Il faut prendre le temps d'écouter une conférence de Luc Ferry qui donne un aperçu assez effrayant du remplacement de l'humain par l'intelligence artificielle.
Luc Ferry, ex ministre de l'Ednat, est un sinistre connard qui se permet d'annoncer même l'inutilité pour les futurs étudiants de faire des études littéraires, sauf à devenir chomeurs.
woah ! je n'ai vu le temps passé et j'ai trouvé très agréable cette conférence plutôt réaliste sur notre devenir.
Il faut prendre le temps d'écouter une conférence de Luc Ferry qui donne un aperçu assez effrayant du remplacement de l'humain par l'intelligence artificielle.
Luc Ferry, ex ministre de l'Ednat, est un sinistre connard qui se permet d'annoncer même l'inutilité pour les futurs étudiants de faire des études littéraires, sauf à devenir chomeurs.
l'aperçu peut paraitre effrayant parce qu'il est "a priori". L.Ferry le dit : personne ne se réveille le matin en pleurant la disparition de cro-magnon (c'est pas faux)
D'une part la conférence est visiblement étiquetée "Entreprises en Vienne", on peut donc raisonnablement s'attendre à un sujet touchant les industriels ; d'autre part il semble plutôt sain, ayant une idée de ce que sera l'évolution, d'informer de la possibilité, voire de la certitude, des études débouchant sur des cul de sac dans le contexte envisagé.
De là à traiter L.Ferry de "sinistre connard", il y a de l'abus et un écart de langage inapproprié 😡
En juin 2011, Le Canard enchaîné et d'autres médias affirment que Luc Ferry, professeur à l'université Paris-Diderot, n'y assure aucun enseignement depuis quatorze ans et qu'il n'y est quasiment jamais présent : outre les périodes de fonctions ministérielles, où il était détaché et payé comme ministre, il a longtemps été dispensé, à sa demande, d'enseignement et mis à disposition afin d'accomplir diverses fonctions officielles. En 2010, avec l'autonomie financière, son université lui demande d'accomplir son service d'enseignement statutaire pour lequel elle le paye, ce qu'il ne fait pas ; l'université lui réclame donc le remboursement de ses rémunérations (environ 4 500 euros mensuels selon la même source) ou d'assurer ces enseignements.
"Siniste connard" est une injure, pénalement réprimée. (loi du 29/07/1881)
L'avantage d'être dans un Etat de droit (qui n'a rien à voir avec la "démocratie")
Ah bon ? Une dictature peut être un Etat de droit ? Une dictature peut-elle s'accommoder d'une justice indépendante, où les plaignants n'ont rien à craindre pour leur sécurité personnelle ou celle de leurs familles et de leurs proches ? Ces éléments ne sont-ils pas, au contraire, constitutifs d'un Etat démocratique (habeas corpus, Déclaration de 1789, etc.) ? Là je ne comprends pas, et il va falloir que je relise Montesquieu.
L'Etat de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État, ainsi que l'obéissance de tous, gouvernants et gouvernés, à la loi.
Une dictature établie ses lois, comme fb.
Une démocratie représentative n'est pas une démocratie, c'est comme un avion sans aile, qui ne peut pas voler...
Une démocratie représentative n'est pas une démocratie
Ah bon ? Tu as trouvé ça où ? Une démocratie représentative, à partir du moment où chaque citoyen est représenté de manière égale aux autres, est une démocratie.
En revanche, la démocratie directe, qui ne peut, au-delà d'un certain nombre de personnes, s'exercer que par référendum, est contestable. Rappelons-nous celui sur le TCE en 2005, où en fait les gens ont voté contre Chirac.
ça fera plaisir aux Norvégiens, aux Suédois, aux Allemands etc. d'apprendre qu'ils ne sont pas une démocratie.
Olà, Philippe, bien lire ce que j'ai écrit, comprendre ce qu'on lit, et ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit :
"En revanche, la démocratie directe, qui ne peut, au-delà d'un certain nombre de personnes, s'exercer que par référendum, est contestable."
