Vendée : il s'exhibe nu aux yeux de sa voisine et finit au tribunal
Un homme de 56 ans a été condamné par le tribunal de La Roche-sur-Yon ce jeudi 14 mars pour exhibition sexuelle, à Fougeré, devant sa voisine.
« C’est mon mode de vie », a assuré le prévenu aux enquêteurs.
Non présent à l’audience du 14 mars dans laquelle il était jugé, un homme de 56 ans était accusé d’exhibition sexuelle du 1er juin au 11 juillet 2023 à Fougeré.
Durant plus d’un mois, le quinquagénaire s’est promené nu chez lui.
Sa voisine, qui s’est constituée partie civile, a régulièrement subi ce spectacle.
Dès qu’elle sortait dans son jardin, l’homme se postait derrière sa baie vitrée, dans son plus simple appareil. Systématiquement.
« Dès qu’elle sortait, il se mettait nu derrière sa baie vitrée », raconte l’avocate de la victime.
Un après-midi, alors que sa voisine est dans le jardin en train de caresser son chien, le Vendéen, toujours en costume d’Adam, lui aurait demandé : « On peut me faire pareil ? ».
Une livreuse qui a sonné chez lui pour déposer un colis a également eu la surprise de voir l’individu vêtu uniquement d’un tee-shirt. Elle a avoué aux enquêteurs « ne plus vouloir retourner chez lui ».
Le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits reprochés et l’a condamné à deux mois de prison avec sursis et des dommages et intérêts à verser à hauteur de 700 €.
Sources :
La photo de l'article, avec un homme nu sur une plage, n'a aucun rapport avec l'affaire de ce vendéen.
L'exhibition suppose une ostentation, ce qui est le cas de ce monsieur qui se mettait derrière sa vitre dès que la dame sortait dans son jardin, et invitait à se faire caresser, ce qui peut être considéré comme sexuel.
Et surtout comment un juge peut-il ne pas voir l'énorme différence de comportement entre cet homme et un autre se baignant en famille dans un coin tranquille d'une rivière en été, ou bronzant sur un coin de plage à l'écart?
Non présent à l’audience du 14 mars dans laquelle il était jugé,
Cette absence est déjà un motif d'aggravation de la condamnation.
J'espère que ce comportement inexcusable, ne va pas faire l'objet d'une prise en charge par SOS NUDOPHOBIE.
https://my-angers.info/03/16/un-homme-condamne-pour-exhibition-sexuelle-a-fougere-en-vendee/147271
"20 minutes" en parle aussi, mais donne un montant à payer inférieur aux autres sites.
ça va faire jurisprudence , pour tous les cas de nudité chez soi, sans avoir fait des aménagements pour ne pas être vu.
ça va faire jurisprudence , pour tous les cas de nudité chez soi, sans avoir fait des aménagements pour ne pas être vu.
Bien sûr que non !
Combien de fois faudra-t-il répéter que chaque affaire est particulière, que le juge prend toujours en compte le contexte qui est rappelé dans sa motivation, comme par exemple dans ce cas:
- Pendant plus d’un mois,
- agissements répétés du quinquagénaire,
- à chaque fois qu’elle sortait dans son jardin,
- aurait même fait une demande suggestive,
- Une livreuse [] a également été confrontée...
N'en jetez plus !
De plus, dans ce cas il y a eu constitution de partie civile, donc on peut supposer que la voisine s'était plainte directement auprès de l'homme car cette procédure judiciaire est contraignante: une somme d'argent importante doit être consignée et qui est rendue seulement si une information est ouverte, donc c'est toujours un peu risqué si en cours de route la procédure tombe à l'eau, pour diverses raisons, même techniques.
Tu sembles prendre plaisir à la découverte de cette condamnation, mais l'exhibition sexuelle dans cette affaire est indéniable, malgré tes provocations tu ne trouveras personne ici pour soutenir le contraire!
J'ajoute (parce que ce sujet me met en verve !) que pour une fois le mis en cause avait une victime en face de lui, ce qui est courageux de la part de cette femme, mais rien ne m’exaspère le plus que la particularité de ce délit d'exhibition sexuel qui n'a pas besoin d'avoir indisposé qui que ce soit pour aboutir à une condamnation: imaginerait-on condamner quelqu’un pour le viol d'une femme qui finalement ne porterait pas plainte? Mais pour le 222-32, c'est possible et même courant, dès lors qu'il est constaté par quelqu'un d'assermenté.
