je ne sais pas si ce court métrage a été diffusé (TV ou cinéma) mais lors d'un stage sur la photo à l'Institut National de l'Audiovisuel vers la fin des années 80, un chef opérateur du cinéma, aujourd'hui décédé, nous avait fait un exposé sur la lumière en prises de vues et avait projeté plusieurs courts-métrages qu'il avait fait.
Parmi ceux-ci , il y en avait un en noir et blanc , qui avait été tourné dans une salle de répétition de l'école de danse de l'opéra de Paris, et avait créé un effet de surprise parmi les étudiants car il avait filmé (avec moult autorisations très certainement) les ballerines en chausson de danse mais le corps totalement nu.
Le sujet étant la lumière , il n'y eu aucune question sur le pourquoi de la nudité bien que certains avaient été choqué
Je n'ai jamais revu ce document et ignore dans quel but elles avaient été filmées nues.
Ce document serait il disponible à l'INA ou ailleurs ? S'il a été diffusé il est peut être un document communicable à quiconque le demande ? (Loi du 17 juillet 1978)
En recherchant j'ai retrouvé le titre et la fiche de ce court-métrage.
Il s'agit de "la petite danseuse d'Edgar Degas" (prod Musée d'Orsay)
http://www.imdb.com/title/tt0891559/?ref_=nm_flmg_dr_1
Peut-être que quelqu'un pourra trouver un lien de visionnage sur internet ?
Je viens de regarder sur Youtube ce n'est pas ce qui manque , mais je n'ai pas vu ce que tu parle , mais j'ai pas tout visionné
https://www.youtube.com/results?search_query=La+petite+danseuse+de+14+ans+d%27Edgar+Degas+
J'ai retrouvé le document (hélas en visionnage très petit format)
http://www.exquise.org/video.php?id=2845&l=uk
Curieusement je me souvenais d'un court metrage en noir et blanc.
Il devait s'agir du making of de ce petit film car les danseuses étaient en salle de répétition et n'avaient pas le corps maquillé à l'argile.
Bonjour. Merci pour le lien. Touche "control" plus la molette de la sourie ...permettra d'agrandir la page web et du coup la video.....je l ai regardé ainsi a 50% de la taille de mon écran....
1981 à l'Opéra de paris : Le grand Macabre
En 1981, l’Opéra de Paris avait connu un de ces scandales qui ont marqué son histoire, lorsque Daniel Mesguich avait osé recourir à des figurantes nues dans sa mise en scène du Grand Macabre.
https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes01073/le-grand-macabre-a-l-opera-de-paris.html
@samy à 0:13 si l'on clique sur la vidéo.
par la suite, la nudité à l'opéra est devenue courante, j'ai vu plein de spectacles à l'Opéra de Paris, au Châtelet, aux opéras de Bordeaux, Nantes, Lyon etc., où il y avait de la nudité.
(Une fois, je me souviens que j'étais assis juste derrière quelqu'un du Moyen-Orient avec sa femme qui portait un voile assez strict, possiblement une saoudienne en abaya; ils n'ont pas bronché pour autant).
@phile Cependant la nudité de 1981, posait moins de problème qu'aujourd'hui.
Ce spectacle n'avait rien de choquant. La nudité était déjà courante avant.
La polémique est venue de quelques journalistes un peu coincés mais sans plus. Le spectacle avait été un succès. Je m'en souviens comme si c'était hier.
L'époque actuelle est au contraire pudibonde.
Si j'ai mis ce lien c'est surtout pour montrer la liberté de l'époque.
Daniel Mesguish, le metteur en scène avait été rendu célèbre par son rôle de Napoléon dans"Josephine ou la comédie des ambitions " en 1979.
Cependant la nudité de 1981, posait moins de problème qu'aujourd'hui.
Un des premiers spectacles, en France, à montrer de la nudité sur scène fut la comédie musicale "Hair" à Paris au Théâtre de la Porte St Martin en 1969.
moi, les spectacles soit-disant "artistiques" pour attirer les mateurs ça ne m'interesse pas.
@timbuktu qualifier les spectacles de l'Opéra de Paris de "soi-disant artistiques" est assez comique.
Le Grand Macabre fait partie, avec Die Soldaten, de B-A Zimmermann, et Saint-François d'Assise, de Messiaen, comme les trois plus grand opéras de l'après seconde guerre mondiale.
qualifier les spectacles de l'Opéra de Paris de "soi-disant artistiques" est assez comique.
L'introduction d'a-poilisme incongru (non voulu par les auteurs dans les livrets ou les indications de mise en scène) des opéras (exemple les Indes Galantes de Rameau) sont
1- une trahison artistique
2- une "recette" pour attirer les mateurs (généralement des frustrés sexuels) qui sans cela ne seraient jamais venus pour voir le spectacle.
@timbuktu Bon exemple que les Indes Galantes, parce que ce fut justement une mise en scène unanimement saluée (sauf bien sûr par notre anti-tout de service), par la presse internationale. (En tapant "Indes Galantes Christophe Rousset 2014" on aura les critiques allemandes, italiennes, anglaises, américaines etc.)
C'est simplement fidèle à l'histoire, Colomb avait écrit les avoir découverts "nus comme Dieu les a faits". Il n'y a pas de trahison artistique, et si tu avais lu Diderot, tu saurais que Rameau n'était pas un modèle de catholique conservateur! Et à l'époque justement, les thèmes antiques ou extra-européens étaient une bonne occasion de déshabillage. Il ne faut pas confondre le premier tiers du 18ème siècle, on est en plein dans les Lumières, avec le 17ème ou le 19ème. Il dit quoi, le livret des Indes Galantes? Que les sauvages vivaient dans l'innocence de leur nudité originelle. La metteuse en scène Laura Scozzi a simplement fait, dans le spectacle dirigé par Christophe Rousset, ce qu'on ne pouvait tout à fait faire en 1735 (et même là encore, je n'en suis pas totalement sûr que divers sujets "antiques" ou "orientaux" n'aient donné lieu à une nudité sur scène. Y a-t-il des spécialistes du théâtre et de l'opéra baroques sur Vivrenu?)
2 Je doute qu'il y ait beaucoup de monde pour aller voir un opéra de Rameau simplement parce qu'ils ont entendu dire qu'il y avait une danse nue, qui en plus est vers la fin de l'opéra. Celui qui n'aime pas la musique sera parti bien avant le 4ème acte!
@timbuktu C'est ton opinion.
Pour Phil et quelques autres : je me suis abstenu de commenter cette dernière perle de timbuktu. Je vous suggère d'en faire de même sauf absolue nécessité.
