LE MOUVEMENT NATURISTE et L'APNEL viennent de lancer cette campagne de communication avec :
1- Un communiqué de presse : https://urlz.fr/gXts
2- Une pétition sur MesOpinions : https://urlz.fr/gUXU
3- Un financement participatif (contenant aussi plus de détails sur l'affaire de Peter Misch : https://urlz.fr/gUZU
ALORS SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE : https://urlz.fr/gUXU
Et donnez-nous les moyens d'agir : https://urlz.fr/gUZU
Avec le nouveau code pénal mis en oeuvre le 1er mars 1994, la simple nudité a été dépénalisée comme dans de nombreux pays démocratiques (Espagne, Angleterre, Allemagne, Pays Scandinaves, etc.). Après plus de 2000 ans de nudophobie et de somatophobie, notamment liées à notre histoire religieuse et à ses interdits, cette libération du corps humain a été un grand pas vers l'émancipation humaine.
Malheureusement, de nouvelles forces opposées à cette évolution progressiste des moeurs agissent pour nous reprendre cet acquis, une des nombreuses retombées de Mai 68. On le voit régulièrement dans l'actualité des "faits divers" de la presse quotidienne régionale, ici c'est une jeune femme qui se fait agresser dans les transports en commun, en raison de sa tenue vestimentaire, et là c'est un jeune sportif qui se fait tabasser dans les vestiaires de sa salle de sport, car il a osé se doucher nu. Ici c'est un naturiste qui passe une belle journée d'été en famille et se retrouve devant les tribunaux, à devoir batailler pour défendre son honneur, et là c'est une manifestation à vélo pour la planète, le climat et la biodiversité qui se voit interdite ! Les modalités de cette manifestation qui existe un peu partout dans le monde, sont en effet "de rouler à vélo, en skate, ou sur une trottinette, aussi nu que l'on ose."La nudité symbolise alors la fragilité du corps humain dans le traffic routier et la fragilité de l'humanité face aux enjeux écologiques. Ici c'est un vigile qui interdit l'accès d'un magasin à une femme, en raison de son décolleté ou de ses leggings et là c'est une mère qui allaite son bébé qui est giflée...
Sous cette pression de quelques intégristes moralistes de tous poils, même la puissance publique oublie les beaux principes constitutionnels gravés sur nos édifices publics, et se met à prendre ici des arrêtés anti torses nus, et là des mesures d'interdiction du naturisme (une philosophie humaniste pourtant, respectueuse de chacun et de l'environnement...).
Même la Cour de cassation participe de cette ambiance particulièrement délétère, en décidant le 26 février 2020 que "l'exhibition de la poitrine d'une femme relève bien du délit d'exhibition sexuelle"... Ce qui constitue tout de même une sacrée réécriture scientifique du corps humain, et n'a pas manqué d'encourager des policiers municipaux, l'été 2020, à faire se rhabiller deux femmes, qui bronzaient tranquillement sur une plage, sans le haut du bikini...
Mais le 24 novembre dernier, voilà qu'elle décide d'aller encore plus loin... trop loin, sans aucun doute, en décidant de rejeter le pourvoi de Peter Misch, un simple naturiste condamné pour exhibition sexuelle, alors qu'il ne faisait que passer paisiblement une belle journée de juillet sur les rives du Gardon, avec sa compagne et ses deux enfants. Elle considère à présent que la simple nudité est constitutive du délit d'exhibition sexuelle... Et ce faisant, elle "interprète" la loi exactement dans le sens opposé de ce qu'avait voté le Parlement.
