardonnera donc quelques oublis, passages flous, voire quelques incertitudes. J'espère d'ailleurs que mes lecteurs auront la gentillesse de me signaler mes éventuelles erreurs.

Dans les chapitres suivants, les termes utilisés vont parfois vous paraître surprenants on inopportuns. Une pensée pas si radicalement différente de la nôtre, mais qui parfois paraît dépassée ; s'y attarder permet d'effacer nos préjugés et de mieux la cerner. Elle nous paraît alors non seulement moderne mais même, dans certains cas, avant-gardiste, et c'est un des intérêts de ce livre.

Une époque où tous les naturistes n'étaient pas forcément nus à la plage mais parfois avec un « minimum » ; où les nudistes n'étaient pas forcément naturistes ; où les nudistes ne disaient pas « nus », et encore moins « à poil », mais « nudité intégrale » ou « naturisme intégral », car porter un maillot était considéré comme une « semi-nudité » scandaleuse, ce qui se comprend quand on voit les tenues des autres baigneuses. Les vrais naturistes qui pratiquaient la nudité intégrale se dénommaient « gymnosophes ». Ils ne faisaient pas du « bronzage » mais de « l'insolation », pas celle qui nous brûle la peau, mais la bienfaitrice, apaisante régénération naturelle. Ils ne s'exposaient pas au soleil mais « s'insolaient ». On parlait de « stade naturiste » ou de « stade de réalisation » à la place de « centre naturiste ». On disait « la première fois que j'ai réalisé » pour dire « ma première expérience naturiste ». Les lieux naturistes devaient être spécifiés comme étant « gymniques », pour être sûr que la nudité intégrale était admise, car certains clubs estampillés « naturistes » obligeaient au port du maillot. On parlait aussi de « société » pour parler de clubs ou d'associations, comme si on faisait référence à une organisation secrète, une société dans laquelle il faut être invité pour y pénétrer. Parfois, on parlait d'un camp, ou d'un centre, alors qu'il s'agissait juste d'une plage avec une association présente, sans aucune installation. Une époque où le naturisme était plus proche de la médecine que de nos paréos actuels. Où les habits admis étaient uniquement un peignoir et le survêtement quand le froid se faisait sentir. Le mot était noble et d'ailleurs, il était l'apanage d'une élite, médecins, notables, chirurgiens, une classe aisée qui n'hésitait pas à montrer la voie face aux moralistes. Notre pratique était décrite avec des termes médicaux, les revues parlaient d'héliose, héliothérapie, actinologie, physiologie, aérothérapie, de microcosme... C'était l'époque des précurseurs du naturisme, les pionniers de nouvelles libertés et certains étaient Marseillais.

Ils étaient voués à entraîner la masse vers le haut, à l'éduquer pour mieux vivre, à élever « la race ». Ce mot n'avait d'ailleurs pas la connotation négative que l'on connaît aujourd'hui et n'avait pas pour but de différencier les gens, mais faisait référence à la « race humaine » supérieure à l'homme primitif, animal, celui qui se vautrait dans les bars à fumer et à boire. Cet eugénisme autoproclamé fut d'ailleurs le fruit de nombreux malentendus. Dans les anciennes revues naturistes, jusqu'aux années 60, les termes tels que « nègres », « races », « sauvages », sont courants et non péjoratifs, alors qu'aujourd'hui ils sont l'apanage de discours politiques nauséabonds prompts à soulever des foules haineuses. Ces qualifications, que l'on jugerait de nos jours malheureuses ou pour le moins inadaptées à notre mode de vie, n'étaient à l'époque pas du tout ambigües.

