La loi n° 2022-140 du 7 février 2022 relative à la protection des enfants renforce, entre autres, les interdictions professionnelles d’exercer en cas de condamnation pénale.
L’article L. 133-6 du Code de l’action sociale et des familles (CASF) prévoit désormais l’interdiction d’exercer dans tout établissement ou service social et médico-social (ESSMS) et donc d’assurer l’exploitation ou la direction de l’activité ou l’exercice d’une fonction quelle qu’elle soit.
L’interdiction d’exercer concerne les personnes condamnées définitivement, soit pour avoir commis certaines infractions, soit à une peine d’une certaine gravité.
Il vous est possible de regarder la liste complète des condamnations mais entre notamment dans la liste les condamnations pour exhibition sexuelle.
Quand sont constatées les différences d’interprétations suivant les juridictions y compris en appel voire en cassation…
Il faut savoir qu'on prend, sur le plan professionnel, un risque important d'interdiction d'exercer certains métiers, si on se fait voir nu, en dehors des espaces dédiés
Ce texte est monstrueusement long, il procède par différence avec un autre texte sans doute du même acabit, il faudrait le faire décoder par un juriste aguerri pour nous en donner l'essentiel. Je plains sincèrement les juges s'ils doivent se taper un tel pavé. Esprit de synthèse, où es-tu!
Sans même remonter à Napoléon, il y a une quarantaine d'années le code pénal tenait sur un seul volume, et si ça continue comme ça, quand un juge voudra emporter ses codes avec lui pour travailler chez lui, il lui faudra un semi-remorque!
J'ajoute que, s'agissant de Peter, il ne devrait pas être concerné car une loi ne peut pas être rétroactive. Du moins dans l'ancien monde, parce que maintenant, quand on évoque des enfants, tout le monde devient hystérique!
Et c'est valable aussi dans l'autre sens, si entre-temps la législation a été durcie.
Non !
Plutôt que de se répondre par "non" ou "eh bien si", je vous laisse juste consulter ce cours de droit (et je maintiens donc mes propos):
https://cours-de-droit.net/le-caractere-plus-doux-ou-plus-severe-de-la-loi-a121607258/
Vous avez aussi une vidéo:
Retenez (d'un autre site): "La nouvelle loi pénale de fond plus sévère ne peut pas s'appliquer à une infraction commise sous l'empire de la loi ancienne et non encore jugée. ... La loi nouvelle plus sévère s'applique uniquement aux faits commis à partir de sa date d'entrée en vigueur."
Retenez (d'un autre site): "La nouvelle loi pénale de fond plus sévère ne peut pas s'appliquer à une infraction commise sous l'empire de la loi ancienne et non encore jugée. ... La loi nouvelle plus sévère s'applique uniquement aux faits commis à partir de sa date d'entrée en vigueur."
Mais personne, il me semble, n'a prétendu le contraire: ça développe avec une formulation alambiquée ce que j'ai dit, à savoir qu'une loi n'est pas rétroactive.
Quel dialogue de sourds 😂
Entre ce que voulait dire l’émetteur du message, ce qu’il a vraiment dit, ce que le récepteur a entendu, ce qu’il a compris…
Waouh, j’ai l’impression de remonter loin à un cours de communication.
Elle est rétroactive dans le sens de l'assouplissement, mais pas dans celui du durcissement.
Nous sommes d'accord ! Un cas intéressant serait une condamnation sévère ayant donné lieu à un appel, qui peut parfois intervenir plusieurs années après selon l'encombrement des tribunaux: le mis en cause pourrait alors se féliciter d'avoir tenu bon si entre-temps la loi est adoucie, surtout si il est blanchi...
Hypothèse d'école, car en général quand on change une loi on la durcit, et quand il s'agit d'évolution sociétale (avortement, homosexualité) c'est que c'est dans l'air depuis des années. Comme la peine de mort qui n'était plus prononcée (ou graciée systématiquement) bien avant qu'elle ne soit abolie.
Comme la peine de mort qui n'était plus prononcée (ou graciée systématiquement) bien avant qu'elle ne soit abolie.
http://www.1-jour.fr/10-sept-1977-france-derniere-execution-capitale/