C'est en train de dériver complètement, avec, maintenant, un ex grand-rabbin de France qui voudrait, lui aussi, des créneaux horaires, pour respecter la pudeur des femmes juives orthodoxes.
Extrait
C'est une question de pudeur, le regard que l'autre porte sur son propre corps. Ce n'est pas une règle propre à l'Islam, elle est propre au judaïsme pratiquant, et c'est une règle qui consiste à n'offrir son intimité qu'à la personne de son cœur et non pas à tous. C'est une règle religieuse, elle est importante, mais je répète que c'est dans le respect des lois de la République et c'est dans un souci de ne pas gêner l'ordre public que la communauté juive le demande.
imaginons 30s qu'une loi comme ça pourrait passer...
politique fiction: totale liberté vestimentaire dans tout l'espace public.
je me demande bien qui, en 2022, irait se baigner nu(e) au milieu d'un éventail allant du string-bikini/slip au burkini ... ?
ne rêvez-vous pas un peu ?
justement, ne nous laissons pas emporter dans cette imbroglio qui sert avant tout ceux qui agitent la vase, c.à.d. les politiciens ... pour ou contre ...
je réagissais simplement au poste de Jean-Mi:
on a toujours ici cette tendance utopique de s'imaginer qu'en autorisant la pratique de la nudité en public, celle-ci va se généraliser: je n'en crois rien
Peu importe, le terme burkini n'apparait jamais dans le règlement rennais.
Pas plus que dans celui de Grenoble, me semble-t-il.
Il n'y a pas de possibilité de contre-partie à faire valoir en raison d'un déséquilibre. Car la demande de créneaux horaires naturistes en piscine est faible alors que les demandes de non mixité liées aux religions sont très fortes en nombre .
Je souhaite que dans toutes les piscines en France,les femmes auraient le droit d'avoir cette liberté d'êtres
seins nus dans l'eau pour le plaisir de nager,sans cette contrainte de porter un maillot de bain.
La Ville de Grenoble dépose un recours devant le Conseil d'Etat.
Attendre et voir, si je traduis mot à mot ce qui se dit outre-Manche
« Burkini à Grenoble : le Conseil d'État doit trancher sur son port dans les piscines de la ville
Le Conseil d'État a examiné mardi à Paris le recours déposé par la ville de Grenoble et son maire Éric Piolle concernant le burkini à la suite de la suspension par le tribunal administratif de la ville d'une disposition controversée autorisant son port dans les piscines municipales. La décision est attendue dans les prochains jours.
L'ultime recours d'Éric Piolle. Le Conseil d'État a examiné mardi à Paris le recours déposé par la municipalité de Grenoble et son maire concernant le burkini. Cela fait suite à la suspension par le tribunal administratif de la ville d'une disposition controversée autorisant son port dans les piscines municipales. Cette décision du conseil municipal a déclenché une polémique nationale mi-mai. Le tribunal de Grenoble avait ordonné cette suspension à la suite du dépôt par le préfet de l'Isère d'un "déféré laïcité" visant l'article 10 du nouveau règlement des piscines de Grenoble.
Une discrimination au "motif purement religieux"
Les juges avaient estimé que l'article en cause permettrait aux usagers de déroger "à la règle générale d'obligation de porter des tenues ajustées près du corps pour permettre à certains usagers de s'affranchir de cette règle dans un but religieux", et que ses auteurs avaient par là même "gravement porté atteinte au principe de neutralité du service public". Une position partagée par Me Frédéric Thiriez, avocat auprès du Conseil d'État.
Selon lui, "le maillot de bain/short est interdit" à Grenoble, ce qui est "bien la preuve d'une discrimination édictée dans un motif purement religieux".
Décision dans les prochains jours
À l'inverse, Me Olivier Coudray, l'avocat de la ville de Grenoble, considère que "l'usager a le droit de demander à ce que ses croyances soient respectées". Il était présent lors de l'audience mardi, c'est lui qui a déposé le recours, après la décision du tribunal administratif de Grenoble le 25 mai.
Et d'ajouter : "Une collectivité a le droit de faire en sorte que le fonctionnement du service soit adapté pour tenir compte de cette envie de l'usager, à condition que ça ne se fasse pas au mépris des règles normales de fonctionnement du service", comme un maillot de bain trop large, tel un short. "Je ne vois pas, pour ma part, en quoi le fait de porter une tenue de bain plutôt qu'une autre affecterait le fonctionnement normal du service public de piscines", a encore dit Me Coudray.
D'après le Conseil d'État, la décision est attendue dans les prochains jours, voire en début de semaine prochaine. »
A suivre donc !