Il y a quarante ans, sur les rives du Rio Jatoba au Brésil, au milieu de la forêt amazonienne, la tribu Ikpeng, tribu de guerriers Indiens réputés pour leur agressivité, rencontrait pour la première fois les hommes blancs.Le jour où j’ai vu l’homme blanc se propose de donner la parole aux Ikpeng, de leur faire raconter cette rencontre, moment décisif et irréversible de leur vie. L’originalité du film proposé tient au fait que le regard porté sur la rencontre entre les Indiens Ikpeng et les Blancs, est celui d’un Indien. C’est le point de vue d’un cinéaste, partie prenante des événements du récit, qui comprend de l’intérieur les motivations, les émotions, les sentiments de ceux qui en sont les acteurs ainsi que la langue dans laquelle est faite la narration.
Aujourd’hui, les Indiens luttent pour maintenir leur identité et leurs droits, sans pour autant renoncer aux moteurs, radios, écoles et antennes paraboliques qui composent leur quotidien actuel. Ils tentent de concilier leur mode de vie traditionnel avec la modernité apportée par le monde des Blancs.
Le jour où j’ai vu l’homme blanc Vendredi 4 novembre 2005 à 23h40 sur France 2
Documentaire réalisé par Mari Corrêa et Kumare Ikpeng
Scénario de Mari Corrêa et Kumare Ikpeng
Coproduit par Zarafa Films et Video Nas Aldeias
Durée : 52 minutes
http://contrecourant.france2.fr/cc_documentaire.php3?id_article=334
http://www.sextans.com/altercine/gagnant_fr.html
Voir la vidéo partie 1 de 2
Voir la vidéo partie 2 de 2
Indiens Ikpeng : Le jour où j’ai vu l’homme blanc !
Où quand les nudiens sortent de leur réserve :
Très révélateur ce témoignage…
J’ai eu l’occasion de parcourir l’Amazonie il y a quelques années.
Le survol de ces territoires m’avait complètement bouleversé.
C’était affolant, consternant, lamentable !
Les feux, provoqués par les fermiers, mangeaient la forêt primaire.
Cette déforestation extensive neutralisait la biodiversité.
Les derniers nudiens se faisaient “textiliser” le corps et l’esprit.
La “civilisation” et son alibi “le progrès” se propageaient tel un cancer.
Je ne suis pas très fier d’appartenir à l’espèce “humaine” !
Bien malheureusement,
Jacques du 91 (Essonne)
jfreeman@free.fr
merci gilles d’avoir mis le magnifique documentaire sur le site!
je l’avais vu, adoré, et j’allais demander si quelqun l’avait enregistré… la réponse est venue avant même que je pose le question…
le problème, maintenant, c’est que je n’ai qu’une idée en tête: pouvoir un jour vivre ainsi, de façon traditionnelle…
julien
Super documentaire
Mais malheureusement encore un des nos exploits d’hommes blancs nous les avons rhabillés, nous leurs avons foutu la honte d’être nu qu’ils ne connaissaient pas, ne en avons fait des consommateurs. Pour quoi notre culture s’entête à convertir les autres cultures en créant ainsi une monoculture qui est loin d’être la meilleure. Préservons la pluri culturalité et toutes les éthnies de cette planète, je crains qu’un jour nous devions nous contenter de regarder des films de tout ce que nous aurons détruit.
Rodrigop
Cela me rappelle le témoignage d’un brésilien engagé dans la lutte pour la reconnaissance des peuples “indigènes”. Il racontait que dans les années 70 il avait découvert et rencontré une tribu en fin fond de l’Amazonie, ce qui a été fatal à ce peuple car peu après les membres de cette tribu moururent un par par un de la maladie apportée par ces hommes blancs. Cela nous fait réfléchir car, en poussant notre curiosité à l’extrème, on peut inintentionnellement provoquer une catastrophe humanitaire.
La nudité est peut être une des façon de rejoindre les aspects tribaux que l’on a perdu !!! en tout cas, le matérialisme humain a et continue à détruire la nature. C’est dommage, on devrait admirer les indiens pour ce qu’il sconservent de leur culture… et Dieu sait que ça leur est difficile.
J’ai eu également l’occasion de me rapprocher de l’amazonie, où j’ai rencontré des gens terriblement sympa et ouvert.
Au Brésil, le naturisme est toléré dans pas mal de lieux… les personnes ont un rapport particulier avec le corps et la nature. C’est un pays très tolérant… et très fier de leur pays
Korben D.