Le terme de « race » visait uniquement à considérer les naturistes comme visiblement supérieurs aux autres, puisqu'ils avaient pleinement conscience de leurs corps, de la nature et des pouvoirs de celle-ci. Eux seuls arrivaient à se démarquer de la pression d'une société inhumaine et contre nature. Les « nègres » étaient au contraire admirés, et cités en exemple, pour leur résistance au soleil, pour leur proximité avec mère nature, pour le respect de leurs traditions. Ces précurseurs du naturisme du début du XXe siècle étaient persuadés que l'homme, quelle que soit son origine ethnique, religieuse ou éducative, pouvait s'élever vers une race supérieure, celle où on puise notre force vitale dans de la nature. Celle où on reconnaît que la nature nous est supérieure et qu'on doit se tourner vers elle pour être en pleine santé. Il n'a jamais été question, chez aucun naturiste, de différencier les hommes selon leur race ethnique ; pour eux, nous étions tous égaux et nous avions tous le droit de vivre en accord avec la nature.

Vous serez également étonné d'apprendre que des médecins naturistes Marseillais ont pris le contrepied d'une société prude en prouvant les bienfaits d'une exposition intégralement nue au soleil et ce, dès les années 30 !

Surpris d'apprendre que le propriétaire de l'unique centre naturiste de Marseille a été un courageux résistant, en bravant l'armée allemande mais surtout les collaborateurs, dans le maquis avec un culot que lui-même n'a jamais réussi à expliquer. Un personnage unique et haut en couleur qui a aussi pris le contrepied de la FFN en voulant rester indépendant des Clubs du Soleil dominant le paysage naturiste Français des années 50 à 70.

Ce n'était pas forcément une époque bénie, mais ces pionniers ont su dépasser les préjugés, balayer les rumeurs, en allant à l'opposé d'une pensée majoritairement puritaine.

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BrunoSaurez
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Quelques idées de couvertures (ce sont juste des essais, ce n'est pas définitif)

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Filmé en 2010 lors de la plus belle des wnbr de brighton en HD le film sort fin septembre 2022

Vincent-Joelle
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Bonjour Bruno, merci pour cet énorme travail que tu as entrepris, c'est alléchant. Tu as une idée de la façon dont sera édité/distribué ce livre?

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rogermil
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Je déconseillerai l'emploi du mot "Marseille" au profit de son remplacement par "calanques".
Marseille a une telle mauvaise image dans l'opinion et ça ne s'arrange pas.

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Vincent-Joelle
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Posté par: @rogermil

Je déconseillerai l'emploi du mot "Marseille" au profit de son remplacement par "calanques".
Marseille a une telle mauvaise image dans l'opinion et ça ne s'arrange pas. 

Pour moi il n'y a pas lieu de renier le nom de Marseille qui est une magnifique ville, à part pour ceux qui voient tout en noir et le mal partout. "Calanque" ça ne situe pas géographiquement, il y a des calanques ailleurs qu'à Marseille.

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Tout comme @Vincent-Joelle, Marseille n'a pas du tout une mauvaise image.
J'aime la visiter régulièrement, c'est une ville vivante où il s'y passe beaucoup de belles choses. Flâner sur le vieux port & dans les calanques est irremplaçable ! 😉

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BrunoSaurez
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Posté par: @Vincent-Joelle

Bonjour Bruno, merci pour cet énorme travail que tu as entrepris, c'est alléchant. Tu as une idée de la façon dont sera édité/distribué ce livre? 

Non, aucune idée pour le moment. Probablement en auto-édition mais j'essaierai de contacter quelques maisons d'éditions avant, sait-on jamais. Pour le moment, il manque encore quelques chapitres, paragraphes et autres corrections pour en envoyer une "pré-version" à des professionnels.

Posté par: @Vincent-Joelle

Posté par: @rogermil

Je déconseillerai l'emploi du mot "Marseille" au profit de son remplacement par "calanques".
Marseille a une telle mauvaise image dans l'opinion et ça ne s'arrange pas. 

Pour moi il n'y a pas lieu de renier le nom de Marseille qui est une magnifique ville, à part pour ceux qui voient tout en noir et le mal partout. "Calanque" ça ne situe pas géographiquement, il y a des calanques ailleurs qu'à Marseille. 

