Oui mais je comprends mal l'espagnol
j'avoue ne pas etre tres doué non plus et dans ce cas google translate est mon ami.avec beaucoup d'approximation je le concède
On ne voit pas beaucoup de grenadois aller acheter leur baguette nus, et pourtant ça ne semble pas interdit.
Et personne n'a l'air bien choqué par cet homme nu en ville.
On oublie toujours que, si peu de gens sortent nus en public, c'est parce qu'ils n'en ont pas envie, parce que ça les dérange, voire qu'ils le considèrent comme moralement répréhensible.
Et non pas - en tout cas d'abord - parce que c'est légalement interdit et passible d'amende.
Les interdictions légales sont venues dans un second temps; même pas parce que la vue de la nudité dérange, mais parce que "les dominants" veulent souvent imposer aux autres leurs propres règles et même sentiments.
On peut aussi penser, hors législations, que ceux qui voulaient sortir nus ne le faisaient pas par crainte, tout simplement, des quolibets, voire insultes ou agressions.
Il y a eu un article plus récent (décembre 2017) sur cet homme :
https://www.elespanol.com/reportajes/20171201/266224350_0.html
En voici une traduction faite en quelques minutes avec Google; désolé si elle n'est pas très bonne.
Vivre nu dans le froid hiver de Grenade: le défi de l'homme d'affaires qui a tout quitté
Inspiré par des mystiques comme le Russe Porfiry Ivanov, ce jeune homme de la ville de l'Alhambra se promène régulièrement sans vêtements. Il a l'intention de passer ainsi les mois les plus froids de l'année.
2 décembre 2017 03:09
Vivez nu malgré le froid. Cela semble être le défi qu'Olmo García a posé. Ce jeune homme de 34 ans est connu dans la ville de l'Alhambra pour marcher sans le moindre vêtement. Comme Dieu l'a amené au monde. Ill pratique cela depuis plus d'un an à Grenade dans ce déguisement. Il n'a rien sur lui, sauf un seul objet: le porte-clés sur lequel se trouvent les clés de sa maison.
Olmo vit dans le centre du Paseo de los Tristes, l'un des endroits les plus visuellement attrayants de l'ancienne capitale mauresque. Situé sur les rives de la rivière Darro, cette rue est presque à l'ombre de l'Alhambra. C'est une zone incontournable pour ceux qui visitent la ville andalouse. Cependant, c'est aussi l'un des quartiers les plus froids de Grenade. C'est un détail important pour tout le monde, mais c'est crucial pour quelqu'un comme lui.
Si le Paseo de los Tristes est particulièrement agréable pour sa fraîcheur pendant les chaudes nuits d'été, cette rue est un endroit idéal pour avoir froid ces jours-ci. Surtout si vous vous promenez sans enfiler une simple veste.
Avant d'être un caractère atypique du paysage du centre de Grenade, Olmo est entrepreneur. En 2004, alors qu'il n'avait que 21 ans, il a créé Hiperproteína, une entreprise de produits diététiques. Il a commencé sa carrière en étudiant la chimie à l'université de Grenade. Olmo a seulement appris ce qui l'intéressait. Ainsi, il finit par abandonner l'activité intellectuelle et universitaire pour se consacrer à son entreprise.
Cependant, treize ans après l'ouverture d'Hiperproteína, la société est entre les mains de son père, un vétérinaire bien connu dans la ville. Olmo lui a laissé la gestion au jour le jour. Son père, occupé au maximum dans les entreprises familiales, ne sait généralement pas où se trouve Olmo. « Il ne porte pas de chaussures, imaginez un téléphone portable. Je te le dis, il n'a pas de téléphone, mais si je le vois, je lui dirai qu'il t'appelle », répond son père dans l'entrepôt industriel où est basé son entreprise.
« L'affaire est pour moi une plateforme d'expérimentation. Je suis très satisfait car cela me permet de voyager. Je n'ai pas besoin d'être toujours dans l'installation », explique Olmo. C'est son histoire.
« Je pense qu'il est possible de vivre nu en hiver. J'ai déjà essayé d'aller nu à cette période de l'année. C'est vrai que mes mains étaient très froides, engourdies. Quand je suis rentré chez moi, je n'ai même pas pu ouvrir la porte », explique Olmo à EL ESPAÑOL. « Je rapporte et je lis des cas de gens qui vont nus dans des régions très froides de la planète, j'ai lu que des gens vivent ou ont vécu comme ça en Patagonie ou en Russie", ajoute-t-il.
