Très belle émission, les témoignages étaient claires.
Personnellement je me rends davantage compte de la bêtise de certaines personnes qui se permettent de rendre difficile la vie simple que l'on a choisi !
Le lien pour le podcast
et la sauvegarde ici https://download.vivrenu.com/20210427_france_culture_les_pieds_sur_terre_a_poil.mp3
On a donc la preuve que le naturisme n'est pas héréditaire.
Je m'en était déjà rendu compte avec mes enfants, ils ne disent rien mais pensent si fort que leur père est resté trop longtemps au soleil sans chapeau, que par télépathie ça me vrille le tympan !
Bonne intervention de Peter, celle de Ruddy me laisse dans le doute, est-il possible de cumuler autant de malchance sans faire d'imprudences ? En tout cas à sa place j'éviterais de jouer au loto...
Bonne émission mais sur un poste qui reste confidentiel, à part les naturistes qui sont informés du lien ça ne va pas faire exploser l'audimat…
"On a donc la preuve que le naturisme n'est pas héréditaire.": comme les autres centres d'intérêt (musique, peinture, jardinage etc., y compris les croyances religieuses)
Le textilisme non plus n'est pas héréditaire.
En revanche, les enfants de naturistes, si le naturisme ne les intéresse pas, au moins n'auront-ils pas les préjugés "ils exhibent leur bite, ils passent leur temps à s'enfiler" que peuvent avoir certains textiles. Ils savent ce que c'est, ils savent ce que c'est et ce que ce n'est pas et s'ils ne le pratiquent pas, ils n'y sont pas hostiles, sauf à avoir eu des parents vraiment invasifs et plutôt psychorigides, qui auraient pu par leurs injonctions faire prendre le naturisme en grippe.
Bonjour,
Le public n'a aucune information par lequel la loi sur l'article 222-30 est actuellement en discussion auprès
du gouvernement et ce qui pourrait changer dans l'avenir,quand cette nouvelle loi sera signé,ça sera à la
police quand une plainte aura été déposé par une personne qui aura vu un homme nu,chez lui ou dans la
nature d'expliquer au plaignant,le droit de vivre nu et qui sera autorisé suivant les endroits,que le
gouvernement aura décidé quand cette nouvelle loi sera signé.
Instrumentaliser la loi et lui faire dire ce qu'elle ne dit pas je laisse cela à d'autres ..... et je sais qu'il en existe un certain nombre.
Ensuite l'alinéa suivant, que je rappelle pour mémoire, ne passera pas, dans les décrets d'application.
Même en l’absence d’exposition d’une partie dénudée du corps, l’exhibition sexuelle est constituée si est imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public la commission explicite d’un acte sexuel, réel ou simulé.
Sinon celui qui fait un doigt d'honneur, pourra être inculpé d'exhibitionnisme sexuel
Durant l'Antiquité, ce geste revêtait une signification obscène. Le «majeur » dressé représentait un phallus et les autres doigts les testicules. Il était nommé digitus impudicus, le doigt impudique, et le peuple y avait recours
Si ça plait à Timbuktu qu'on risque d'être poursuivi pour exhibition sexuelle à cause d'un doigt d'honneur, et donc encourir un an de prison et 15 000 € d'amende, je lui laisse volontiers le penser!
Quant à confondre un texte de loi (puisque l'Assemblée Nationale et le Sénat ont voté, ces trois lignes font partie du texte de la loi pour cet article 222-32) et un décret d'application, ça traduit simplement une méconnaissance du droit, ce qu'on avait déjà remarqué.
Ce document radiophonique n'est pas vraiment à mon sens un "traitement médiatique", mais d'une part deux témoignages qui ont montré le pouvoir de nuisance que des lois peuvent donner à des fâcheux qui, sans elles, se contenteraient de vivre en regardant ailleurs plutôt que de détruire ou pourrir la vie de leurs voisins qui ne leur ont rien fait ; et d'autre part un témoignage qui met à jour les dérives ou travers auxquels peuvent succomber parfois le naturiste (préférence du confort énergivore du chauffage plutôt que du port d'un vêtement par temps froid, une certaine rigidité pouvant parfois s'apparenter à un ayatollisme envers les autres).
Ce dernier témoignage, bien que bénéfique pour les naturistes/nudiens qui méditeront dessus (si leur honnêteté intellectuelle le permet), risque d'apporter de l'eau au moulin des nudophobes qui auront déjà capté grâce aux premiers témoignages les armes qui leur sont fournies. (à savoir porter plainte pour quelques cm2 de peau)
J'aurais aimer lire une réponse du père de Benoit sur son témoignage...
