26 avril 2024

Triste balade en forêt incendiée

La région où j’habite et où je vais souvent faire des randonues, est la proie des flammes chaque été. Cette année 2005, dans les départements méditerranéens, 17 000 hectares ont été détruits par le feu, soit une surface légèrement supérieure à la moyenne des dix dernières années (16 000 hectares), mais qui reste inférieure à celle de l’année 2003 (61 500 hectares). Ce bilan, malgré la sécheresse persistante et la force des vents constatée, confirme l’utilité du dispositif d’aménagement et de protection des forêts contre l’incendie et l’exemplarité de l’engagement des personnels concernés, qu’ils relèvent des services départementaux d’incendie et de secours, des collectivités territoriales ou de l’État.

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Les causes des feux de forêts selon des informations québéquoises:
  • les activités de loisir (30 %)
  • les habitants qui jouent avec le feu(24 %)
  • la foudre (22 %)
  • les opérations industrielles (9 %)
  • les opérations forestières (7 %)
  • les incendiaires (5 %)
  • les chemins de fer à proximité des forêts (4 %).
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En 2005 la prévention des comportements à risques et de la répression des auteurs d’incendie par la mobilisation des services de police et de gendarmerie a été portée à un niveau très élevé. Sur instructions du garde des sceaux, des contrôles préventifs ont été effectués aux abords des massifs forestiers. Au total, 153 auteurs présumés de départs de feu ont été confondus et 47 personnes ont été placées sous mandat de dépôt.

 

Le Gouvernement a engagé les procédures de remplacement des moyens aériens suite aux accidents survenus cet été. La réflexion sur les conditions de mise en œuvre des moyens aériens, sur le plan de la sécurité des équipages et sur la doctrine d’emploi des appareils est en cours d’approfondissement.
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Les enseignements de cette campagne seront tirés, notamment dans les domaines suivants :
-recherche des causes d’incendie en vue de diminuer durablement le nombre des feux;
-maîtrise de l’urbanisation dans les secteurs à risque par la généralisation des plans de prévention des risques d’incendie de forêts;
-application des mesures de débroussaillement obligatoire auprès des habitations par les propriétaires concerné;
-soutien aux activités agricoles, au pastoralisme et à la valorisation de la forêt pour créer et entretenir des zones “tampon”.

 

Pour continuer à profiter des bienfaits de la nature, protégeons la.

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jmnauret

J'aime le soleil, la plage, le sauna. Les langues. Aussi la photo artistique de nu masculin.

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jedarmon
5 décembre 2005 15h21

Moi je pense que c’est reelement un gros probleme
Il faudrait plus sensibiliser les gens sur les feux
en effet il y en a bcp du au megot de cigarette lance d’une voiture
si on pouvait mettre sur les pnx des autoroutes les dangers des megots cela pourait reduire un peu le nb de feux

Goblin Composer
5 décembre 2005 16h48

Surtout, attention de ne pas “jouer” avec le feu!!
(dans les causes d’incendie, loisirs et manque de vigilance arrivent bien avant foudre et autres fautes d’industries ou de pyromanes!)

amidephebus
5 décembre 2005 20h39

Je souffre pour toi et ceux qui l’ont connue mais que pouvons nous faire? Tes photos font frémir..
Compassions
Loïc

Pierrot
6 décembre 2005 21h27

Moi je pense que c’est une question de civisme d’une part et d’écologie d’autre part.
Comme on apprend à nos enfants à ne pas jeter de papiers ou à ne pas laisser des détritus ailleurs qu’aux endroits prévus à cet effet, je pense que pour le fumeur il devrait en être de même. Bien sûr me direz vous, le fumeur ne se promène pas avec son cendrier sur lui, (et je sais de quoi je parle, j’ai fumé pendant plus de 20 ans) mais le mégot ne devrait jamais être laissé encore fumant dans ces zones à risques. Je ne veux pas faire là le procès des fumeurs, mais reconnaissez que les mégots jetés des voitures… c’est vraiment de l’inconscience !
Dans les causes des incendies évoquées ci-dessus par jmlauret, rendez vous compte que plus de 50% ne sont pas naturelles, mais belles et bien générées par l’homme !
L’homme est il sot à ce point pour ne pas penser un seul instant à dame nature qui tente de survivre !!! Quel héritage laisseront nous à nos enfants ?

cebri93
6 décembre 2005 21h29

juste pour info dans la regions qui va de saint julien à toulon en passant par marseille , la ciotat tout les ans il y a 5000 scout qui surveille la foret en partenariat avec les marins pompiers , l onf , le ccff

JeanYves
7 décembre 2005 13h52

Pardon par avance, je vais être sans doute un peu “politiquement incorrect” voire légèrement “décalé” dans ce que je vais dire, par rapport au consensus qui semble se faire jour partout au sujet des incendies de forêt.