Olmo est mince, a les cheveux longs et la barbe généreuse et biblique. Cet homme suit l'exemple du mystique russe Porfiry Ivanov. « Il allait toujours en maillot de bain, il prenait des bains d'eau glacée, c'est quelque chose d'intéressant », raconte Olmo à propos de ce Russe mort en 1983 après 85 ans de vie. Ivanov fonda son propre culte, l'ivanovisme, qui mêlait les idées païennes et religieuses du christianisme. L'ivanovisme est le "Detka", une façon de comprendre la santé, entre autres, sur l'exposition du corps nu au froid.
Olmo n'est pas un nouveau-né ivannovista ou quelque chose comme ça. On pourrait dire qu'en bon post-moderniste, il incorpore dans son modus vivendi des idées et des croyances qu'il lit ici et là. Ainsi, dans une heure de conversation avec lui, les références à l'Islam, au Christianisme, aux Témoins de Jéhovah ou au Taoïsme s'accumulent. Il dit qu'il est une personne « intéressée à découvrir ce qu'est la vie ». « Je veux savoir, je veux essayer », dit-il. C'est ce désir qui l'a conduit précisément à vivre nu les quatre saisons de l'année.
Ce désir a germé en septembre 2016. « Je me rendais depuis longtemps sur les plages nudistes. J'ai aussi été nu quand je suis allé à la campagne. Étant une plage à El Ejido (Almería, ndlr.), j'ai vu que derrière la plage il y avait un lagon avec beaucoup de boue. J'avais déjà été là, mais je n'avais jamais osé traverser le lac de peur de souffrir d'un accident, j'avais peur de le faire, mais ce jour-là j'ai osé », raconte Olmo. « Quand j'ai vu que j'avais pu traverser, je me suis dit ... Le lundi, j'irai nu à Grenade », ajoute-t-il. Cette idée lui avait déjà traversé l'esprit auparavant. Mais il n'avait jamais osé le réaliser. « C'était à cause de la peur », dit-il. Cette expérience à El Ejido a changé sa vie.
« C'est tellement agréable pour le corps de bronzer, de sentir la liberté de la peau de respirer ... », assure-t-il avec un air de satisfaction. « Être chaussé , par exemple, est un peu stressant. Tout ce qui est vêtement entrave l'échange de gaz avec l'extérieur, s'habiller va être enfermé », explique-t-il. « La différence entre aller habillé et nu est comme la différence entre un jour avec des nuages et un jour avec le soleil. Les nuages sont moins heureux pour le corps. »
Olmo peut passer à l'action, principalement, car à Grenade le nudisme n'est pas interdit. « Je ne savais pas que ce n'était pas interdit, quand j'ai commencé, je me suis juste dit: 'Tira palante' » (Just do it ??), se souvient-il. Clea contribue également à son mode de vie et ses besoins sont plus que couverts.
Nu pour la Paix Mondiale
Il a dit à plus d'une occasion que sa nudité dans la vie urbaine est une manière d'être au service de la paix mondiale. « En fin de compte, tout ce que nous faisons a un impact sur la planète, tout ce que nous faisons a une influence sur les autres, et si je me sens bien, c'est un moyen d'influencer positivement », estime-t-il.
Face à des moments particulièrement conflictuels tels que ceux que traverse l'Espagne à cause de la crise en Catalogne, Olmo mise sur l'arrêt des combats. « Se battre ne va pas mettre fin à la faim dans le monde, ni avec le vieillissement, ni apporter le bonheur ou l'épanouissement aux êtres humains. »
La paix n'est pas exactement ce qui lui a apporté son mode de vie nu. Au contraire, Olmo a été insulté à de nombreuses reprises pour avoir traversé la rue sans vêtements. Le harcèlement est allé à l'extrême. À une occasion, ils l'ont battu. « Je suis resté sourd pendant une semaine, et j'ai toujours une cicatrice sur la main, c'est minuscule, mais ça y est », dit-il. Il n'a pas dénoncé l'agression. « J'ai préféré ne pas investir de l'énergie dans cela et l'investir dans d'autres choses, on ne peut pas tout faire », dit-il. Il parle de ce mauvais moment sans élever la voix à tout moment.