le 2eme volet de cette serie A poils : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/tomber-la-chemise-5095188
Lors de circonstances différentes, Sylvie, Elise et Françoise ont, à un moment de leur vie, laissé plus de place à la nudité. Retour aux sources, temps pour soi ou combat militant, elles nous racontent comment la nudité occupe un endroit particulier dans leur vie. Un récit signé Clawdia Prolongeau
Sylvie, 58 ans, a depuis sa plus tendre enfance, une polyarthrite. "J'ai eu la forme la plus sévère, c'est-à-dire déformante. Cela crée des douleurs, et surtout ça déforme les articulations. Puis il y a eu les hospitalisations qui ont été des périodes douloureuses. Je ne pouvais pas faire des choses simples comme bouger les mains, les doigts, ou marcher correctement." Sylvie
Elle raconte que la maladie n'a pas facilité son rapport au corps. Après la mort de son mari en 2005, Sylvie se voit prescrire des antidépresseurs. Elle tente d'éviter ce traitement, avec plusieurs médecines douces, mais c'est finalement son pharmacien qui lui propose une alternative inattendue. "De fil en aiguille, mon pharmacien me propose de venir participer à une randonnée naturiste. Tout de suite je lui dis que ça ne va pas du tout être possible. Je lui explique que je n'ai jamais exposé mon corps autrement que dans le milieu médical, à mon mari et mes parents. Puis, en discutant de cette proposition avec ma meilleure amie, je me rends compte que ça reste un peu dans ma tête. Et un jour je me suis dit : 'Pourquoi pas essayer ?'" Sylvie
Sylvie : "À partir de ce jour, je n'ai plus arrêté le naturisme"
"Arrivée au moment ultime de la nudité, où il faut oser montrer son corps, je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de regard, ou de questionnement. J'ai enfilé mon sac à dos et puis j'ai commencé à faire quelques pas. Je me suis dit que ce n'était pas si difficile que ça finalement." Sylvie
"À partir de ce jour, je n'ai plus arrêté le naturisme parce que je me suis rendue compte que ce que je cherchais à évacuer de mon corps, je le déposais dans la nature." Sylvie
Elise, 45 ans, raconte ses souvenirs de vacances au camping de Montalivet avec ses parents. Ce lieu naturiste en Aquitaine a marqué Elise lorsqu'elle était enfant. "On avait l'impression de changer de continent lorsqu'on arrivait là-bas. Il y avait des dunes, des pins, dont l'odeur nous saisissait. (…) À chaque fois ça faisait toujours bizarre de passer de l'autre côté : du côté des gens nus. Puis, une fois que j'étais nue, j'oubliais complètement tout le reste. D'être nue c'était enfin les vacances, la liberté, c'était comme une fête." Elise
"Je crois qu'on a arrêté d'y aller parce que mes parents ont senti, avec l'arrivée de l'adolescence et de la puberté, que j'étais moins à l'aise." Elise
Elise : "J'offre à mes enfants une sensation de liberté"
Un été, Elise et son compagnon se retrouvent près de Montalivet, ce qui déclenche chez elle le désir de revoir ce lieu d'enfance et de bonheur qu'elle avait connu. "Je suis retournée à Montalivet en 2016. Mon compagnon appréhendait un peu. (…) on est restés une semaine et c'était génial. C'était comme si j'avais enterré un trésor et que j'avais oublié qu'il était là, et que je l'avais retrouvé." Elise
"Nous avons deux enfants, que nous amenons avec nous à Montalivet, et ils adorent cet endroit. Pour eux c'est incroyable. En les amenant là, j'ai l'impression que je leur offre une sensation de plénitude et de liberté parce qu'ils sont nus, et en sécurité dans la nature." Elise
Lorsque Françoise, fonctionnaire cadre à l'ENS, doit embaucher un successeur pour un poste, elle s'aperçoit que ce dernier est naturiste. Nous recrutons un monsieur d'un cinquantaine d'années, au profil parfait : il est convivial, agréable, équilibré etc. (…) Environ un an plus tard, une personne de mon équipe me dit : 'Vous savez, il se promène tout nu.' J'ai alors convoqué Christian dans mon bureau pour essayer de comprendre le problème. Je lui ai donc demandé s'il était naturiste et il m'a répondu avec une joie qui l'a envahit : 'Oui !' J'ai alors essayé de lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas faire ça sur son lieu de travail." Françoise
"Un jour, ce monsieur a cru bon de participer à une émission de télévision. Deux journalistes l'avait filmé, s'habillant pour sortir et monter dans sa voiture. Il leur avait expliqué que sa voiture étant un espace privé, il pouvait se remettre nu dès qu'il était dans sa voiture. Mais là, les gendarmes sont arrivés. Ils font sortir la journaliste et le caméraman de la voiture et essayent d'extraire Christian également. Mais lui, il connaît très bien la réglementation, et ne veut pas sortir de son véhicule parce que hors de sa voiture, en étant nu, il est considéré comme exhibitionniste sexuel. Alors il essaie de remettre son pantalon, pendant que les gendarmes tentent de le faire sortir. On m'a raconté qu'ils l'ont menacé avec une arme." Françoise
"Il a fait de la garde à vue et son dossier a été examiné environ un an plus tard. Mais le fait qu'un type se balade à poil, quelles que soient les circonstances, tout le monde est bien d'accord : ce n'est pas si grave." Françoise
- Reportage : Clawdia Prolongeau
- Réalisation : Etienne Gratianette et Jean-Christophe Francis
Musique de fin : "What Do You Reckon" par My AnT
Merci à Sylvie, Elise et Françoise.