12 décembre 2024
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Expo new-yorkaise censurée sur les réseaux sociaux

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PhilE
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(@phile)
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C'est le contraire qui m'aurait étonné, même si ces résaux "sociaux" sont censés accepter la nudité artistique.

https://www.konbini.com/popculture/une-expo-qui-voulait-prouver-que-le-nu-ne-posait-pas-probleme-sest-fait-censurer-par-instagram/

 

 
Une expo qui veut prouver que le nu ne pose pas problème… s’est fait censurer par Instagram

Une expo qui veut prouver que le nu ne pose pas problème… s’est fait censurer par Instagram

Publié le 16/01/2024, modifié le 17/01/2024

Image :

© Alexandra Rubinstein

 

Un comble pour l’exposition new-yorkaise qui veut montrer que le nu n'est pas forcément radical.

“La nudité n’est pas radicale !” : voici la traduction d’une exposition actuellement présentée à New York. À travers une dizaine d’œuvres diverses, la galerie Kravets Wehby a dans l’idée de montrer que le nu (dans l’art et en dehors) est loin d’être forcément affilié à la sexualité. La curatrice de l’exposition aurait eu l’idée de cet événement après avoir visité “Manet / Degas” à l’automne dernier, conte Hyperallergic. L’exposition présentée au Met rappelait les réactions scandalisées des contemporain·e·s face aux nus des deux artistes, notamment ceux présentant une travailleuse du sexe et une femme noire.

À travers son exposition, la galerie souhaite souligner que le nu est l’une des pratiques picturales les plus neutres : “Les humains ont toujours été soumis à des fixations au fil de l’histoire de l’art. Pour les artistes, reproduire une personne est impossible. Cependant, représenter un corps consiste à étudier et interpréter l’anatomie. Les représentations contemporaines des corps impliquent bien plus que de la chair, du sang et des tétons interdits.”

Parmi les œuvres sélectionnées par la directrice de la galerie, Emily Saltman, on retrouve des toiles figuratives tendant plus ou moins vers le surréalisme et le fantastique, des sculptures imposantes, mais aussi des œuvres mélangeant les matières. Pour son tableau The Venus Trap réalisé en 2023, Alexandra Rubinstein a par exemple peint un homme nu avec le sang de ses règles.

En voulant partager l’image de cette œuvre sur le compte Instagram de la galerie, Emily Saltman a vu Instagram lui répondre que son contenu risquait de la “shadowban”, c’est-à-dire rendre son profil moins visible, notamment auprès des personnes qui ne la suivent pas. La galerie rappelle que “la plupart des jeunes artistes qui participent à ‘Nudity is not Radical!’ ont vu les images de leurs œuvres retirées des réseaux sociaux” et que les artistes “dépendent de ces partages pour gagner en visibilité et recevoir des retours”.

Sacré comble pour la galerie que de se voir avertir par l’une des plus grosses plateformes du monde que son contenu – supposé prouver que la nudité ne devrait pas scandaliser – n’a pas à être vu par tous·tes. L’histoire du nu dans l’art charrie des sous-textes sociaux, politiques et polémiques. Au fil des époques et des régions du monde, les corps ont permis de raconter les sociétés, leurs mœurs et leurs tabous. La façon dont cette même nudité est censurée en dit tout autant sur ces mêmes sujets.

 

 

“Nudity is not Radical!” est exposé à la Kravets Wehby Gallery, à New York, jusqu’au 3 février 2024.

1 Réponse
Messages: 12
(@hermit)
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Inscription: Il y a 11 mois

Aucune surprise. Les médias américains n'ont aucune peine avec la violence, mais quelle horreur si on montrait un téton. Ce double standard ...

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