S’il est en effet indéniable et vraiment très malheureux de constater que plus des 3/4 des incendies de forêt sont la faute de l’être humain, s’il est indiscutable qu’il est criminel de mettre le feu à la forêt et qu’un tel acte doit être puni très sévèrement, je crois qu’il faut considérer ce phénomène d’une manière un peu différente : il ne faut pas oublier que l’incendie peut parfois faire partie d’un cycle naturel de destruction/régénération.
La plupart de ce que nous appelons des catastrophes naturelles sont amplifiées voire générées par les comportements humains. Ce qui est en cause ici, ce n’est pas tant l’incendie lui-même que sa répétition beaucoup trop fréquente. La destruction est bien là, mais la régénération n’a pas le temps de s’opérer. C’est là qu’est la faute de l’homme.
D’autre part, les remèdes que nous voulons apporter à ces fléaux sont quelquefois aussi destructeurs que les incendies eux-mêmes : prenons par exemple le débroussaillage. Ce qu’on appelle des broussailles ou des friches sont en fait le plus souvent des milieux de vie très spécifiques où vivent un grand nombre d’espèces animales et végétales. Car il ne faudrait jamais oublier que les plantes et les animaux sont étroitement liés et dépendent les uns des autres. On a trop tendance par exemple à ne considérer un arbre que pour lui-même, alors qu’il est en réalité un monde entier, abritant des centaines de vies végétales et animales qui dépendent de lui. Les broussailles, terme au demeurant péjoratif issu de notre mentalité profondément agricole où tout ce qui n’est pas cultivable et directement rentable est inutile, constituent donc une couche bien particulière dans les biotopes forestiers ou autres. Les garrigues, par exemple, constituent un milieu spécifique et très riche biologiquement. Détruire cette couche végétale, c’est détruire tout un pan de la diversité biologique d’un lieu. Vouloir absolument nettoyer, entretenir, gérer la Nature, la conformer partout à notre volonté et à nos envies, en faire une sorte de jardin artificiel aseptisé et débarrassé de toute vie sauvage est à mes yeux une erreur fondamentale. Nous nous croyons toujours aptes à dominer la Nature, de nombreuses doctrines prétendent même que c’est là le rôle de l’homme; ces doctrines sont suicidaires ! Notre vanité et notre présomption se traduit le plus souvent par des conséquences catastrophiques pour nous-mêmes. L’homme vandalise en fait son propre habitat. Il semble qu’il commence timidement à se rendre compte que son sort est étroitement lié à celui de la planète qu’il occupe, je dirais même dont il fait partie, mais que de travail à accomplir encore pour le faire tout à fait changer d’atitude et de mentalité !
Pour ma part, je vois donc plus de désolation dans l’attitude irresponsable et arrogante des humains que dans le spectacle certes bouleversant de troncs calcinés. Si on lui en laisse le temps, la vie reprend toujours le dessus dans des endroits comme ceux-là.

D’autre part, je voudrais m’inscrire en contradiction avec la notion d’héritage citée plus haut par Pierrot. Nous oublions trop souvent que la Terre ne nous appartient pas, nous n’en sommes que locataires et ce très provisoirement, en tout cas à titre individuel. Par conséquent nous n’avons rien à léguer en terme de Nature, si ce n’est les dégâts que nous y provoquons ! Nous n’avons à transmettre que notre éducation et nos valeurs. Il n’y a pas de patrimoine naturel, expression à mon sens inappropriée, ou alors c’est de l’usurpation pure et simple.

Justement, je vois dans le récit et les photos ci-dessus, et généralement dans le fait de se promener nu dans la Nature, comme un beau symbole, une marque de respect, d’humilité et d’intégration retrouvée à la Nature, loin des velléités humaines de domination et d’appropriation sans partage de la planète Terre.

JeanYves
8 décembre 2005 17h31

Nous devons surtout ne pas oublier que nous en faisons partie !

maran
9 décembre 2005 18h28

Quand je vois cela, je vais être méchant:
Entre les incendiaires de toutes sortes, les fous du volant, les je m’en foutistes de la poubelle, etc…
Les animaux ont plus de raison que l’homme, voire plus de respect
L’on ne refera pas le monde, mais une minorité d’imbéciles, et je suis poli, détruit pour le plaisir.
Ils n’ont pas encore compris que nous sommes une infime partie de cette nature.
Courage quand même, il ne faut pas baisser les bras.

musky
9 décembre 2005 21h09

bonjour tout le monde c’est la petite Musky. Comment nos semblables restent insensibles face à cette catastrophe ? Quand on comprendra qu’un arbre vaut 1000 vies humaines, on fonce droit dans le mur. De plus d’être dans une societe pervers et hypocrite, on massacre notre mer, pourquoi suis je dans un monde qui devient de plus en plus fou ? Nous devenons des machines. La societé exclut les naturistes, les altermondialistes et les vrais ecologistes. La planete se rechauffe a une vitesse grand V. C’est la fin de notre civilisation, grace à nous nous pulverisants les especes animales et vegetales, mais personne ne prend la chose au sérieux.

Pierrot
12 décembre 2005 21h40

Pour répondre à Jean Yves qui est semble t-il un grand bavard… il est vrai que nous ne sommes pas propriétaires de notre planète, mais des locataires. Cela dit, comme tout locataire qui se respecte, j’ai des devoirs!
Lorsque je prends un appartement propre, mon devoir est de le rendre propre. Il en est de même pour notre Terre ! L’héritage auquel je faisais allusion dans mon post, était en fait, plus un état des lieux. Je me vois mal cédé ma “location” en piteux état.
J’espère avoir été un peu plus clair.

musky
17 décembre 2005 2h30

Pour mon dernier commentaire je me suis un peu mis colere, mais quand on voit le peu de foret qui reste sur Terre il faut tirer la sonnette d’alarme.

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