Bonjour;
Je m'interroge par rapport à la randonnue...
On rencontre de temps en temps des textiles...(enfin des personnes nues mais habillés!lol)
On se recouvre,(ce que je fait,)mais pourquoi?
N'est ce pas une forme de discrimination en vers nous?Juste une question ,comme ça?
Je sais que la lois est ainsi faite pour l'instant...
On nous accepte pas comme on est?c'est à dire nu en randonnée!
On a toujours peur d'offusquer!
Pour moi c'est une forme d'intolérance,ou est-ce que les gens finalement ...sont plus tolérant qu'on ne le pense?
quant dites vous?
Pourquoi se cacher en croisant des textiles?On profite pas à cent pour cent de la rando!C'est bien dommage!
A bientôt. ERIC.
On se cache en croisant des textiles, parce que la nudité qui est naturelle pour nous peut être choquante pour d'autres qui sont moins "ouverts" que nous. Comme nous ne sommes pas majoritaires, ça permet aussi aux autres de montrer que nous sommes compréhensifs et sympathique 🙂 C'est aussi parce que la loi n'est pas en notre faveur. Et puis surtout, parce que ce n'est pas bien grave de se rhabiller pour 5 min ! Bref, c'est du pragmatisme je pense.
Bien l'bonsoir,
Je suis un peu partagé face à cela, notamment pour les randonues en montagne. Lors de ma première randonue fin juillet, effectuée avec deux adeptes expérimentés, nous avons rencontré deux personnes habillées juste sous le sommet en redescendant. Impossible de les voir de loin, ils ont surgi de derrière un gros bloc à quelques mètres et nous sommes restés nus. On a échangé très cordialement et naturellement avant de reprendre nos chemins respectifs, nous étions simplement entre randonneurs... Durant le retour, on n'a plus croisé personne, restant nus 95 % du temps (presque 9 heures au total), prenant juste la précaution de passer un short à l'approche d'un chalet d'alpage et en traversant une route menant au parking. Après cela, je me suis dit qu'en pratiquant ainsi en terrain haute montagne, exigeant et accidenté avec un dénivelé significatif, avec un équipement spécifique (chaussures, bâtons télescopiques, sac à dos), que même en étant nu je pouvais difficilement être assimilé à un pervers/provocateur. Et aujourd'hui, si je devais à nouveau rencontrer quelqu'un dans les mêmes circonstances - sachant que de toute façon de telles rencontres restent rares -, eh bien je crois que je ne m'habillerai pas. Je tâcherai de toujours rester nu tout en m'adaptant selon la situation. S'il s'agit de simplement se croiser sur le sentier, il suffit de se saluer, ça ne va plus loin, mais ça arrive constamment en randonnée habillée. Dans le cas d'une halte où il faut cohabiter, comme le temps d'un pique-nique, je me vois bien demander aux personnes si je peux rester nu. Alors je sais, ils n'oseront sans doute pas dire non. Bon, si je sens que ça passe mal, je ne suis pas idiot, je m'habille, mais j'ai le sentiment que ça n'arrivera pas si souvent. Car au moins on implique les gens et un échange s'installe. Et si la discussion se prolonge, c'est l'occasion d'évoquer le naturisme, nos sensations, nos motivations, ça ne me semble pas anodin quand on sait que la perception de la nudité reste compliquée chez certains. Alors oui, je crois que je ne vais plus me ruer sur mon short à l'approche des rencontres en randonue. Car en plus, qui sait, en restant ainsi toujours à poil, peut-être que je vais aussi finir par faire des émules au sein des randonneurs textiles ! Ce pourrait être un autre sujet de discussion : la nudité peut-elle appeler la nudité ?