Certes, très juste, mais quand on entend "Calanques", on comprends surtout Calanques de Cassis (qui appartiennent toutes en réalité à la commune de Marseille sauf une : Port Miou)

Merci pour tes encouragements :=! :b

Amicalement,
Bruno

Message édité par : BrunoSaurez / 12-11-2018 22:04

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BrunoSaurez
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Posté par: @rogermil

Je déconseillerai l'emploi du mot "Marseille" au profit de son remplacement par "calanques".
Marseille a une telle mauvaise image dans l'opinion et ça ne s'arrange pas. 

Je peux comprendre ton observation. Le souci est que je ne parle pas uniquement des Calanques, comme je ne parle pas uniquement d'ailleurs de Marseille. En réalité, je parle de la région marseillaise.
Pour exemple, le Club du Soleil de Marseille était en 1971 à 80 km de Marseille (à St Zaccharie). La ligue Gymnique des Amis de Vivre de Nice venaient à Marseille et côtoyaient régulièrement les naturistes marseillais, donc j'en parle un peu. Idem pour ceux d'Aix avec les Excursionnistes Provençaux qui avaient une section naturiste avec comme Vice président un des pionniers du naturisme marseillais des années 30 : le Dr Poucel.
Bref, je ne parle pas que de Marseille mais de tout ce qui a gravité autour. Je parle par contre peu du Levant vu le nombre déjà important de livres sur le sujet.

Amicalement,
Bruno

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jean-mi77
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Alors il faut écrire l'histoire du naturisme en Provence.

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rogermil
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Posté par: @BrunoSaurez

Je peux comprendre ton observation.

J'ai fait une partie de mes études à Aix en Provence d'où ma detestation "historique" de Marseille.
J'ai beaucoup de mal à voir accolé Marseille à naturisme !
Et ce qui s'y passe aujourd'hui ne m'incite pas à revoir mon opinion sur cette ville.

Puisque tu t'interesses à l'histoire de Marseille dans les années 1930, tu dois aussi savoir qu'à cette période, il y avait déjà tellement de magouilles que l'Etat avait du destituer le maire et mettre toute la ville sous tutelle.

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PhilE
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Posté par: @rogermil

Posté par: @BrunoSaurez

Je peux comprendre ton observation.

J'ai fait une partie de mes études à Aix en Provence d'où ma detestation "historique" de Marseille.
J'ai beaucoup de mal à voir accolé Marseille à naturisme !
Et ce qui s'y passe aujourd'hui ne m'incite pas à revoir mon opinion sur cette ville.

Puisque tu t'interesses à l'histoire de Marseille dans les années 1930, tu dois aussi savoir qu'à cette période, il y avait déjà tellement de magouilles que l'Etat avait du destituer le maire et mettre toute la ville sous tutelle.
 

Ah, ce sentiment de supériorité des aixois sur les marseillais, on dirait les messins par rapport aux nancéens, on dirait les rouennais par rapport aux havrais, on dirait les colmariens par rapport aux mulhousiens etc.

Rogermil, tu as oublié que Marseille était une ville provençale...

Quant aux magouilles à Aix-en-Provence, il me semble que Maryse Jossains a eu quelques ennuis:
https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/18/maryse-joissains-masini-la-maire-daix-en-provence-condamnee-en-premiere-instance_a_23484345/
Comme il y a appel de sa condamnation en première instance, attendons le verdict de l'appel.

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mapommedapi
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Posté par: @BrunoSaurez

Je peux comprendre ton observation.

J'ai fait une partie de mes études à Aix en Provence d'où ma detestation "historique" de Marseille.
J'ai beaucoup de mal à voir accolé Marseille à naturisme !
Et ce qui s'y passe aujourd'hui ne m'incite pas à revoir mon opinion sur cette ville.

Puisque tu t'interesses à l'histoire de Marseille dans les années 1930, tu dois aussi savoir qu'à cette période, il y avait déjà tellement de magouilles que l'Etat avait du destituer le maire et mettre toute la ville sous tutelle.
 

Rien à voir avec des magouilles, juste une histoire d'incompétences des services de secours et de la mairie suite à l'incendie des Nouvelles Galeries en 1938... C'est d'ailleurs pour cela qu'aujourd'hui c'est le corps des marins pompiers qui font office de secours...
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il y a un cumul : incompétence ET magouilles...

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