par La partie de pétanque pratiquée dans le plus simple appareil. Et alors ? Sur un terrain de 2,3 ha, au milieu de la verdure, le camp naturiste des Bogues réunit des Orléanais et s’ouvre à quelques vacanciers. La vie au plus près de la nature et le respect de l’autre constituent leurs valeurs.
Tous nus comme des vers ! Luisant au soleil du mois d’août pour les uns, au bord de la piscine. Disputant une partie de pétanque à l’ombre, pour quelques autres. Une jolie Néerlandaise passe à bicyclette comme si de rien n’était. À deux pas, petits et grands s’affairent, sagement attablés autour de Dominique qui anime son atelier « peinture sur verre ». Journée ordinaire au camp des Bogues, à Saint-Cyr-en-Val…
Depuis plus de cinquante ans, les 2,3 hectares de verdure coincés entre la voie ferrée de Vierzon et la RN20, constituent « le petit coin de paradis de ceux qui entendent vivre au plus près de la nature », confie Monique, la présidente de la discrète association qui compte 150 adhérents.
« Nous sommes une cinquantaine à venir tout au long de l’année, sachant qu’il existe une dizaine de places réservées aux vacanciers. »
Emplacements pris d’assaut par les Néerlandais, si l’on en croit les plaques minéralogiques des véhicules garés sur le parking. Outre la piscine, le terrain de volley, la pataugeoire et les jeux pour les enfants, le terrain compte une vingtaine de bungalows.
Souvent nés à la force du poignet ! Avec des architectures hétéroclites et parfois surprenantes. « Quatre d’entre eux peuvent se louer », lâche la présidente.
Une fonctionnaire orléanaise, ravie d’indiquer que ce chalet-ci, amoureusement vernis, a été réalisé par ses propres parents. « J’y ai passé toutes mes vacances, et ma fille de 23 ans y vient à son tour (…) Ici, on oublie toutes les contraintes du quotidien. On est bien. »
Petit détour par la cuisine collective. Alain, le quintal allègrement franchi sur la balance, y surveille la cuisson d’une impressionnante platée de frites. Un Alain manifestement bien dans sa peau. Et Serge, un Parisien, spécialiste de l’informatique, s’en amuse : « Ici, l’esprit est différent de celui du camping municipal ! On est une bande de copains, on tombe l’uniforme et c’est la convivialité. Avec, avant tout, le respect de l’autre.
Qu’il soit maigre, gros, handicapé. L’enveloppe, c’est pas important. On s’en fout ! »
Tout aussi à l’aise en tenue d’Ève, Sylvie, une Orléanaise de 48 ans. Pourtant, sa « première fois » au camp des Bogues, voilà quelques années, lui a laissé un souvenir particulier : « J’y suis venue quasi contrainte et forcée par mon mari. C’était un 14 Juillet. Pas évident de vivre nue, parmi des étrangers.
Depuis, nous restons ici le mois complet et je ne pourrais plus m’en passer. » Il faut savoir que le naturisme a ses codes : toujours une serviette de bain à portée de main pour se couvrir, s’asseoir.
Et pour les soirées dansantes, il convient de… s’habiller. Eh oui, on ne mélange pas « sexualité » et « nudité », même si le profane fait parfois la confusion. « Tant que les magazines de naturisme seront rangés avec les revues pornos chez le libraire », grommelle Jean-Pierre…
Club du Soleil d’Orléans, 1181 rue de Cormes, St-Cyr-en-Val, tél. 02.38.63.29.82.
Source
Bonjour à tous les naturistes
Merci gilles pour avoir retranscrit le texte paru sur la république du centre.
Tu l’auras deviné , Alain le quintal bien développé; c’est moi.
Ce jour là , je me suis coltiné 20kg de frites à préparer pour la soirée moules frites.
( il est parti cette soirée là pas moins de 40kg de moules et 20kg de frites).
Sinon , allez faire un tour sur notre site des Bogues
http://www.csorleans-lesbogues.org
amitié naturiste