Où ai-je dit que les pays que tu cites ne sont pas des démocraties ?
Holà Jean-Mi, ce n'est pas à toi que je répondais, mais à Bill88.
Avec toi, je suis en gros d'accord. Le référendum n'est en général pas ce qu'il y a de plus démocratique, parce qu'au lieu de répondre oui ou non à ce qui est proposé, on répond oui ou non à celui qui pose la question. Il n'y a pas que le Traité Constitutionnel Européen comme exemple (le référendum de 1969 sur la réforme du Sénat et la régionalisation, il fut aussi utilisé pour tourner la page de l'ère de Gaulle).
Ne vous fatiguez pas à essayer de me convaincre les gars, surtout avec des lieux communs
Au 21éme siècle, on vote comme en 1958. Si on est mécontent, on attends sagement que ça passe sinon on se fait matraquer. Pour patienter, on peut poster des commentaires sur les réseaux ou faire une pétition.
Car en fait on est pas si mal, n'est ce pas ?
A quoi bon vouloir améliorer la société puisqu'il y a pire que nous ?
Bill, si tu es mécontent, tu peux très bien manifester, même par temps de restrictions sanitaires. Et si ta manifestation est pacifique, si vous ne vous laissez pas infiltrer par des black blocs ou autres casseurs, vous ne risquez absolument pas le coup de matraque.
Les profs, les avocats, ont manifesté, sans heurts.
Quand en revanche des gens d'extrême-droite ont vandalisé l'Arc de Triomphe, ils ont été arrêtés, jugés, condamnés.
Fort heureusement, à la différence des Etats-Unis où les émeutiers trumpistes sont entrés au Capitole, en France, les gilets jaunes, nos trumpistes locaux, n'ont pas pu pénétrer dans l'Assemblée Nationale ou à l'Elysée.
Un jour, si Bill a le temps (mais il faudra faire beaucoup de recherches pour ça), il m'expliquera comment des manifs violentes peuvent améliorer la société. Moi, je ne vois pas d'exemple en ce sens. C'est d'ailleurs pourquoi les dictatures s'arrangent pour que les manifs prennent une tournure violente, parce qu'ils savent qu'ils pourront dire "ce ne sont que des casseurs", alors que les manifestations pacifiques sont bien plus dangereuses pour un pouvoir dictatorial.
Un jour, si Bill a le temps (mais il faudra faire beaucoup de recherches pour ça), il m'expliquera comment des manifs violentes peuvent améliorer la société. Moi, je ne vois pas d'exemple en ce sens.
Moi j'en vois un : Mai 68. On se souvient encore de la rue Gay-Lussac. Il y eut des morts. pas beaucoup, certes, mais quand même : deux ouvriers de Peugeot (Beylot et Blanchet) et un commissaire de police à Lyon, Gilles Tautin noyé dans la Seine à Meulan. Et peut-être d'autres qu'on nous a cachés. Cela a débouché sur les accords de Grenelle, sur l'autonomie des universités. L'écologie, le féminisme (le MLF), la "sortie du placard" des homosexuels (le FHAR), la libéralisation des moeurs y étaient en germe.
Ce qui est stérile, c'est la violence gratuite. Il faut être capable sinon de la justifier, car nous préférons tous que les choses évoluent pacifiquement, tout au moins d'établir un lien avec soit le climat social de l'époque, soit une situation particulière. La violence est parfois inévitable, et il revient aux militants politiques, syndicaux, associatifs et autres de lui donner un sens. En remontant encore plus loin dans le passé, je pourrais évoquer les grèves des mineurs, le 1er-Mai, les révoltes des esclaves, etc.
Et je pourrais aussi évoquer la violence des exploiteurs, du patronat, qui faisaient travailler les enfants dans les mines ou les ateliers de tissage. Et aujourd'hui la violence des marchés agricoles, qui poussent au suicide les paysans. La violence de l'exploitation du tiers-monde. Ou la violence de cette pandémie qui n'en finit pas, et ses conséquences économiques et sociales.