Belle nuit
Daniel
Bien l'bonsoir,
Je suis un peu partagé face à cela, notamment pour les randonues en montagne. Lors de ma première randonue fin juillet, effectuée avec deux adeptes expérimentés, nous avons rencontré deux personnes habillées juste sous le sommet en redescendant. Impossible de les voir de loin, ils ont surgi de derrière un gros bloc à quelques mètres et nous sommes restés nus. On a échangé très cordialement et naturellement avant de reprendre nos chemins respectifs, nous étions simplement entre randonneurs... Durant le retour, on n'a plus croisé personne, restant nus 95 % du temps (presque 9 heures au total), prenant juste la précaution de passer un short à l'approche d'un chalet d'alpage et en traversant une route menant au parking. Après cela, je me suis dit qu'en pratiquant ainsi en terrain haute montagne, exigeant et accidenté avec un dénivelé significatif, avec un équipement spécifique (chaussures, bâtons télescopiques, sac à dos), que même en étant nu je pouvais difficilement être assimilé à un pervers/provocateur. Et aujourd'hui, si je devais à nouveau rencontrer quelqu'un dans les mêmes circonstances - sachant que de toute façon de telles rencontres restent rares -, eh bien je crois que je ne m'habillerai pas. Je tâcherai de toujours rester nu tout en m'adaptant selon la situation. S'il s'agit de simplement se croiser sur le sentier, il suffit de se saluer, ça ne va plus loin, mais ça arrive constamment en randonnée habillée. Dans le cas d'une halte où il faut cohabiter, comme le temps d'un pique-nique, je me vois bien demander aux personnes si je peux rester nu. Alors je sais, ils n'oseront sans doute pas dire non. Bon, si je sens que ça passe mal, je ne suis pas idiot, je m'habille, mais j'ai le sentiment que ça n'arrivera pas si souvent. Car au moins on implique les gens et un échange s'installe. Et si la discussion se prolonge, c'est l'occasion d'évoquer le naturisme, nos sensations, nos motivations, ça ne me semble pas anodin quand on sait que la perception de la nudité reste compliquée chez certains. Alors oui, je crois que je ne vais plus me ruer sur mon short à l'approche des rencontres en randonue. Car en plus, qui sait, en restant ainsi toujours à poil, peut-être que je vais aussi finir par faire des émules au sein des randonneurs textiles ! Ce pourrait être un autre sujet de discussion : la nudité peut-elle appeler la nudité ?
Belle nuit
Daniel
...
:=! :=! :=!
Pour répondre à Daniel38, si je faisais une randonue en haute montagne, je ferai sans doute comme toi.
Moi je randonnue, en forêt de Fontainebleau, de préférence en semaine. Et très souvent, mais pas a chaque fois, je croise des personnes. Le problème de Fontainebleau, et que je croise ces personnes au détour d'un rocher et que techniquement, je n'ai pas le temps de mettre un short. Ma technique est d'avoir mon short à la main, et je le place alors juste devant moi. Les gens voient bien que je suis nu, mais que je cache aussi ce qui pourraient les gêner. Je dit un grand bonjour, et je continue mon chemin.
Je préfère d'ailleurs croiser des gens que de les rattraper. Dans ce cas, comme je les vois avant je mets le short.
Souvent je me dit que j'aimerai bien habiter dans le 04, mais ce n'est pas possible.
Message édité par : jeanclaude91150 / 16-08-2015 23:21
Merci, j'ai grimpé deux ou trois fois à Fontainebleau à la fin des années 1980 mais j'avoue que le grès bleausard, sans doute trop lisse, me convenait peu. Mais quel bel endroit, unique au monde ! On y rencontre effectivement de gros blocs derrière lesquels peuvent surgir à tout instant des marcheurs habillés, sans te laisser le temps je suppose de dégainer short ou paréo. Quelle horreur mais tant pis ! Plus sérieusement, je te rejoins et la randonnée en haute montagne dans les Alpes a forcément peu à voir avec les parcours en plaine. Mais je suis toujours prêt à découvrir de nouvelles régions, à rencontrer de nouvelles personnes. Une seule condition, qu'elles soient nues, de corps ee d'esprit.
Belle nuit
Daniel
Finalement, c'est un peu comme je le sent.
Lors de ma dernière randonue en montagne sur 2 jours avec une amie (la présence d'une femme change beaucoup le regard des personnes rencontrées), nous avons fait pas mal de rencontres et à chaque fois nous nous sommes adaptés.
La première a été celle d'un homme en uniforme noir (garde chasse ou garde champêtre ?). je me suis fais surprendre nu. Aucune remarque.
Ensuite nous avons repéré de loin des chasseurs qui réalisaient un comptage. J'ai enfilé le short.
Plus tard, c'est un couple qui nous a rattrapé. Ils ont eu largement le temps de voir que j'étais nu. Mais j'étais couvert lorsque l'on s'est rencontré. Discussion, mais aucune allusion à ma tenue.
Au col je me suis fait surprendre nu par un autre couple de randonneurs (assez âgés); pas de réflexion ; nous avons discuté de l'itinéraire.
Au refuge, bien sur, nous étions habillés (une douzaine de personnes dont des enfants).
Le lendemain, nous nous sommes couverts pour croiser des bergers, et pour croiser toutes les personnes que nous avons pu voir à temps.
Lors d'une pause casse croute en forêt, nous étions nus à l'ombre des arbres au bord d'une piste forestière. On pouvait nous voir de loin. Un couple de trailers est allé manger un peu plus loin (peut être notre présence les gênait-elle un peu ?). Un autre couple est passé à quelques mètres devant nous. Bonjour aimable, pas plus.