Dans le cachot et dans l'hôpital psychiatrique, mais sans amendes à payer
Récemment, il marchait près de la porte d'une école. Il attendait un de ses amis dans un portail. Certains parents ont juste pris quelques minutes pour s'alarmer de sa présence. Il était sur le seuil de la maison d'un ami qui vit avec ses parents devant le Colegio de Cristo de la Yedra. J'attendais mon ami à la porte de sa maison parce que je devais mettre mes vêtements. Ses parents ne veulent pas me voir nu », explique Olmo. « Puis il était temps pour les enfants de quitter l'école et un père a commencé à me crier dessus. Ils m'ont détenu et j'ai passé 24 heures dans le cachot », ajoute-t-il. La police de Grenade le confirme, mais cela nuit aux faits. Olmo est connu pour ne pas être exhibitionniste. « Il a été arrêté pour la présence de mineurs, en application de la loi sur la sécurité des citoyens, qui entraînera une amende », ont déclaré des sources de la police de Grenade à EL ESPAÑOL, qui a écarté tous les éléments sexuels de cet incident. « Cet homme est naturiste, il vit comme ça et on dit qu'il fait de la publicité pour son magasin », font-ils remarquer à la police de Grenade. Les autorités connaissent aussi très bien Olmo. « J'ai eu plus de cinquante rencontres avec la police. Ce qui s'est passé en eux dépend de l'humeur de l'agent, mais ils ne vous donnent pas des palmes ou vous disent comme vous êtes cool ou comme vous êtes beau », dit ce jeune homme Grenade avec un sourire. Plus d'une fois, ils l'ont emmené à l'hôpital psychiatrique. Olmo dit qu'il a des rapports médicaux de ces visites dans lesquelles il est clair qu'il ne souffre pas de maladie mentale.
Cette vie d'anachorète urbain n'a pas été tout bonheur et bonnes vibrations. « Une fois qu'ils ont vu qu'ils m'ont amené nu à l'hôpital psychiatrique et je pense qu'ils ont eu peur. Dans cette vie, tout est par peur, et le médecin aurait peur qu'ils me frappent dans la rue ou quelque chose comme ça, et ils m'ont dit de rester là. Ils m'ont soigné et, la nuit, ils m'ont transféré dans un autre hôpital. Là, j'ai passé un week-end entier une fois », se souvient Olmo. « Ils m'ont emmené dans des hôpitaux, mais ils m'ont aussi laissé au sommet du Sacromonte, ils ne savent pas quoi faire avec le mort », dit Olmo. Jusqu'à présent, il n'a pas payé une seule amende. Ce bras de fer entretenu par Olmo avec les autorités n'est pas le seul qui marque la vie de ce jeune homme d'affaires dédié à sa cause particulière. En fait, il ne va pas toujours complètement nu dans la rue et, bien qu'il se dise « en lutte » avec le sens de la modestie dans lequel il a été éduqué, il assure qu'il est très capable de ressentir de la honte. Et il y a des choses qui sont encore difficiles à gérer. « L'autre jour, par exemple, il m'est arrivé pour la première fois que j'ai eu un début d'érection en public avec un groupe de personnes dans le jardin d'un ami et cela m'a donné beaucoup de gêne. J'ai compris que ce n'était pas important. Je sais que c'est idiot, mais j'ai honte », révèle-t-il. "Il y a des choses qui me rendent encore honteux, comme chier en public, j'ai beaucoup de limitations."
Le chemin de la timidité
Cependant, sous sa nudité publique, Olmo semble cacher une certaine personnalité marquée par la timidité. Il y a quelques années, il s'est inscrit à un cours pour apprendre à flirter, avec Brendan Clark, un entraîneur pour hommes qui s'appelle lui-même "Víctor Malvado". Au moment de parler avec EL ESPAÑOL, Olmo est en train de relire un livre signé par ce formateur qui, entre autres, dit d'apprendre aux hommes à approcher les femmes. Assister à un séminaire à Alicante de Clark était, pour Olmo, « l'un des meilleurs investissements » de sa vie, selon les termes de ce grenadien. « J'étais très timide, à 25 ans j'étais encore vierge, je cherchais à lâcher prise. Je sentais que j'étais rigide. Et cela quand les femmes sont un sujet qui m'intéresse beaucoup. Le séminaire m'a aidé à me réveiller », explique Olmo. Après ce cours, ce grenadien a été en couple avec une fille durant quatre ans et demi. Après cela, il a commencé à aller nu dans Grenade et, paradoxalement, se sentir à nouveau timide. Le fait d'être devenu une sorte de « célébrité » de Grenade, selon Olmo, a eu un « effet positif sur une fille » qui aurait pu l'intéresser. « Mais je ne fais rien », admet-il. « Je suis revenu à la timidité. J'ai lu dans le livre Le Tao de la motivation : La vie est un escalier en colimaçon. Je marche maintenant encore sur le chemin de la timidité. »
Merci pour la traduction. La nudité questionne, c'est ce que je trouve intéressant
