Quel étourdi ! Le 21 août 2017, James égare une clé USB à la caisse du magasin Carrefour d’Ugine. L’objet est mis de côté puis visionné par le directeur pour essayer d’en retrouver le propriétaire. Et là, stupéfait, il découvre une avalanche de fichiers pédopornographiques.

Plus de 10 000 films et photos. Il alerte aussitôt la gendarmerie qui lance des recherches pour tenter de retrouver le client. Leurs investigations les conduit dans un camp naturiste dont l’individu a été éconduit : les gérants s’étaient inquiétés de le voir photographier des enfants. D’origine américaine, l’homme y séjournait depuis 2011.

Absent à l’audience

Absent lors de cette audience, James n’a pas pu entendre les réquisitions de la procureure Sandrine Checler. Elle évoque un nombre de fichiers considérables et une « attirance certaine pour les jeunes enfants », demandant une peine de six mois de prison avec sursis, inscription au fichier des délinquants sexuels et interdiction d’exercer toute activité en contact avec des mineurs.

Le prévenu a été condamné à 6 mois avec sursis, 2000 euros d’amende, inscription au fichier des délinquants sexuels et interdiction d’exercer une activité en contact avec les mineurs.