De plus en plus, avec l'expérience, je penses que dans un milieu de randonneurs montagnard peu de gens sont hostiles à la nudité, même plutôt sympathisants et un peu envieux de notre liberté.
Bien sur j'ai rencontré quelques grincheux. Alors je me rhabille de bonne grâce.
Je suis beaucoup plus prudent avec les indigènes" chasseurs, agriculteurs, bergers qui n'ont pas forcément une vision ludique de la montagne et peuvent se sentir "provoqués" chez eux (même le randonneur habillé est quelquefois perçu comme un envahisseur).
La perception est un peu différente en plaine. Lors d'une randonue en forêt dans les colline du bas Dauphiné, un cycliste croisé alors que nous étions nus, sans être hostile, s'est dit surpris expliquant qu'il croyait que cette pratique était réservée à la montagne (Il avait vu une émission à la Télé).
D'ailleurs ces émissions ont sérieusement banalisé la chose et nous en profitons tous les jours.
Bruno"
Sinon, bon je ne fais pas vraiment de randonnue ( vu mon métier, je ne peux pas me permettre de risquer un casier judiciaire [même si le risque est minime je pense] mais je me demande si le paréo ( ou équivalent ) ne serait pas plus pratique qu'un short pour se couvrir rapidement, non ?
Merci pour vos réactions concernant la randonnue!(discrimination ou pas?)
En tout cas j'ai pu lire quelques bonnes expériences!
Ca réconforte!c'est encourageant pour la suite je trouve!
Pour résumer,c'est un peu au feeling en faite!et le dialogue est très important d'après vos récits...
Pour ma part j'ai un paréo au cas ou...
Et effectivement très pratique en cas d'urgence!lol!
Amitié naturiste.
Eric.
Le public qu'on trouve en montagne n'est pas du tout représentatif de la moyenne nationale.
De même, une plage où il n'y a pas à marcher (la station est juste derrière, ou le parking est juste derrière) n'aura pas du tout la même fréquentation qu'une plage où il faut marcher une vingtaine de minutes pour y accéder (que cette plage soit naturiste ou non).
Quand il faut marcher, ça élimine 95% des ploucs (voire plus).
Fut un temps où j'ai fait pas mal de randonnées alpines (avec le Club Alpin Français, avec les Chalets Internationaux de Haute Montagne, avec l'UCPA, avec le Club Aventure), et la nudité dans les refuges (partager la chambre, les douches), la nudité quand il y avait un lac et que nous nous baignions, ne posait aucun problème.
Nous avons fait plusieurs randonue avec ma femme pendant les vacances au mois d'Aout le long du lac de Biscarrosse (40), nous avons été surpris à plusieurs reprises par des cyclistes et des personnes à pied, sans avoir le temps de se couvrir, juste le temps de mettre mon short devant mon sexe sans l'enfiler, et pour ma femme juste son paréo tenu négligemment à la main devant elle, et personne ne nous a rien dit, alors qu'ils nous ont très certainement vue nue, certains on juste souris en nous disant bonjour, d'autres sont passé comme si de rien n'était, en se retournant quand même pour avoir confirmation de ce qu'ils croyaient avoir vu.
Si j'avais été seul, je pense que ça n'aurait pas été la même chose, que je me serais fait agressé verbalement, et que j'aurais vu déboulé les Gendarmes à un moment donné, le fait d'être en couple homme/femme change beaucoup de choses dans la tête des gens c'est une certitude.
Un homme seul qui randonne nue est considéré comme un pervers et un détraqué sexuel, alors qu'en couple les gens doivent se dire que nous profitons de la nature, et qu'ils aimeraient bien faire la même chose.
Un homme seul qui randonne nue est considéré comme un pervers et un détraqué sexuel, alors qu'en couple les gens doivent se dire que nous profitons de la nature, et qu'ils aimeraient bien faire la même chose.
Exactement, et ce fait est souvent relevé. D'ailleurs même si seul l'homme est nu et sa femme habillée, cas assez courant, l'effet est le même.
Mais outre la question d'être en groupe c'est l'attitude qu'on l'on a qui est primordiale en cas de rencontre surprise. Si parce qu'on est seul on se sent coupable, on EST coupable puisqu'on cherche à se cacher et à se rhabiller précipitamment. Le seul comportement à adopter dans ce cas est de se comporter d'une manière aussi naturelle que si l'on était habillé, et de saluer simplement les promeneurs de rencontre.
Plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens, mais certains randonneurs naturistes de haut niveau y parviennent, comme on l'a lu parfois sur ce forum. Personnellement, je n'ai pas encore le niveau, mais j'y travaille!
