26 avril 2024
Déviants, malades m...
 

Déviants, malades mentaux, immoraux, corrupteurs de la jeunesse, et délinquants!

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PhilE
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(@phile)
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Je parle de qui? Des nudistes qu'on arrête et qu'on convoque au tribunal, à qu'on soumet à une expertise psychiatrique avant le procès?

Ah non, je parle du passé, de ce temps révolu ou on arrêtait les homosexuels.

Ce temps est heureusement révolu, même s'il y a toujours des gens qui considèrent que les homosexuels sont des malades mentaux, immoraux, corrupteurs de la jeunesse, que c'est une abomination. On ne pourra jamais empêcher les cons de penser des conneries, et c'est peut-être heureux qu'on ne puisse les en empêcher, vouloir régenter les pensées est un jeu dangereux.
Mais au moins, non seulement pénalement les homosexuels ne risquent plus rien, mais même en plus, ce sont leurs accusateurs qui peuvent être condamnés pour injure homophobe, et ceux qui pratiquent des discrimination envers eux peuvent aussi être condamnés. De même que l'homosexualité est pleinement reconnue, ils peuvent se marier, adopter, maintenant recourir à la PMA.

Il nous faut maintenant un Robert Badinter de l'abolition de la répression de la nudité simple.

Je mets le début de l'article, la suite est réservée aux abonnés. Chaque jour depuis lundi, il y a un récit de ce temps où l'on allait "arrêter les pédés", et de ce temps où un homosexuel qui se faisait discriminer ou casser la gueule ne pouvait aller porter plainte car c'est lui qu'on arrêtait! (Un peu comme aujourd'hui dans les pays musulmans, ou un peu comme les femmes violées dans ces mêmes pays).

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/21/la-repression-des-homosexuels-etait-une-absurdite-a-l-assemblee-nationale-le-plaidoyer-de-robert-badinter-pour-la-cause-gay_6110340_3224.html

« Infliger des peines aux homosexuels, c’était ré-vol-tant » : en 1982, le plaidoyer de Robert Badinter pour la cause gay

Par

Publié aujourd’hui à 02h29, mis à jour à 11h55

« Cinq, quatre, trois, deux, un… » Dimanche 10 mai 1981, 20 heures. Le « gay tea dance » du Palace est lancé depuis plusieurs heures quand le visage du nouveau président, le socialiste François Mitterrand, apparaît sur l’écran disposé par Fabrice Emaer. Le patron de la célèbre boîte de nuit parisienne annonce lui-même la nouvelle au millier d’habitués qui se pressent dans la salle. Hurlements de joie sur le dancefloor. Des roses volent du balcon. Emaer improvise La Vie en rose dans la version de Grace Jones. La fête durera jusqu’au matin.

Lire aussi (1979) : Article réservé à nos abonnés Le gai pouvoir de la nuit au Palace

Le prince des nuits gay parisiennes a-t-il senti le vent tourner ? Il affiche depuis quelques semaines un élan pour la gauche qu’on ne lui connaissait pas jusque-là et que ne partagent pas ses clients ou amis les plus en vue, comme le couturier Yves Saint Laurent ou l’homme d’affaires Pierre Bergé. Au Palace, la plupart des « rich et beautiful people » s’inquiètent des promesses de nationalisation ou de l’arrivée de ministres communistes, mal vus du marché américain. Ils redoutent surtout de futures hausses d’impôts. Le photographe Helmut Newton s’exilera le premier à Monaco, bientôt suivi par Karl Lagerfeld.

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jean-mi77
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(@jean-mi77)
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Deux anecdote, l'une vécue très récemment. Dans le file d'attente aux caisses en libre service de mon supermarché, derrière moi un groupe de jeunes, des lycéens vraisemblablement, qui bavardaient. A un moment, l'un dit à l'autre, à propos de je ne sais plus quoi : "T'es un pédé !" Je me retourne : "Messieurs, on n'emploie pas le mot "pédé"." "Mais on parle entre nous, et c'est pas grave." "Vous parlez entre vous, mais suffisamment fort pour que je vous entende. Vous ne savez pas qui sont vos voisins. Vous savez, on a le droit. On a le droit maintenant." Silence glacial derrière moi. Ces jeunes ne voyaient pas malice, ils n'étaient pas conscients qu'ils pouvaient blesser quelqu'un. Ils le sont peut-être maintenant.

 

Il y a quelques années, devant le comptoir d'un bar à Orly Ouest. J'étais seul, j'attendais mon avion. Derrière le bar, un serveur informait sa collègue : "A telle heure Brigitte, puis à telle heure Albert. Puis à telle heure le pédé." Etc. Je les laisse parler, puis je m'adresse à l'homme : "Monsieur, le pédé, il a sans doute un nom." "Euh, si je dis le pédé, c'est que j'ai une raison." "Peut-être, mais vous parlez devant moi, vous ne savez pas qui je suis, et cette épithète m'indispose." Il m'a semblé voir un regard de sympathie dans les yeux de la jeune femme.

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PhilE
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(@phile)
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@jean-mi77 Quand au ping-pong je fais un point sur une balle merdique qui a frôlé le bord de la table, et que l'autre en face me dit "oh le pédé", je ne me sens nullement visé, je sais qu'ils parlent comme ça et que ça n'est pas forcément de l'homophobie, et puis je ne suis pas homosexuel, mais je relève quand même: "vous avez quoi contre les homosexuels?", et la suite sera un "euh, euh, non, rien, excusez-moi".

Je relève sans insister, mais je relève quand même.

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