Eh oui, le nouveau code pénal Badinter, mis en œuvre à partir du 1er mars 1994, avait permis d’abroger l’ex article 330 d’outrage public à la pudeur et l’avait remplacé par cet article 222-32 d’exhibition sexuelle. Et dans le cadre du débat parlementaire, Henri Nallet, Garde des Sceaux - Ministre de la Justice en charge de la réforme pénale, avait synthétisé l’intention du législateur, en garantissant que « seuls les comportements sexuels présentant le caractère d’une exhibition imposée à des tiers tomberont sous le coup de la loi pénale, et ne seront incriminées que les attitudes obscènes et provocatrices qui sont normalement exclues de la pratique du naturisme ». Or, la Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de Peter Misch, dans son arrêt n° 1424 du 24 novembre 2021 en affirmant exactement le contraire… : « que pour être caractérisé, le délit d’exhibition sexuelle ne suppose ni un comportement sexuel ou obscène, ni la volonté délibérée d’offenser la pudeur d’autrui...». Autrement dit, il suffit que l’on vous aperçoive nu(e).
Cette décision de la Cour de cassation est donc en totale violation avec l'article 111-4 du code pénal, qui lui fait obligation d’avoir une "interprétation stricte" des textes. Son arrêt constitue non seulement un déni de justice mais c’est aussi une violation de la Constitution et des Droits de l’Homme : petite analyse dans le communiqué de presse du 3 décembre 2021
Réf. articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ; articles 9 et 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme (CESDH) ; articles 10 et 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (CDFUE).
IL N’Y A PAS DE LIBERTÉ SANS LA PREMIÈRE D’ENTRE TOUTES, CELLE DE POUVOIR DISPOSER DE SON PROPRE CORPS ET DE LE VIVRE EN PAIX.
Une idée, pour obliger les magistrats à faire la différence entre naturisme et exhibition sexuelle :
Porter plainte pour des exhibitions sexuelles sur des plages naturistes. (pas difficile à trouver, il suffit d'aller au Cap par exemple et prendre des photos). Une plage, même naturiste, est un lieu public.
Les poursuivis argumenteront qu'il pratiquaient le naturisme et le magistrat sera bien obligé de faire la différence.
Seulement 4 donateurs pour l'affaire Peter Misch !? Je m'attendais à ce que les membres de l'Apnel et de LMN ou au moins le "bureau" à titre personnel auraient donné l'exemple pour motiver la communauté . 🧐😔
ca va dans le bon sens
689 signatures> https://urlz.fr/gUXU
et 1232 € collectés.> https://urlz.fr/gUZU
Ça monte ça monte ! Doucement mais sûrement
ALLEZ, ON RELANCE, CHACUN DANS SES PROPRES RÉSEAUX !
Merci de votre aide à toutes et tous.
À ce jour, nous approchons des 1 000 signatures. Mais cela ne va pas suffire face à l'adversité d'un nouvel ordre moral qui tente de nous imposer de "nouvelles normes", auxquelles chacune et chacun seraient sommés de se conformer...
Il est vrai que nous avons actuellement d'autres préoccupations qui pourraient peut-être nous sembler "plus importantes" ou "plus prioritaires" que la Culture du Corps Libre. On pense tous à la "crise du COVID 19", aux fins de mois de plus en plus difficiles...
ET POURTANT !
Toutes les formes de totalitarisme ont une fâcheuse tendance à vouloir exercer le contrôle le plus total possible sur les corps. Alors ne nous y trompons pas. La lutte pour la libération du corps humain, participe pleinement, aujourd'hui comme à chaque époque, des dynamiques de résistance aux différentes formes de domination... voire d'oppression.
Se battre pour notre HumaNUté, c'est se battre pour remettre l'être humain et non l'homo-économicus, le client ou le consommateur, au coeur de notre organisation sociale.
Se battre pour notre HumaNUté, c'est se battre pour que l'humanité se dépasse et réapprenne à vivre sans détruire notre planète ; pour qu'elle sache coexister en parfaite symbiose avec la nature, sans laquelle il n'y a pas d'avenir.
Se battre pour notre HumaNUté, c'est agir pour créer un autre monde, dans lequel aurait disparu tout rapport de domination et d'exploitation du vivant.
