https://www.noovo.info/nouvelle/qui-sont-les-jeunes-qui-pratiquent-le-naturisme.html
https://cdn4.fireworktv.com/medias/2024/9/9/1725896368-xzgreakq/watermarked/540/Naturisme_V3.mp4
Les reportages et documentaires mettant en scène le naturisme mettent invariablement en scène des adeptes plus près de l’âge de la retraite que de leurs années sur les bancs d’école. Cet échantillon est-il représentatif des adeptes de cette pratique? Notre journaliste a enfilé le (non) habit d’un naturiste le temps d’une journée pour le découvrir.
«T’as bien choisi ta journée pour une première expérience de naturisme.»
Bienvenue aux enfants
À La Pommerie, on observe une augmentation de fréquentation de de la part d’une clientèle plus jeunes, notamment les familles. Auparavant, le centre ne comptait qu’une famille parmi ses membres et les visiteurs venaient surtout lors d’événements spéciaux s’adressant spécifiquement aux familles. Arnaud Beauchamp observe toutefois un changement de cap depuis environ cinq ans, si bien que cette année, une dizaine de familles sont membres et environ 20 à 30 enfants sont présents sur le site chaque weekend.
Selon lui, cet engouement s’explique notamment par le fait que le naturisme s’inscrit bien dans des mouvements sociaux qui sont dans l’air du temps.
Il cite en exemple la positivité corporelle, le mouvement #MeToo et la mouvance queer comme des tendances sociales qui favorisent la démocratisation du naturisme.
«Il y a eu tellement de mouvements qui ont eu lieu dans les dernières années, qui ont été dans la même lignée que ce que nous on promouvoit depuis des années, qui est un peu d'accepter nos différences dans notre diversité», explique-t-il.
Une liberté... parfois taboue
Au fil de notre parcours en voiturette de golf à travers le camping, nous croisons certes plus de personnes de plus de 50 ans que de jeunes, mais ces derniers sont tout de même incontestablement présents.
On fait la rencontre d’un homme de 26 ans qui pratique le naturisme depuis ses 18 ans. Contrairement à d’autres rencontrés, ce ne sont pas ses parents ou des membres de sa famille qui l’ont initié à la pratique. D’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours apprécié être nu et il apprécie la liberté que lui procure cette activité. Il souligne également la force des liens d’amitié qu’il a créés au sein de la communauté naturiste.
Lorsque je lui propose de témoigner à la caméra dans le cadre de ce reportage, il hésite. La plupart de ses proches ne savent pas qu’il pratique le naturisme et il craint leur jugement.
Un peu plus loin dans le camping, Camille – 31 ans – et son conjoint, des saisonniers à la Pommerie s’affairent à préparer le BBQ avec un couple d’amis vingtenaires qu’ils reçoivent pour le weekend. La fille de l’autre couple est une collègue de Camille, la seule au travail à qui elle a confié pratiquer le naturisme. Le couple de nouveaux initiés, qui en sont à leur deuxième expérience de naturisme, semble beaucoup apprécier l’expérience. Pour Camille aussi, naturisme rime avec liberté.
«Il y a une liberté humaine par rapport à la société de juste se sentir bien avec son corps, avec la nature», explique-t-elle.
Pour Arnaud, le fait de se mettre nu nous oblige à se départir d’une identité sociale qui peut être pesante.
«Pour nous, ce c'est pas juste de se mettre nu, c'est de se mettre à nu, donc il y a vraiment un processus d'ouverture et de vulnérabilisation», explique-t-il.
Selon lui, le fait de se mettre à nu permet de s’exposer et d’afficher les parties de soi – et de son corps – qu’on aime moins.
Il cite en exemple des personnes handicapées ou des femmes qui ont subi une ablation du sein qui ont appris à accepter leur corps en pratiquant le naturisme.
«On a des gens qui ont des cicatrices, des particularités corporelles différentes. Puis, à force d'être exposé à ça, ça permet une acceptation plus grande et une normalisation un petit peu des corps qu'on voit jamais nulle part», expose-t-il.
Au fil de notre parcours en voiturette de golf à travers le camping, nous croisons certes plus de personnes de plus de 50 ans que de jeunes,
Rien de neuf. Quelques jeunes parmi une multitude de vieux.
centre écologique et naturiste La Pommerie, à Saint-Antoine-Abbé en Montérégie.
Que ce soit au Canada ou en France le naturisme reste, fondamentalement, une pratique en espace dédié et fermé. C'est tout à fait logique et ça n'a rien à voir avec une volonté de "se cacher"
Rien de neuf. Quelques jeunes parmi une multitude de vieux.
Mais si c'est "neuf". Lors du "grand déclin", les jeunes étaient bien plus absents. Il ne peut pas y avoir plus de jeunes que de vieux. Les jeunes n'ont pas tout leur temps à consacrer au naturisme contrairement à ceux qui sont à la retraite. Donc quand on trouve qu'ils sont nombreux, en fait ils sont très nombreux, mais on les voit moins.
C'est mathématique voir réaliste : Dans une association, un jeune viendra un we sur deux, le retraité tout le temps donc à chaque fois on dira qu'il y a plus de vieux présents.
Mais encore : en vacances, un jeune partira 1 ou 2 semaines, un retraité 3 à 4 semaines. Sur 4 semaines, L'emplacement n°1 aura vu au moins deux familles de jeunes et l'emplacement n°2 un seule famille de vieux. Donc il y a deux fois plus de jeunes que de vieux dans le naturisme 😀
On voit bien les choses que l'on a envi de voir 🤣 🤣 🤣
C'est très facile l'italien. C'est le même mot qu'en français, mais avec un o au bout.
Italien: italiano
Vin: vino etc.
Au restaurant, si tu veux du sel et du poivre, tu demandes salo, poivro
et il reste à espérer que le serveur ne comprenne pas le français!
🤣 🤣 🤣 c'est comme ça que je fais quand je vais en Italie et c'est pas une blague, les italiens rigolent et ça fini en français (ou en anglais) 🤣 🤣 🤣. J’essaie aussi de me souvenir de mes 4 années de latin, mais c'est loin et le résultat est décevant 🤣
Tu sais ce qu'ils te disent, les vieux ?submersion du naturisme par les vieux.