Je ne vais pas plaindre cet individu, qui est malade ou particulièrement stupide (sans doute les deux à la fois), car quand on a un flic ou un gendarme en face de soi il est impossible de négocier, la procédure doit suivre son cours. Tandis que si il avait pris la peine d'aller discuter avec elle, de lui faire valoir qu'une procédure judiciaire est aléatoire et toujours très coûteuse, de s'excuser platement et de reconnaître ses torts cela n'aurait pas été plus loin.
Il a préféré le prendre de haut: quand on fait les mauvais choix on règle la facture.
Non, porter plainte au pénal est gratuit et il n'y a pas besoin d'avocat, il n'y a aucune somme à consigner.
Non de non !
Tu m'as lu trop vite, j'ai parlé de "constitution de partie civile", ce qui est le cas dans cette affaire et il faut être sûr de son coup:
"Dépôt d'une consignation
Après le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile, le doyen des juges d'instruction vous demande de verser une somme d'argent appelée consignation : Somme équivalente au montant d'une amende, qu'on doit payer au Trésor public avant de pouvoir contester sa culpabilité pour certaines infractions. Le juge fixe le montant de cette consignation en fonction de vos revenus.
La consignation doit être payée dans un délai fixé par le juge. Si ce délai n'est pas respecté, la plainte peut être rejetée.
Cette somme vient garantir le paiement d'une éventuelle amende prononcée dans le cas où la plainte s'avérerait abusive (par exemple, faits inventés). Cette amende est de 15 000 € maximum.
Dans les autres cas, la consignation est rendue à la fin de l'enquête, qu'il y ait ou non un procès".
Source: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20798
Et si un jour tu es contraint d'avoir recours à cette procédure (qui permet notamment de forcer un juge à ouvrir une enquête) je te conseille fortement d'avoir recours au conseil d'un avocat car le respect de la procédure est crucial.
Il semble bien que la consignation ne soit pas systématique du tout. Si le procureur décide d'engager les poursuites (il n'y a pas eu à lui forcer la main par exemple en demandant une citation directe), il semble que vous pouvez être dispensé de consignation.
En effet, si le procureur décide "d'ouvrir une information" il n'est pas nécessaire de se porter partie civile car un juge d'instruction sera alors nommé (par le doyen des juges d'instruction) et qui aura alors davantage de pouvoir d'enquête que le procureur, qui s'efface en somme puisqu'un juge du "siège" a pris le relais.
En revanche, si le procureur classait l'affaire parce qu'il estime qu'il n'y a pas assez d'éléments la victime se retrouverait alors démunie et la seule solution pour faire reprendre l'enquête serait alors de se constituer partie civile. La consignation sert alors à s'assurer que l'action de la victime n'est pas dilatoire (pour gagner du temps).
En somme, si la victime estime que l'enquête a été bâclée, c'est une façon de tordre le bras au parquet afin de mettre en action le siège, qui par notre constitution est indépendant. Je rappelle que le parquet dépend de la Chancellerie, donc de l'exécutif. Même si ce sont aussi des magistrats donc en principe indépendant, ceux du parquet le sont tout de même un peu moins que ceux du siège...
Dans ton affaire, vu le nombre de plaintes, la constitution volontaire de partie civile n'était pas forcément indispensable, mais des fois on peut vouloir le faire pour avoir accès aux pièces du dossier.
Pour la consignation, le montant dépend des revenus, et peut-être que lorsque le procureur est certain que l'enquête débouchera sur un procès il se pourrait qu'elle ne soit pas demandée.
Conclusion: toutes ces procédures sont très complexes et il ne faut pas faire d'un cas particulier une généralité!
{...] vous n'avez pas obligatoirement à verser une consignation pour vous constituer partie civile, et il me semble me souvenir que c'est au cours du procès au tribunal où on a demandé à ma mère si elle se constituait partie civile.
Voilà, tu donnes l'explication: une fois que le procès est en cours il est évidemment légitime, par définition, donc l'éventualité que le plaignant ait à payer une amende pour procédure abusive est écartée!
Donc je maintiens: si toute cette procédure est initiée par la victime il faut être sûr de soi (intérêt à agir et éléments suffisants). Dans l'affaire de ce fil il et certain que la victime ne prenait pas de risques mais il a fallu sortir une certaine somme. Et sans doute que cette initiative lui a été soufflée par un avocat qu'il a bien fallu rétribuer (ça peut évidemment être un ami ou quelqu'un de la famille).