Et à chaque victoire que l'on remporte, c'est la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, la Laïcité et les valeurs des Lumières qui en sortent renforcées.
CE LUNDI 17 JANVIER, C'EST CE QU'IL VIENT DE SE PASSER, GRÂCE À SYLVAIN, QUI A REFUSÉ DE COURBER L'ÉCHINE, DE BAISSER LA TÊTE.
GRÂCE À LUI ET À L'APNEL/Le Mouvement Naturiste, LA CULTURE DU CORPS LIBRE A GAGNÉ UNE NOUVELLE BATAILLE !
Convoqué devant le tribunal correctionnel au titre de l'article 222-32 d'exhibition sexuelle, Sylvain a obtenu la relaxe et 300 € de dédommagement. Comme dans l'affaire de G. de B. en Normandie, la procureure a elle-même demandé la relaxe, en disant bien "ne pas comprendre ce que Sylvain faisait dans ce tribunal...".
Comme quoi, il faut toujours garder la tête haute et se défendre, refuser l'arbitraire, même s'il s'agit "d'une petite sanction" ou d'un rappel à la loi comme dans son cas !
L'HISTOIRE :
En avril dernier, Sylvain avait décidé de se rendre dans un endroit isolé, bien à l'écart des chemins fréquentés, pour s'y baigner et profiter des derniers rayons du soleil en toute nudité. C'était en fin de journée, juste avant le couvre-feu et donc sans risque de rencontre inopportune, avait pensé notre ami. Mais comme dans l'affaire d'Alain à Périgueux, un témoin a clairement cherché à constater sa tenue... et appelé la gendarmerie, qui n'a pas tardé à arriver à la vitesse de l'éclair... Et pour cause, le témoin/dénonciateur, n'était autre qu'un de leurs collègues en civil...
Sylvain était convoqué en juin dernier auprès du Délégué du Procureur, pour se voir notifier un rappel à la loi, mais... sous la menace d'un renvoi direct au tribunal en cas de refus. Ce que bien-entendu, notre ami naturiste a fait, non sans avoir expliqué que cet article ne concernait en rien la simple nudité, et transmis le courrier que j'avais écrit à l'intention du Délégué du Procureur.
Sylvain a donc été renvoyé devant le TC d'Albertville et l'audience avait lieu ce lundi 17 janvier 2022 à 9h.
Merci donc à ces magistrates (la juge et la procureure) d'avoir refusé de suivre la voie tracée par les instructeurs de cette affaire, en prononçant un jugement parfaitement conforme à l'interprétation stricte du texte.
PETIT RAPPEL EN LA MATIÈRE :
Pour qu'un justiciable puisse être reconnu coupable d'un délit ou d'un crime, les 3 conditions suivantes doivent être réunies :
- Le principe de la légalité de la loi : or, le naturisme et la simple nudité ne sont pas constitutifs du délit d'exhibition sexuelle (n'en déplaise à la Cours de cass. qui prononce en 2020 et 2021 des interprétations contra legem).
- La matérialité des faits : dans le cas présent, aucun acte de nature sexuelle n'a été constaté.
- L'élément moral ou intentionnel : le naturiste ayant tout fait pour ne gêner personne ("bravant" même le couvre-feu comme en atteste l'amende qui lui a aussi immédiatement infligée, et ses tentatives pour se dérober à la vue du "témoin").
Bref, aucune des trois conditions n'était remplie... Espérons que le Ministère public ne fera pas appel de cette décision de justice et qu'il "lâchera l'affaire" comme on dit.
PROCHAIN RDV : LE 3 FÉVRIER 2022 - à la Cour d'appel de Paris, contre l'arrêté d'interdiction de la WNBR Paris 2019
CONTINUONS À AMPLIFIER LA MOBILISATION, avec cette campagne "LA CULTURE DU CORPS LIBRE... OUI BIEN-SÛR !"
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